Après le Qatargate, un nouveau scandale éclate à Bruxelles : le Greengate. Cette fois, ce ne sont pas des puissances étrangères, mais la Commission européenne elle-même qui est accusée d’avoir financé des ONG environnementales pour influencer les eurodéputés et promouvoir le Pacte vert. Ces révélations, issues d’enquêtes journalistiques et de déclarations parlementaires, remettent en question le fonctionnement démocratique des institutions européennes.
Le Pacte vert : une ambition controversée
Depuis 2019, le Green Deal ou Pacte vert européen est présenté comme un plan ambitieux visant à atteindre la neutralité carbone en 2050. Il impose des réglementations strictes aux secteurs clés comme l’agriculture, l’industrie et les transports. Ces mesures ont cependant suscité des critiques croissantes, notamment en raison de leur impact sur la compétitivité européenne face à des économies moins réglementées comme celles de la Chine ou des États-Unis.
La révélation d’un financement controversé par la Commission européenne pour soutenir ce projet suscite un vif débat. Des ONG auraient perçu des fonds publics pour exercer un lobbying direct auprès des députés européens, allant à l’encontre des principes de transparence et de séparation des pouvoirs.
Le commissaire européen au Budget, Piotr Serafin, a confirmé devant le Parlement européen que des contrats liaient certaines ONG à des objectifs explicites de lobbying. Ces accusations visent notamment le Bureau européen de l’environnement (EEB) et d’autres organisations bénéficiant de subventions de programmes comme LIFE. Ces contrats incluraient des instructions détaillées pour cibler des eurodéputés et influencer leur vote sur des lois du Pacte vert, notamment celles liées à la restauration de la nature.
« C’est un système de lobbying fantôme qui sape la confiance dans nos institutions », a déclaré Dirk Gotink, eurodéputé néerlandais du PPE. Cette pratique met en lumière un détournement des fonds publics européens, initialement destinés à des projets environnementaux, pour servir des objectifs politiques.
Les critiques ne se limitent pas au financement opaque des ONG. Les élus de droite et du centre dénoncent également les conséquences économiques du Pacte vert. « Pendant que les États-Unis investissent dans l’exploration spatiale, l’Europe finance des ONG pour étrangler nos entreprises », a déclaré Céline Imart, eurodéputée française. Le programme, bien qu’ambitieux, est accusé d’aggraver la crise industrielle européenne en imposant des normes environnementales draconiennes sans garanties équitables à l’échelle mondiale.
Une enquête en cours et des appels à la transparence
L’eurodéputée française Marion Maréchal (ECR) a saisi l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) et appelé à la création d’une commission d’enquête parlementaire. Elle exige des explications de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, sur l’utilisation des fonds publics dans ce système de lobbying.
En parallèle, des voix s’élèvent pour réformer les mécanismes de financement des ONG. Selon certains élus, il est urgent de mettre en place des critères plus stricts pour garantir que l’argent public ne soit pas utilisé pour manipuler les processus décisionnels.
Le Greengate révèle des dysfonctionnements majeurs dans les rouages de l’Union européenne. Si des réformes ne sont pas engagées rapidement pour restaurer la transparence et l’équité, ce scandale risque d’éroder encore davantage la confiance des citoyens dans les institutions européennes. Le débat sur le Pacte vert, loin de s’éteindre, pourrait être le catalyseur d’une réflexion plus large sur les priorités et la gouvernance de l’Europe.
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9 réponses à “Scandale du « Greengate » : quand la Commission Européenne aurait financé le lobbying pour imposer le Pacte vert”
Le Greengate ou mieux dit le Pacte Vert n’est qu’une salade bien européenne forte de ses (supposées) malversations sous la houlette de la perpétuelle Ursula von der Leyen, qui loin du Vert, tire à boulets Rouges sur quiconque qui la gêne concernant ses utilisations outrancières des fonds publics, et bien entendu, ce qui leur fait perdre de leur verdeur pour virer vers un cramoisi de mauvauis aloi.
La main mise du milliardaire mondialiste SOROS sur la CEDH n’est elle pas à elle seule le témoin d’une corruption évidente ? Cette Commission Européenne composée de personnages non élus s’est attribuée des pouvoirs exorbitants. C’est le règne du lobbying et d’une l’utilisation pas toujours justifiée d’énormes sommes prises sur nos impôts. Il est grand temps de renverser la table.
Ok avec Gai de Ropraz, sans compté que le 24 01 2025 la Hyène a signé un contrat avec mMderna sur 4 ans pour 176 millions de doses de vaccin contre la Covid, toute seule comme un grande ! quand va t’on l’emprisonner ! il n’est plus temps d’attendre ! Bill Gate est majoritaire chez Moderna !
Merci Gautier de partager nos emois,
Je me couche, il est 05H30 du matin (Je suis à Toronto), et la salade de Greengate (Car cela en est une…) ne m’empechera pas de fermer l’oeil !
GdR
Encore un scandale de plus et alors ? il va se passer quoi ? RIEN ! comme à chaque fois car les loups non élus ne se mangent pas entre eux et les moutons de contribuables continueront à se faire tondre jusqu’au sang !
FREXIT ! vite !
Les ONG malfaisantes grassement subventionnées par Sorros et d’autres devraient être dissoutes et poursuivies pour escroquerie, trahison, etc. La perte de compétences pour le nucléaire est le plus bel exemple français où une commission française a dans ses membres Greenpeace et un « délégué allemand », curieux non. Et nos gouvernements successifs laissent faire, trahison permanente de la France.Quand à la commission de l’UE ce ne sont que des escrocs soumis à ces mêmes ONG que le parlement ne cherche pas à contrôler.
DELENDA EST EUROPEA!
corruption ?