Les violences en milieu hospitalier ont atteint un nouveau sommet dimanche 26 janvier, lorsque les urgences de l’hôpital du Scorff, à Lorient, ont été le théâtre d’une altercation d’une rare intensité comme le rapporte le Télégramme. Six policiers dépêchés sur place pour sécuriser l’établissement ont été blessés dans l’exercice de leurs fonctions, tandis que deux soignants étaient victimes d’agressions.
Une intervention qui dégénère
Peu après 21 heures, un groupe d’une quinzaine de personnes, comprenant hommes, femmes et enfants, s’est présenté aux urgences adultes de l’hôpital du Scorff, accompagnant un proche. La tension est rapidement montée entre certains membres du groupe et le personnel soignant, donnant lieu à des agressions physiques et verbales. Face à cette escalade, les soignants ont fait appel à la police.
Dès l’arrivée du premier équipage, la situation s’est avérée chaotique. Un individu alcoolisé s’en est pris aux agents, provoquant une confrontation. Les renforts, composés de police secours et de la brigade anticriminalité (Bac), ont été dépêchés sur place pour rétablir l’ordre. Mais l’intervention a tourné au quasi-affrontement, impliquant plusieurs personnes du groupe. Des coups de poing ont été échangés, un policier a été violemment poussé à terre, se blessant à l’épaule. Au total, les six policiers blessés ont chacun reçu entre deux et quatre jours d’incapacité temporaire de travail (ITT).
Des interpellations et une enquête ouverte
Deux individus ont été interpellés sur les lieux et placés en garde à vue au commissariat de Lorient. Une enquête est en cours pour faire la lumière sur les responsabilités et déterminer les circonstances exactes de ces violences. Par ailleurs, la direction de l’hôpital a annoncé son intention de déposer plainte et a fermement condamné ces actes, qualifiés d’« inadmissibles ».
Cet épisode met une nouvelle fois en lumière les violences récurrentes auxquelles sont confrontés policiers et soignants dans l’exercice de leurs missions.
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7 réponses à “Lorient : une nuit de violences aux urgences, six policiers blessés”
« Confrontation », dites-vous ? Ne serait-ce pas plutôt : « affrontement » dans ce cas-là (de Milan), mais je peux me tromper ? Je suis méfiant car il est de plus en plus fréquent de trouver dans la presse des américanismes ou des faux amis engendrant des confusions ou des contre-sens. Est-ce que les correcteurs seraient devenus rares ou peu compétents ? Sont-ils, à l’évidence, contaminés par des « media de grand chemin », comme dirait M. Le Gallou qui, au demeurant, y va souvent de ses « alternatives » et de ses « media alternatifs » (sic), parmi les pires termes d’une sorte de « novlangue » substituée progressivement et insidieusement au bon français.
« Un groupe d’une quinzaine de personnes, comprenant hommes, femmes et enfants, s’est présenté aux urgences adultes de l’hôpital du Scorff, accompagnant un proche. »
Quinze persones pour accompagner un proche ? Ces gens appartiennent-ils à une communauté bien connue, constituée de parents, frères et soeurs (nombreux), cousins (nombreux), beaux-frères et belles soeurs (nombreux), vivant tous ensemble dans des endroits où il y a relativement de surface disponible ?
J’ai l’impression que ce ne sont ni des Français de souche ni des immigrés ni des migrants.
Attendons des compléments d’information.
Il arrive effectivement qu’on doive aller aux urgences. Dans la vie quotidienne, toutes sortes d’accidents peuvent se produire.
On peut avoir une intoxication alimentaire, une baisse de tension subite, se faire mal au dos en jardinant, etc. On peut aussi perdre un doigt en coupant des câbles en cuivre.
A Laval les petits fonctionnaires de ce machin: « ARS » ont supprimé un poste de médecin au SMUR
Et après c’est de la faute de la grippe …. des incivilités ….
Les mêmes génies politiques viennent de se rendre compte que rajouter une quatrième année d’internat pour les généralistes va être très problématique ….. où sont les maitres de stage expérimentés pour enseigner puisqu’ils sont tous partis en retraite …
Qui a dit: « GOUVERNER C’EST PEVOIR » ????????????
la grande lâcheté du nombre face à des soignants exposés et démunis pour gérer cette violence ordinaire et culturelle de ces communautés qui ne respectent rien de ce qui n’est pas de leur sérail.
l’hopital doit être un « sanctuaire », respecté et protégé par tous.
je laisserais à leur agonie ceux qui ne le respecte pas
La méthode est celle utilisée par une certaine communauté dont je tairais le nom mais qui est sédentaire où non .
Ne vous fatiguez pas ce sont tout simplement des « gens du voyage », des spécialistes du pillage de châteaux et d’églises, ils ne respectent rien tant que l’Etat ne sévira pas.