Après les nouveaux épisodes d’agressions sexuelles du jour de l’an à Milan, liées à la pratique du taharrush gamea, locution arabe signifiant « harcèlement collectif » que nous avions décrit ici – la Lega entend porter le problème devant le Parlement européen et faire passer une nouvelle loi dans le système juridique national. On entend déjà la levée de boucliers des magistrats.
Au moins douze jeunes femmes ont porté plainte pour des agressions sexuelles subies sur la place du Dôme durant la nuit de la Saint Sylvestre. La dernière nuit de la Saint Sylvestre, pourrait-on ajouter, puisque les abus ont lieu chaque année et dans plusieurs villes du continent. À chaque fois, c’est le même procédé : des filles sont encerclées, isolées, par une foule d’hommes qui les agressent sexuellement, déchirent leurs vêtements et dans les cas les plus extrêmes les violent. La matrice culturelle arabo-musulmane de cette brutalité est clairement identifiée – il s’agit d’humilier la femme qui sort librement dans l’espace public -, et les individus arrêtés sont tous d’origine étrangère, nord-africaine, pakistanaise ou indienne. (1)
Face à ce phénomène qui se diffuse dangereusement, la Lega, le parti de Matteo Salvini, entend légiférer. Il s’agit d’introduire dans le système juridique italien le « délit de violence sexuelle collective lors d’événements de masse, de manifestations publiques, dans un lieu public ou ouvert au public« .
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C’est le Général Roberto Vannacci, député européen de la Lega qui nous l’annonce avec un message clair sur les réseaux sociaux :
Les dramatiques et inacceptables violences du Nouvel An sur la place du Dôme à Milan, où des femmes ont été encerclées et abusées par des groupes organisés, doivent faire réfléchir. Nous ne pouvons plus accepter que de tels incidents se produisent dans notre pays.
Pour cela, la Ligue propose le délit de harcèlement islamique, un signal fort pour combattre des pratiques aberrantes comme le taharrush gamea, déjà documentées dans le passé et qui ne doivent plus avoir de place en Italie.
Nous avons également réaffirmé la nécessité d’interdire la burqa dans les écoles et les bâtiments publics, pour garantir la transparence, la sécurité et le respect de nos lois et de nos valeurs.
Il n’y a pas de tolérance pour ceux qui ne respectent pas les femmes, la liberté et la dignité. Notre culture est fondée sur l’égalité entre les hommes et les femmes et la protection des plus fragiles, et ceux qui vivent ici doivent accepter et respecter ces principes.
L’introduction de ce délit de harcèlement dans l’ordre juridique italien fait partie d’une série de mesures plus vastes ayant pour objet de réduire la visibilité de l’Islam dans l’espace public. Le port du voile devrait être limité à la sphère privée et à la fréquentation des lieux de culte. De jolis mots qui relèvent pourtant d’une hypocrisie crasse : à partir du moment où l’on accepte la présence de millions de musulmans sur notre sol, qu’ils soient visibles ou non ne devrait pas représenter un problème.
Mais que les ennemis des peuples autochtones se rassurent, la chose a peu de chances de passer, les magistrats nationaux et la Cour Européenne des Droits de l’Homme représentant autant d’obstacles insurmontables aux couards qui nous gouvernent. Même quand les effets d’annonces semblent plus que justifiés…
En l’absence d’une classe politique résolue à prendre à bras-le-corps les problèmes de l’islamisation galopante et de l’insécurité, les jeunes et les moins jeunes doivent prendre la mesure des dangers de notre nouvelle réalité. Et réinvestir la rue.
Audrey D’Aguanno
(1) Que cet usage aberrant du taharrush gamea soit d’origine arabe pré-islamique ou musulmane, d’origine culturelle ou religieuse, que les femmes soient respectées ou pas dans le Coran, sont autant de débats qui ne nous regardent pas. Un arbre est jugé à ses fruits.
Illustration : DR
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