La mairie de Paris nous avait déjà habitué au grotesque et poursuit sur sa lancée, mais cette fois sur un sujet d’une autre gravité.
Le contexte sécuritaire de la capitale est actuellement marqué par l’agression mortelle d’Elias, âgé de 14 ans, survenue le 24 janvier dans le 14e arrondissement. Une enquête pour extorsion suivie de mort a été ouverte alors que la victime avait refusé de donner son portable. Deux suspects déjà connus de la justice ont été interpellés puis placés en garde à vue.
À leur sujet, le journal Valeurs actuelles a indiqué quelques précisions le 29 janvier : « Reconnus par des témoins et identifiés par la police, les deux mineurs ont été signalés comme suit, selon nos informations, pour celui de 16 ans : 1,80 m environ, de forte corpulence, de « type africain », cheveux « courts crépus », portant un bas et un haut de jogging noir, des baskets noires et un blouson sans manches noir ; et pour celui de 17 ans : 1,75 m environ, de corpulence mince, de « type antillais », cheveux « dread court », portant un bas de jogging noir, des baskets noires, un haut noir et un blouson à capuche fourré noir. »
De son côté, trois jours après cette agression mortelle, la mairie de Paris a dévoilé un « plan couteaux » afin de « limiter les rixes entre jeunes dans la capitale », selon les mots de France bleu Paris-Ile de France. Il s’agirait d’un « hasard du calendrier » alors que le plan en question ferait partie d’une stratégie plus large intitulée « Stratégie parisienne de prévention des rixes » et initiée en 2021. Selon les chiffres de la Ville de Paris, les rixes avec arme blanche se seraient multipliées ces derniers temps.
Nicolas Nordman, adjoint à la mairie de Paris chargé de la prévention, de la sécurité et de la police municipale, a détaillé auprès de France Inter le contenu du plan : prévention, formation et présence sur le terrain. « L’idée est de dire que porter une arme blanche est dangereux et que c’est interdit d’avoir un couteau dans son cartable », a expliqué l’élu, le plus sérieusement du monde…
D’autre part, Nicolas Nordman a également fait savoir que la Ville de Paris envisageait de mettre en place « des interventions en milieu scolaire, principalement dans les collèges », « une présence et des interventions dans la rue, avec par exemple des éducateurs spécialisés et nos médiateurs de la Ville qui vont aller à la rencontre des jeunes aux sorties des établissements scolaires pour discuter avec eux et leur faire passer ces messages ».
Autant d’initiatives à l’efficacité plus que douteuse mais dont le coût sera, lui, certain pour les contribuables. La mairie de Paris envisage aussi de former des « médiateurs » « au contact des jeunes ». Médiateurs dont le nombre sera ensuite doublé sur le terrain, notamment autour des établissements scolaires et des centres sportifs. Au total, une centaine d’agents payés par des fonds publics auront donc pour mission d’expliquer aux jeunes que de donner des coups de couteau, c’est mal…
Enfin, le directeur de la police municipale de Paris ne manque pas lui non plus d’imagination pour lutter contre les agressions par arme blanche : « Nous avons des flyers que nous distribuons à la sortie des collèges où nous expliquons aux élèves qu’il ne faut pas prendre un couteau de sa cuisine et le mettre dans sa poche ».
Le directeur de la police municipale de Paris : « Nous avons des flyers que nous distribuons à la sortie des collèges où nous expliquons aux élèves qu’il ne faut pas prendre un couteau de sa cuisine et le mettre dans sa poche » pic.twitter.com/zKHCSjKGFf
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Si concours d’absurdité il y avait, les travaillistes britanniques donneraient cependant du fil à retordre aux élus gauchistes parisiens :
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