Le musée du Faouët ouvre ses portes, du 5 avril au 5 octobre 2025, à une exposition inédite : « Regards croisés de deux peintres paysagistes en Bretagne : Marguerite Raffray (1907-2004) et André Wilder (1871-1965) ». Une centaine d’œuvres de Marguerite Raffray et André Wilder, artistes ayant en commun une approche sensible du paysage, y seront présentées. L’occasion de plonger dans un dialogue pictural où la lumière et la mer se répondent, entre rigueur du dessin et vibrations colorées.
Marguerite Raffray et André Wilder : deux regards
Si Marguerite Raffray (1907-2004) et André Wilder (1871-1965) appartiennent à des générations différentes, leurs œuvres témoignent d’une même fascination pour les paysages bretons. Marguerite Raffray, installée à Saint-Brieuc, a puisé son inspiration dans la côte nord, mais aussi dans l’intérieur des terres, à l’image du jubé de la chapelle Saint-Fiacre au Faouët. Wilder, lui, d’origine belge, n’a d’yeux que pour l’océan. C’est lors d’un séjour à Trébeurden, à la fin du XIXe siècle, qu’il rencontre Maxime Maufra, figure de l’École de Pont-Aven, qui l’oriente vers les rivages du Morbihan.
À travers 80 toiles, l’exposition met en évidence leur manière d’aborder le paysage. Si André Wilder saisit les éléments dans leur force brute – vagues écumantes, vents furieux, tempêtes heurtant les digues – Marguerite Raffray préfère une approche plus apaisée. Mers calmes, marais embrumés, végétation en harmonie avec son milieu, la quiétude habite ses compositions. Pourtant, chez l’un comme chez l’autre, la lumière est omniprésente, jouant sur les reflets, absorbant les formes, enveloppant les scènes d’un halo vibrant.
Loin d’une simple représentation réaliste, leurs peintures sont des invitations à ressentir. Travaillant sur le motif, à l’image des impressionnistes, les deux artistes cherchent à capter l’instant, la fugacité d’une atmosphère. Une quête picturale qui, au-delà de la Bretagne, s’étend au Midi, où ils ont tous deux posé leur chevalet.
La Pointe de Beg-en-Aud, Portivy, Saint-Pierre-Quiberon Aquarelle, gouache et fusain sur papier d’A. Wilder. Collection particulière © Droits réservés © Cliché : F. Doury. Source : museedufaouet.fr
Une immersion totale dans l’univers des peintres
L’exposition propose aussi un programme d’animations varié qui viendra enrichir l’expérience des visiteurs. Des visites commentées seront proposées aux individuels, aux groupes et aux familles, permettant d’approfondir la découverte des œuvres. Pour les plus jeunes, des ateliers créatifs offriront une approche ludique et immersive. Une conférence sur André Wilder, prévue le 20 juillet, viendra compléter ce dispositif en apportant un éclairage sur son parcours et son influence.
Par ailleurs, le musée du Faouët rejoint en 2025 la famille des « Musées Joyeux », une reconnaissance qui garantit une offre adaptée aux familles. Des outils pédagogiques et audioguides seront mis à disposition pour enrichir la visite, avec notamment un parcours-découverte conçu pour les enfants.
Enfin, deux événements marqueront l’année : la Nuit européenne des musées (17 mai), où le musée sera en accès libre avec des représentations théâtrales, et les Journées européennes du patrimoine (20-21 septembre), qui permettront de redécouvrir l’exposition gratuitement.
Informations pratiques :
L’exposition « Regards croisés » se tiendra au musée du Faouët du 5 avril au 5 octobre 2025.
• Horaires : Avril, mai, juin, septembre et octobre : 10h-12h / 14h-18h, tous les jours sauf dimanche matin et lundi. Juillet et août : 10h-18h30 en continu.
• Tarifs : Individuel : 6 €. Groupes (+15 pers.) : 3 € (5 € avec visite commentée). Tarif réduit : 3 €. Moins de 18 ans : gratuit
Le catalogue de l’exposition sera disponible à la boutique du musée dès son ouverture.
Crédit photo : capture dossier de presse Musée du Faouët (photo d’illustration)
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