Les blocages et les dégradations continuent de paralyser les universités de Rennes et de Nantes, où une minorité d’étudiants impose sa loi par la force. Les campus se transforment en zones de non-droit, laissant des milliers d’étudiants privés de cours, tandis que les présidences universitaires restent spectaculairement silencieuses face à cette anarchie organisée.
Rennes 2 : un campus dévasté et fermé jusqu’à nouvel ordre
L’Université Rennes 2 a officiellement suspendu ses activités sur site jusqu’au vendredi 7 février inclus en raison des dégâts considérables causés par les bloqueurs. Selon la direction, « la remise en état des bâtiments va nécessiter plusieurs semaines de travaux », une situation qui pénalise les étudiants et engendrera des coûts colossaux pour les contribuables.
Tags politiques, mobilier saccagé, matériel volé, l’ampleur des destructions est édifiante. Selon plusieurs témoignages, des projecteurs et du matériel informatique ont disparu, tandis que les amphithéâtres ont été couverts de slogans appelant à la révolution ou à la lutte contre la police. Certains comparent l’état actuel de l’université à celui d’un squat, une impression confirmée par Yvenn Le Coz, délégué de l’UNI : « La présidence de Rennes 2 n’a jamais sanctionné aucun des étudiants bloqueurs ni ceux qui ont détruit l’université. Résultat, ils se sentent tout-puissants et peuvent continuer à le faire en toute impunité. »
Rennes 2, saccagée par l’extrême-gauche, ne peut pas rouvrir ses portes !
La présidence de l’Université de Rennes 2 vient d’annoncer la fermeture totale de l’université pour au moins 1 semaine suite au saccage de l’université par l’extrême-gauche. pic.twitter.com/xyN2cD0hnF
— UNI_Rennes (@UNIRennes) February 4, 2025
« -2 fachos + 2 clitos »
Voici des images hallucinantes de la fac de Rennes 2, occupée aujourd’hui par, suspens, l’extrême gauche. Ils ont tout dégradé. @Frontieresmedia pic.twitter.com/NMoryTUMnK
— David Alaime (@DavidAlaime) February 4, 2025
Ce n’est pas la première fois, c’est même une habitude, que Rennes 2, bastion traditionnel de l’extrême gauche universitaire, se retrouve paralysée par une minorité bruyante au mépris des milliers d’étudiants qui souhaitent simplement poursuivre leurs études. Aujourd’hui encore, ils sont les principales victimes de ce chaos organisé.
Nantes : une contagion inquiétante du désordre
Le blocage s’est également propagé à l’Université de Nantes, où le campus Tertre a été paralysé par des manifestants issus de l’AG antifasciste de Nantes, de l’Union Pirate et de Solidaires Étudiants. Selon un communiqué de l’UNI Nantes, ces groupuscules cherchent à étendre le mouvement lancé à Rennes 2, multipliant blocages et dégradations qui coûteront une fortune aux contribuables et pénaliseront encore davantage les étudiants. « Une minorité veut imposer sa vision sectaire par la force et la menace. Ceux qui souhaitent simplement suivre leurs cours sont pris en otage, tandis que l’université laisse prospérer un climat de peur et de chaos », dénonce l’UNI Nantes.
Là encore, la direction de l’université – marquée il est vrai politiquement – est accusée de passivité. Aucune sanction ferme n’a été annoncée contre les auteurs de ces blocages, laissant ainsi la porte ouverte à une réédition de ces actions coercitives dans les semaines à venir.
À Rennes comme à Nantes, la stratégie est toujours la même : sous prétexte de lutter contre la précarité et les coupes budgétaires, une minorité militante impose sa loi par la force. Pourtant, si l’objectif était réellement d’améliorer les conditions d’études, comment expliquer les destructions massives, le vol de matériel, et la privation de cours pour des milliers d’étudiants ?
Le coût de ces exactions sera une fois de plus supporté par les contribuables, tandis que les manifestants, eux, ne subiront aucune conséquence. L’impunité totale accordée par les présidences universitaires alimente ce climat de radicalisation et de violence, où la contestation se transforme en saccage gratuit.
De son côté, l’UNI Nantes exige des mesures fermes pour mettre fin à ces blocages et rétablir l’ordre. Le syndicat réclame la fin de la complaisance des présidences universitaires afin de ne pas trahir la mission première de l’université : garantir à chaque étudiant le droit d’étudier librement .
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