Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump s’est attaqué à l’immigration illégale avec un mélange de force et de théâtralité. Images chocs, annonces martiales et déploiements militaires ponctuent ses premières actions. Mais derrière cette communication bien huilée, les résultats restent modestes. Pour l’Europe, confrontée elle aussi à une pression migratoire sans précédent, ces événements doivent susciter une réflexion sérieuse, au-delà des slogans et des postures.
Une communication bien rodée
Les images diffusées par la Maison-Blanche, montrant des migrants illégaux enchaînés et escortés par des militaires vers un avion militaire, ne laissent rien au hasard. Elles visent à projeter une image de force et de détermination. Pourtant, ces opérations spectaculaires masquent une réalité décevante : seulement 80 migrants ont été expulsés vers le Guatemala lors d’une récente mission, un chiffre largement inférieur aux attentes et loin des promesses de Trump de « millions » de déportations.
Si la communication est efficace, la réalité des chiffres révèle des limites structurelles : une bureaucratie américaine incapable de soutenir le rythme annoncé, des infrastructures inadéquates, et une dépendance aux coopérations internationales parfois défaillantes, notamment avec le Mexique.
Un climat de peur dans les communautés migrantes
Malgré ces résultats limités, l’impact psychologique sur les populations migrantes est réel. En Floride, comme ailleurs aux États-Unis, de nombreux clandestins se terrent chez eux, redoutant les descentes des agents de l’immigration. Dans les zones agricoles ou industrielles, les rumeurs d’arrestations massives se propagent, amplifiant la peur.
Même au-delà des frontières américaines, cette stratégie se fait sentir. Des villes frontalières mexicaines, comme Nogales, se préparent à accueillir les migrants expulsés, tandis que des camps de fortune se multiplient. Trump semble avoir réussi à exporter la pression migratoire sur ses voisins, mais à quel prix ?
Une leçon pour l’Europe
Pour l’Europe, qui fait face à des flux migratoires constants et croissants, ces événements offrent des enseignements importants. Tout d’abord, ils montrent qu’une politique migratoire basée sur la seule communication ne suffit pas. Les coups d’éclat médiatiques comme ceux du ministre de l’intérieur Bruno Retailleau ne compensent pas des failles structurelles ou une absence de vision à long terme.
L’Europe, cependant, est dans une position encore plus précaire que les États-Unis. En l’absence d’une véritable coordination entre les États membres, les frontières extérieures sont régulièrement débordées, comme en témoignent les récentes crises à Lampedusa ou dans les Balkans. De plus, les politiques actuelles, souvent dictées par des préoccupations humanitaires ou et à la pression idéologique de la gauche, peinent à répondre à l’ampleur du défi.
Enfin, la question de la souveraineté demeure centrale. Si les États-Unis, avec leurs moyens colossaux, peinent à reprendre le contrôle, comment l’Europe, fragmentée et souvent divisée, pourrait-elle y parvenir sans un changement de cap radical ?
Une perspective à méditer
L’immigration illégale, qu’elle soit aux États-Unis ou en Europe, pose des défis complexes qui ne peuvent être résolus par de simples coups de communication. Si l’administration Trump montre une volonté affichée de s’attaquer au problème, les résultats restent pour l’instant mitigés, illustrant à quel point cette question exige des ressources, une stratégie claire et une coopération internationale solide.
Pour l’Europe, ces leçons ne doivent pas être ignorées. Plus que jamais, la pression migratoire nécessite des réponses cohérentes et efficaces, basées sur une gestion rigoureuse des frontières et une politique claire en matière de retours. Les conséquences d’une inaction ou d’un immobilisme idéologique seraient lourdes, tant sur le plan démographique que sécuritaire.
Si l’Amérique offre aujourd’hui une mise en scène, l’Europe ne peut se permettre de tomber dans l’inaction. Il ne s’agit pas d’imiter Trump, mais d’apprendre de ses erreurs et de ses limites pour mieux répondre à un défi qui ne fait que grandir.
Balbino Katz
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6 réponses à “Trump, l’immigration illégale et la mise en scène : un avertissement pour l’Europe”
(Mr Mme) Balbino Katz, je pense que vous devriez lire les infos americaines sur des sites tel que « The Gateway Pundit » ou de suivre Tucker Carlson sur X au lieu de raconter n’importe quoi. Trump a fait renvoyer 250 colombiens dans leur pays qui a interdit l’atterrissage des anvions US. Un coup de telephone plus tard, le president colombien Petro s’est mis a genou. ICE, l’organisme qui recherche les migrants illegaux a retrouve 80 000 enfants sur les 350 000 perdus par biden. En outre je rappelle qu’il n’est a la Maison Blanche que depuis 7 jours. Un peu de raison et de logique je prie.
Bien dit Mr Georges S ! Mr Balbino Katz est un prêcheur du » y’a qu’à , faut qu’on » , adepte de la gesticulation oratoire sans suggérer la plus petite des solutions à cet infernal problème migratoire !!!
Il y a la volonté, c’est certains, mais attendons quelques mois jusqu’où ça ira !
Monsieur Georges S, votre rappel à l’ordre et au bon sens est pertinent. Mais vous perdez votre temps en essayant d’instruire un « journaliste » dont la hauteur de pensée consiste à réduire la politique migratoire de Trump à de « simples coups de communication ». Ou qui nous assène sur un ton docte une philosophie politique de haute tenue et d’originalité quasi-révolutionnaire : » la pression migratoire nécessite des réponses cohérentes et efficaces, basées sur une gestion rigoureuse des frontières et une politique claire en matière de retours ». Trump, Retailleau ou Reconquête vont sûrement être sidérés…
Je ne suis pas du tout d’accord avec Balbino Katz qui apparait en tant que « baratineur »…
Avec un rien de volonté, on adapte une législation forte et convaincante, et on expulse en toute légalité les illegaux. C’est idiot à dire, mais c’est une réalité évidente.
Et de toutes manières, on sera obligés, d’une façon ou d’une autre, à prendre des mesures drastiques.
Autrement, l’évidence est là : C’est la mort d’un pays, c’est la disparition de la race blanche.
Gautier pourquoi ce defaitisme? Les americains ne pensent pas de la meme facon que les francais. Prenez par exemple la citation: « Every cloud has a silver lining ». Elle est quasiment intraduisible. Chaque nuage a sa bordure d’argent. En francais cela ne veut rien dire mais aux USA, cela veut dire que meme dans les situations les plus noires, il reste un element qui rend l’esperance possible. Apprenez l’esperance, la priere est un bon debut. Je recommande un vieux livre que les francais de toute age devraient lire. Ecrit par Roger De Lafforest, L’Arme Absolu: La Priere est un bon debut.
Résumé
La prière est un acte »magique » : Magie Blanche, cela s’entend ! Aux demandeurs que nous sommes tous, quand nous sommes confrontés aux épreuves de la vie, je voudrais préciser les pratiques à mettre en oeuvre pour être exaucés, ou du moins pour avoir de meilleures chances de l’être. Quoi qu’il en soit, si vous voulez bien continuer cette lecture, vous découvrirez comment j’ai découvert peu à peu l’efficacité de la prière, en m’adressant directement aux Forces Supérieures, quel que soit le nom qu’on leur donne selon notre culture.