À Vienne, une maternelle fréquentée par les enfants des employés de l’Austrian Broadcasting Corporation se retrouve au centre d’une controverse après l’exclusion de deux enfants dont les parents ont critiqué des affiches jugées inappropriées pour un environnement scolaire. Cette affaire relance le débat sur la sexualisation précoce dans les écoles et la liberté éducative des familles.
Des affiches au contenu scandaleux
Tout commence lorsque des parents inscrivent leurs enfants dans une maternelle gérée par Kinder in Wien (KiWi), l’un des principaux opérateurs de structures éducatives de la capitale autrichienne. Leur fils de quatre ans leur rapporte avoir vu des images troublantes accrochées aux murs de sa classe. Intrigué, le père se rend sur place et découvre une affiche montrant des corps nus, y compris ceux de personnes transgenres, accompagnée du texte : « Corps nus et sans artifices : vulve, pénis, seins, fesses. Tu décides toi-même ! Les corps sont cool ! »
Parmi les illustrations, certaines représentent des adultes et des enfants dans des situations qui ont alarmé les parents, notamment une image d’un homme obèse sous la douche avec un garçon, et une autre d’enfants nus accompagnés d’un adulte.
Une plainte qui coûte cher
Les parents, normalement constitués et estimant que ces images ne conviennent pas à de jeunes enfants, demandent leur retrait. En réponse, la direction de la maternelle convoque le couple pour une discussion avec Thomas-Peter Gerold-Siegl, directeur de KiWi. Ce dernier défend l’affiche en affirmant qu’elle vise à promouvoir l’acceptation de soi et la diversité, et insiste sur la nécessité d’une éducation sexuelle dès l’âge de 1 an.
Peu après cette réunion, la maternelle révoque l’inscription des deux enfants, excluant par la même occasion la famille de toutes les structures éducatives gérées par KiWi, soit près de 93 établissements à Vienne. Les parents dénoncent une sanction injuste : « Nous avons simplement exprimé une critique légitime contre des pratiques que nous considérons inappropriées pour de jeunes enfants. »
Un livre au cœur de la controverse
L’affiche provient d’un ouvrage intitulé Bodies Are Cool de l’Américaine Tyler Feder. Ce livre, destiné officiellement à « promouvoir la diversité des corps et l’acceptation de soi » est utilisé comme outil pédagogique dans plusieurs établissements. Curieusement, les illustrations les plus controversées, présentes dans la version allemande, ont été retirées de l’édition américaine, soulevant des questions sur les intentions éducatives réelles.
La couverture du livre représente un transgenre avec des cicatrices de mastectomie et une barbe, tandis que l’homme transidentifié nu avec des seins est représenté avec un drapeau trans tatoué en forme de cœur. Comme Reduxx l’a déjà signalé, le drapeau rose-bleu-blanc a été conçu par le fétichiste du travestissement Robert Hogge, qui a écrit une histoire sur le mariage avec une petite fille qui ne vieillit pas.
La polémique a rapidement atteint la sphère politique. Dominik Nepp, président du Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ), a exigé le retrait des financements publics de la maternelle et une enquête sur les pratiques de l’organisme KiWi. Dans un communiqué, il s’insurge : « Il est inacceptable que des parents soient sanctionnés pour avoir protégé leurs enfants de contenus inadaptés. »
De son côté, Thomas-Peter Gerold-Siegl maintient que l’affiche et les approches éducatives mises en œuvre visent à développer chez les enfants une compréhension des notions de diversité et de respect des différences.
Cette affaire met en lumière un débat plus large sur l’éducation sexuelle dans les établissements scolaires. Dans une publication récente, KiWi affirme que « les enfants naissent en tant qu’êtres sexuels, et leur identité se construit dès la naissance. » Cette déclaration, qui choque certains parents, reflète une approche éducative fondée sur des théories gauchistes qui gangrènent littéralement le monde scolaire en Europe de l’Ouest.
De nombreux critiques dénoncent une tentative d’instrumentalisation idéologique des enfants, en contradiction avec leur besoin fondamental de protection et d’innocence. Pour ces observateurs, de telles initiatives relèvent davantage de l’endoctrinement que de l’éducation, en exposant les plus jeunes à des thématiques qui n’ont rien à voir avec leur développement naturel.
Face à cette dynamique, il est essentiel que les familles s’organisent pour contrer ces dérives. Comme l’a souligné un observateur autrichien, « ce n’est qu’en exerçant une vigilance constante et en dénonçant publiquement ces abus que nous pourrons préserver nos enfants des excès idéologiques. »
Cette affaire est le reflet d’un problème plus vaste : la dérive d’un système éducatif censé transmettre des savoirs fondamentaux et qui devient parfois un terrain d’expérimentation idéologique. En voulant imposer une vision progressiste à tout prix, certains acteurs risquent d’éroder la confiance des familles dans les institutions scolaires.
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7 réponses à “Autriche : Polémique autour d’affiches sexuelles dans une maternelle – deux enfants exclus”
Bien joué, ces parents ont attiré l’attention de l’extrême droite qui actuellement au pouvoir .
Espérons fera le ménage dans ce système d’éducation bien trop woke
Il y a un passage dans les évangiles qui dit qu’il vaut mieux aux gens qui scandalisent les enfants de se jeter à l’eau avec une meule au cou.
Je suis bien d’accord avec Dominik Nepp !
scandaleux de mettre ça dans une école . le systeme protege cela en plus voire le promeut
Ces images, qui ne sont pas sexuelles mais anatomiques, nous apprennent surtout que la moitié de la population viennoise est d’origine africaine. Cela tranche sur la belle saison des bals viennois évoquée hier (« la saison des bals à Vienne sous la menace de l’Etat islamique »)…
C’est une promotion toujours rampante de la pédo-criminalité.
Tous les parents du bon sens doivent être vigilants et condamner haut et fort.
dès l’age d’un an !!! on croit rêver, ne serait qu’un sentiment de pédocriminalité…