Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui semble ne pas être capable d’allouer des charters et d’expulser massivement des immigrés présents illégalement sur le territoire français, met en œuvre une nouvelle circulaire qui durcit les règles de régularisation des étrangers en situation irrégulière. Ce texte abroge la circulaire Valls de 2012 et marque un changement dans la politique migratoire, même si cela ressemble un peu à de la poudre aux yeux.
Un changement de philosophie
La nouvelle circulaire signée par Bruno Retailleau revoit profondément les conditions d’ »admission exceptionnelle au séjour » pour les étrangers sans papiers. Cette procédure, qui permettait chaque année à plus de 30 000 personnes d’être régularisées pour des motifs familiaux ou professionnels, est désormais recentrée sur son caractère « exceptionnel ».
Le ministre précise que cette voie « n’est pas la voie normale d’immigration » et demande aux préfets d’adopter une approche plus stricte. Parmi les changements notables, la durée de présence minimale en France pour prétendre à une régularisation passe de cinq ans à sept ans, constituant un « indice pertinent d’intégration ».
L’un des points clés de cette circulaire réside dans le renforcement des critères d’intégration. Désormais, tout demandeur devra signer un contrat d’engagement à respecter les principes de la République. À défaut, la demande sera jugée irrecevable.
La maîtrise de la langue française devient également un élément central. Les préfets sont invités à apprécier favorablement les dossiers comportant un diplôme français, une certification linguistique, ou tout autre preuve attestant d’une bonne connaissance de la langue.
Cette évolution tranche avec la circulaire Valls, qui adoptait une approche plus souple, en valorisant une « juste prise en compte des réalités humaines ».
Autre nouveauté : les étrangers faisant l’objet d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) ne pourront prétendre à une régularisation, sauf en cas d’éléments nouveaux. Avec l’allongement récent de la durée d’application des OQTF de un à trois ans, cette mesure devrait limiter encore davantage les possibilités de régularisation.
Ce durcissement intervient dans un contexte où la maîtrise des flux migratoires est affichée comme une priorité gouvernementale. En 2023, sur les 34 724 régularisations effectuées, près de 22 000 concernaient des motifs familiaux, 11 500 des motifs professionnels, et environ 1 000 des étudiants.
Le grand patronat, toujours avide de main d’oeuvre bon marché et à bas prix, souligne de son côté les besoins criants de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs en tension.
Si la circulaire Retailleau représente un durcissement notable, son impact juridique reste limité. Cela signifie que, malgré des directives plus strictes, les préfets conservent une latitude pour accorder des régularisations au cas par cas, notamment en présence d’éléments favorables comme une insertion professionnelle réussie ou un soutien communautaire fort. En France, la bureaucratie semble tellement forte, à l’instar de l’Union Soviétique, qu’il semble que toute décision radicale, salutaire pour les autochtones, soit impossible à prendre.
En comparaison, Donald Trump, après quelques jours de mandat en tant que nouveau président des USA, vient de lancer des réformes radicales sur l’immigration.
Une loi anti-immigration historique : la nouvelle offensive de Donald Trump
Le Congrès américain a adopté, en effet, une loi emblématique visant à durcir les mesures contre l’immigration clandestine. Le texte marque une inflexion majeure dans la politique migratoire des États-Unis et s’accompagne d’annonces chocs du président républicain.
Adoptée mercredi par la Chambre des représentants, la loi, surnommée Laken Riley Act, exige la détention automatique des migrants en situation irrégulière ayant été condamnés ou inculpés pour certains délits. Avec 263 votes pour, dont une quarantaine de démocrates, contre 156, ce texte bénéficie d’un soutien bipartisan limité mais significatif.
Donald Trump a salué l’adoption de cette loi, estimant qu’elle répond à une priorité de son mandat : expulser « des millions d’étrangers criminels ». La loi porte le nom de Laken Riley, une étudiante assassinée en février 2024 par un immigré vénézuélien en situation irrégulière. Cette affaire, exploitée lors de la campagne présidentielle, a cristallisé les débats sur les politiques migratoires jugées trop laxistes sous l’administration Biden.
En parallèle, Donald Trump a multiplié les annonces pour renforcer le contrôle des frontières et durcir les politiques migratoires :
- Renforcement militaire à la frontière mexicaine : 1 500 militaires supplémentaires seront déployés, s’ajoutant aux 2 000 déjà présents, pour ériger des barrières et accomplir des missions de surveillance.
- Suspension des demandes d’asile : Toutes les nouvelles demandes de réfugiés, y compris celles déjà acceptées, sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.
- Remise en question du droit du sol : Un décret signé par Trump attaque ce droit pourtant inscrit dans la Constitution américaine.
Ces mesures s’inscrivent dans une stratégie globale visant à réduire drastiquement les flux migratoires vers les États-Unis.
La France fait vraiment pâle figure en comparaion.
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4 réponses à “Immigration : A défaut de les expulser, Bruno Retailleau durcit les conditions de régularisation des migrants clandestins…pendant que Trump lance l’offensive anti-immigration”
C’est très bien ! mais une fois qu’ils sont là ? avec les associations et les islamo-gauchistes, et les ONG ! Et MICRON !!!! il ne faut pas qu’ils débarquent !
Tout ça , c’est du flan….il faut en expulser le maximum, ne pas les naturaliser , ne plus leur verser toutes les subventions , ne plus les héberger : que la vie en Franceleur devienne impossible ! et accessoirement sortir de toutes ces organisations internationales qui nous ruinent et nous enchainent :OTAN…UE…OMS…WEF….
Tout est dans l’adjectif « exceptionnel ». On a connu trop d’exceptionnel devenu la règle par facilité, par copinage, par idéologie… S’il suffit au clandestin de « signer un contrat d’engagement à respecter les principes de la République », on imagine assez bien l’efficacité de la procédure.
Le principe devrait être qu’un immigrant illégal ne peut tirer aucun avantage matériel de sa présence sur le territoire français : aucun droit à quoi que ce soit, pas de droit de détenir un compte en banque, de transférer de l’argent à l’étranger, etc. Corrélativement, l’administration ne devrait pas pouvoir déroger à ces règles.
Les « circulaires » ne servent à rien.
Jamais une circulaire n’a arrêté une meute d’envahisseurs.
Si le gouvernement actuel acte dans cette voie, d’évidence c’est foutu : La France sera encore et toujours envahie.