Le nouveau plan démographique de la Commission européenne, présenté par Dubravka Šuica, est vivement critiqué par les eurodéputés conservateurs. Ces derniers accusent l’Union de privilégier l’immigration au détriment des politiques familiales nécessaires pour sauvegarder l’identité culturelle européenne.
Une « boîte à outils démographique » contestée
Mercredi, la commissaire européenne Dubravka Šuica a présenté le Demography Toolbox, une initiative visant à répondre au vieillissement de la population et à la baisse des taux de natalité en Europe. Parmi ses propositions :
- Encourager l’immigration légale de main-d’œuvre hautement qualifiée.
- Développer des infrastructures pour faciliter le retour des mères sur le marché du travail.
- Requalifier les jeunes diplômés dans des secteurs en tension.
- Permettre aux seniors de travailler plus longtemps grâce à des horaires flexibles.
En bonne esclavagiste, Šuica a qualifié les pays africains de « réservoir démographique » pour l’Europe, une déclaration qui a suscité de vives réactions.
Julien Sanchez, eurodéputé du Rassemblement National (RN), a dénoncé une vision purement économique du problème démographique européen : « L’Europe est réduite à un marché. L’immigration n’est pas une solution durable. Nous devons préserver l’identité européenne. »
D’autres députés conservateurs, comme Silvia Sardone (Lega, Italie), ont pointé du doigt l’islamisation croissante de certaines villes européennes. « Notre culture chrétienne est remplacée. C’est un cauchemar auquel nous ne faisons rien. »
Le modèle hongrois comme solution
Plusieurs députés ont proposé des alternatives, citant notamment le modèle familial hongrois. Ce système inclut :
- Des prêts avantageux pour les jeunes familles, convertis en subventions après la naissance d’enfants.
- Des exonérations fiscales pour les mères de familles nombreuses et les jeunes de moins de 25 ans.
- Des aides énergétiques et des logements accessibles pour encourager les naissances.
Pál Szekeres, député hongrois du parti Fidesz, a souligné que ces politiques ont permis d’augmenter la natalité en Hongrie tout en réduisant la dépendance à l’immigration.
Les critiques ne se sont pas limitées à des solutions pratiques. Zsuzsanna Borvendég (Our Homeland) a dénoncé une « société de consommation » qui place la liberté individuelle au-dessus du bien commun : « Le remplacement de population doit cesser. Nous devons promouvoir le modèle familial traditionnel, source de bonheur individuel et de stabilité sociale. »
Elle a également fustigé la « propagande de genre » et les politiques favorisant les mariages homosexuels au détriment des familles traditionnelles.
Une polarisation grandissante
Face aux critiques des conservateurs, certains eurodéputés de gauche ont accusé leurs collègues de discours de haine. João Oliveira (Parti communiste portugais) a rejeté ces propositions comme « xénophobes et irréalistes ». Cependant, des figures comme Mireia Borrás (VOX, Espagne) ont défendu une approche centrée sur le bon sens : « Nous ne sommes pas l’extrême droite, mais le parti du bon sens. Nous devons appeler les choses par leur nom. »
Le débat autour du Demography Toolbox révèle une fracture idéologique profonde au sein de l’Union européenne. D’un côté, des commissaires non élus, prônant l’immigration comme solution immédiate aux défis économiques ; de l’autre, des conservateurs et identitaires exigeant des politiques centrées sur les familles et le renforcement des identités nationales.
Alors que l’Europe fait face à une crise démographique sans précédent, les choix politiques pris aujourd’hui auront des conséquences majeures sur l’avenir du continent. Il va falloir que les peuples secouent leurs dirigeants pour qu’ils prennent les bonnes routes de l’avenir.
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5 réponses à “Démographie en Europe. La Commission Européenne veut donner priorité à l’immigration plutôt qu’à la famille”
Ah ! l’immigration …. Imaginez la France dans 5 ans, dans 10 ans, dans 20 ans…. avec 35 % des naissances d’origine extra-européenne + immigration massive extra-européenne imposée par Bruxelles + immigration clandestine + droit du sol + rapprochement familial . « Il faudra changer nos bonnes vieilles habitudes pour être acceptés par les nouveaux venus et leur très nombreuse progéniture ». suivant récit romantique à souhaits « les corps indécents ». Il faudra surtout raser les murs, se barricader, être toujours sur le qui-vive et veiller à ne pas perdre sa tête au coin d’une rue ! « Quel sera le sort des autochtones de souche chrétienne quand ils deviendront minoritaires sur les terres de leurs ancêtres ? » question récurrente sur toutes les lèvres d’ici quelques petites années comme l’explique très bien ce récit love story.
Incroyable !….
Décidément, il y aura toujours des imbéciles suicidaires, au nom d’une ideologie totalement dépassée, pour favoriser l’immigration au depends du Peuple national et prioritaire !!!
Et comme par hasard, ce sont toujours des gens de Gauche !!!…
Cherchez l’erreur !…
En Avril 2024 elle disait » Prérogative nationale, la politique familiale doit néanmoins faire partie des préoccupations de chaque échelon au sein de l’Europe. Vice-présidente de la Commission européenne, chargée de la démocratie et de la démographie, Dubravka Šuica, développe pour les AFC sa vision d’une politique familiale qui relève les défis de l’époque » QUE NE DITON PAS POUR AVOIR UN POSTE AUPRÈS DE SA GRANDE COPINE ! LA HYÈNE !!!!! au poteau avec sa copine !!!
Si en France on multiplie par trois le montant des allocations familiales pour les 3 premiers enfants
et rien pour les suivants nous règlerons le soucis de notre démographie.
Soyons fous et pas à moitié….
quittons l’Europe et faisons comme Javier …(ça fait des vers)