Dans la nuit du 30 au 31 janvier 2025, la tombe de Jean-Marie Le Pen, située dans le cimetière de La Trinité-sur-Mer, a été violemment dégradée. Une attaque d’une brutalité inouïe, où la croix et les plaques funéraires du caveau familial ont été fracassées à coups de masse. Un acte de profanation qui soulève l’indignation puisque la haine s’acharne jusque sur les morts.
La haine poussée à son paroxysme
Ce matin-là, les habitants de cette paisible commune morbihannaise ont découvert un spectacle de désolation. Le caveau familial de Jean-Marie Le Pen, et de la famille Le Pen, où il repose depuis trois semaines aux côtés de ses parents, a été méthodiquement saccagé. Selon les premiers éléments de l’enquête, les assaillants n’ont laissé aucune chance à la pierre tombale, pulvérisée par une force destructrice. « Ce n’est pas un simple acte de vandalisme, c’est un saccage organisé, une profanation », s’indigne Gilles Pennelle, député européen du Rassemblement national.
La scène du crime a immédiatement été bouclée par la gendarmerie, tandis que les autorités judiciaires ont ouvert une enquête pour « violation de sépulture, tombeau, urne cinéraire ou monument édifié à la mémoire des morts ». Le cimetière a été fermé au public, et des mesures de surveillance renforcées ont été annoncées.
Pas de mot pour qualifier les individus qui s’attaquent à ce qu’il y a de plus sacré. Ceux qui s’attaquent aux morts sont capables du pire contre les vivants. pic.twitter.com/KjmDrsxOzc
— Marie Caroline Le Pen (@MCarolineLePen) January 31, 2025
Une atteinte aux morts et aux vivants
Les réactions ne se sont pas fait attendre. Jordan Bardella a dénoncé « un acte inqualifiable, commis par ceux qui ne respectent ni les vivants, ni les morts ». De son côté, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a qualifié ces faits d’« abjection absolue ». « Le respect des morts est ce qui distingue la civilisation de la barbarie », a-t-il rappelé, soulignant la gravité d’une telle profanation.
Au-delà du symbole politique que représente Jean-Marie Le Pen, c’est une atteinte aux principes les plus élémentaires de la civilisation qui a été commise. En Bretagne, où le respect des morts est profondément ancré dans la culture, cet acte apparaît d’autant plus abject. Comme l’a résumé Gilles Pennelle : « Ceux qui ont fait cela sont des barbares. »
Une enquête pour identifier les coupables
Si la sépulture du fondateur du Front national avait fait l’objet d’une surveillance lors des jours suivant son inhumation, celle-ci avait été progressivement allégée. Aujourd’hui, face à l’ampleur des dégradations, la préfecture annonce une réactivation du dispositif de sécurité avec une alternance de patrouilles statiques et dynamiques autour du cimetière.
Reste à savoir qui sont les auteurs de cette infamie. Était-ce un acte commandité ? Un geste isolé de fanatiques aveuglés par la haine de l’extrême gauche, en roue libre car sentant le vent tourner ? L’enquête devra le déterminer. Une chose est sûre : profaner une tombe, c’est s’attaquer à l’ordre le plus fondamental d’une société civilisée.
Le respect des morts n’est pas négociable. Ceux qui violent cette règle sacrée se placent hors de l’humanité.
La profanation de la tombe de Jean-Marie Le Pen est un acte odieux qui contrevient au respect des morts indissociable de la culture bretonne. Elle porte la marque de l'ultra-gauche, la même qui a profané la tombe de l'Abbé Perrot à Skrignag et incendié la chapelle adjacente. pic.twitter.com/7HpqIVeqSY
— Parti National Breton – Strollad Broadel Breizh (@pnbsbb) January 31, 2025
Crédit photo : Marie-Caroline Le Pen
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