À peine revenu à la Maison-Blanche, Donald Trump a signé un décret exécutif visant à lutter contre l’antisémitisme aux États-Unis, et plus particulièrement dans les universités. Ce texte, signé le 29 janvier 2025, permet notamment d’expulser les étudiants étrangers qui afficheraient un soutien aux organisations terroristes comme le Hamas, responsable de l’attaque meurtrière du 7 octobre 2023 contre Israël.
Un durcissement de la politique migratoire face aux manifestations pro-Hamas
Depuis l’attaque terroriste d’octobre 2023,le climat sur les campus américains s’est tendu. Selon la Maison-Blanche, des manifestations pro-Hamas ont dégénéré en violences, intimidations et actes de vandalisme, visant particulièrement les étudiants juifs.
Le décret signé par Donald Trump autorise désormais l’administration américaine à révoquer les visas d’étudiants étrangers impliqués dans ces manifestations et à les expulser du territoire. « À tous les étrangers résidant aux États-Unis qui ont rejoint ces manifestations pro-jihadistes, nous vous mettons en garde : en 2025, nous vous retrouverons et nous vous expulserons », a déclaré Trump dans un communiqué officiel.
Le président a également affirmé qu’il mettrait fin aux visas étudiants de tous ceux qui affichent publiquement leur soutien au Hamas, affirmant que les universités américaines sont gangrenées par un radicalisme inédit.
Selon Hillel International, une organisation qui soutient les étudiants juifs, pas moins de 1 039 actes antisémites ont été recensés sur les campus américains au cours de l’année universitaire 2024-2025. Un chiffre en forte augmentation par rapport aux 135 incidents recensés entre juillet et décembre 2022.
De son côté, l’Anti-Defamation League (ADL), qui lutte contre l’antisémitisme, rapporte que plus de 10 000 actes antisémites ont été recensés entre octobre 2023 et septembre 2024, soit une hausse de 200 % par rapport à l’année précédente.
Face à cette explosion des actes antisémites, Sarah Stern, présidente de l’organisation Endowment for Middle East Truth, a salué cette décision : « De nombreux étudiants juifs sont contraints de cacher leur identité. Personne ne devrait avoir à dissimuler qui il est par peur de représailles ».
Un décret contesté par des organisations musulmanes
Sans surprise, ce décret présidentiel a suscité des réactions vives. Le Conseil des Relations Américano-Islamiques (CAIR) a dénoncé une atteinte à la liberté d’expression garantie par le Premier Amendement de la Constitution américaine.
« La liberté d’expression est un pilier fondamental de notre Constitution, qu’aucun président ne peut effacer par un simple décret », a déclaré le CAIR dans un communiqué.
Ce n’est pas la première fois que Donald Trump prend une décision forte sur cette question. En décembre 2019, lors de son premier mandat, il avait déjà signé un décret étendant le Civil Rights Act de 1964 aux Juifs, empêchant ainsi toute discrimination fondée sur l’origine nationale, la couleur de peau ou la race dans les universités américaines.
En 2024, lors de sa campagne présidentielle, Trump avait promis de protéger les Américains juifs. « Mon engagement envers les Juifs d’Amérique est clair : avec votre vote, je serai votre défenseur, votre protecteur, et le meilleur allié que vous ayez jamais eu à la Maison-Blanche », avait-il déclaré.
Un durcissement de la politique migratoire et sécuritaire
Dès son retour au pouvoir, Donald Trump a immédiatement pris des mesures pour renforcer la sécurité nationale. Le 20 janvier 2025, il avait déjà signé un décret intitulé « Protéger les États-Unis contre les terroristes étrangers et autres menaces à la sécurité publique ». Ce texte ordonne à son administration d’examiner toutes les actions possibles pour prévenir toute infiltration terroriste sur le sol américain, y compris en sanctionnant ceux qui apportent un soutien, même indirect, aux groupes terroristes.
Dans un contexte international marqué par la guerre entre Israël et le Hamas, la montée de l’antisémitisme inquiète les autorités américaines. Donald Trump, fidèle à son style direct et intransigeant, entend protéger la communauté juive des États-Unis en frappant fort contre les manifestants pro-Hamas et les dérives radicales.
Illustration : DR
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7 réponses à “États-Unis : Donald Trump signe un décret contre l’antisémitisme sur les campus universitaires”
En France de telles lois, c’est pour quand? Alors qu’on constate au sein même de l’Assemblée les prises de position des LFI allant même jusqu’à y introduire un drapeau palestinien…
Tout ce que l’on peut dire, c’est que lui au moins « il en a dans le pantalon ! ».
Et quand on juge et regarde la France et ses dirigeants, cela fait sourire …
C’est bien une raison de plus pour que je sois apolitique !
@ Dany
Tant qu’on appelle pas au meurte ou à la violence, on doit pouvoir manifester et prendre des positions politiques.
Sa femme doit être contente, car des balloches, il en a!!!
Trump ne perd pas de temps en palabres comme c’est la règle dans notre france de dégonflés.
Déjà, il a prévu de réactiver le camp de cantanamo en créant 30 000 places de prison pour les clandestins violents ou pas qui refusent le retour à leur pays…evidemment, toutes les assos de bienfaisance de défense des hors la loi ‘Amnesty international, LDH, ONG diverses…hurlent à la dictature…Trump s’en fout…cause toujours.
N’est-il pas possible de faire de même dans notre pays des Droits (des loubards) en activant un camp semblable en Guyane ou mieux aux Iles Kerguelen ?
Ah ben, vous comprenez nous dit notre humaniste Bayrou, c’est compliqué, il a un tas d’obstacles législatifs, judiciaires, réglementaires, administratifs sans compter ONG et autres résistances à surmonter…Cà va bien prendre 3 ans !
Ah, un complémént…Pour ceux qui n’aiment pas les américiains, ils peuvent opter pour la solution à la Russe qui a toute compétence pour « soigner » ses délinquants, hommes ou femmes dans des dizaines de camps de « rééducation » sises en Sibérie, où sans violences, ils sont soumis à une discipline militaire dans des sortes de casernes où d’ailleurs ils ne manquent de rien sauf de liberté évidemment.
L’Italie délègue bien la « gestion » de ses clandestins à l’Albanie, pourquoi la France ne la confierait pas à la Russie…Elle sait faire, et en plus elle a de la place.