L’année 2024 s’est achevée sur une note sombre pour l’économie française, avec une hausse marquante des défaillances d’entreprises. Selon les données de la Banque de France, 65 764 sociétés ont fait faillite, une augmentation de 16,8 % par rapport à 2023. Cette vague, qui touche tous les secteurs, met en lumière une fragilité structurelle exacerbée par la conjoncture économique et la fin des mesures du « quoi qu’il en coûte ».
Le bâtiment en grande difficulté
Parmi les secteurs les plus touchés, la construction se distingue avec une hausse de 24,8 % des défaillances. En 2024, près de 7 700 chefs d’entreprises de ce secteur ont perdu leur emploi, une progression de 34,2 % sur un an. Ces difficultés sont liées à des retards de paiement records et à un recul des projets immobiliers. Les PME de moins de 50 salariés sont particulièrement vulnérables, souvent étranglées par des structures financières insuffisantes.
L’augmentation des faillites ne se limite pas au bâtiment. Les secteurs des services aux entreprises (+35 %), des transports (+30,7 %) et des activités financières et d’assurance (+26,9 %) enregistrent également des hausses significatives. Cette situation entraîne un effet domino, fragilisant clients et fournisseurs. En 2024, près de 256 000 emplois ont été menacés par des procédures collectives, un chiffre qui pourrait encore augmenter en 2025.
Les grandes entreprises aussi frappées
Si les petites structures sont majoritairement concernées, les grandes entreprises ne sont pas épargnées. Les faillites des PME de plus de 50 salariés ont bondi de 75 % sur un an. Ces grandes structures, souvent endettées après la crise du Covid-19, peinent à rembourser leurs emprunts garantis par l’État. Certaines, comme Vencorex n’ont pas survécu à cette pression financière.
Malgré ce tableau sombre, la France a vu un million de nouvelles entreprises créées en 2024. Cependant, ces chiffres sont à relativiser. Une grande partie de ces créations concerne des microentrepreneurs, souvent précaires, dont la durée de vie des activités reste courte. Environ 40 % des entreprises créées en France ne passent pas le cap des cinq ans, selon Altares.
L’arrêt des mesures de soutien (de perfusion ?) post-Covid a révélé les fragilités de nombreuses entreprises, dont beaucoup étaient déjà en difficulté avant la pandémie. Les retards de paiement se sont accumulés, provoquant des tensions sur toute la chaîne économique. Les secteurs comme la métallurgie, la réparation et la maintenance, ainsi que les services informatiques, subissent également un élan de défaillances.
Les perspectives pour 2025 restent incertaines. Les défaillances devraient se stabiliser à un niveau élevé, autour de 66 000 entreprises en faillite. La Banque de France se montre optimiste, mais d’autres acteurs, comme BPCE, prévoient une nouvelle augmentation des dépôts de bilan. Le risque d’une cascade de défaillances reste présent, en particulier dans les secteurs industriels et du bâtiment.
La reprise s’annonce lente et périlleuse pour l’économie française.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
6 réponses à “Une vague de défaillances a frappé les entreprises françaises en 2024, le secteur du bâtiment en première ligne”
risque de défaillance dans l’industrie ?? ha bon ! il reste des usines en france ?
La France grand petit pays aux fondations extrêmement fragiles qui se permet encore avec insouciance et irresponsabilité de faire la guerre déléguée à la Russie qui coûte juste 15 milliards en tenant compte des états d’alerte de nos 3 armées. La France se saborde elle même puisque avec 57% de taxes impôts normes perpétuelles qui coûtent aux sociétés des fortunes.
Que dire donc ? Nous sommes la 5ème roue du char et aucun gestionnaire politique huts fonctionnaires ne sont capables d’anticiper, de gérer et de diminuer les dépenses de l’état. Pourquoi croyez vous que les jeunes diplômés ingénieurs informaticien hauts techniciens fuient à l’étranger principalement Australie Canada Etats Unis ? De l’avenir moins d’impôts et taxes. Le premier employeur français reste la Suisse avec plus de 300’000 travailleurs salariés qui donnent leur savoir et leurs compétences au petit Pays avec des avantages fiscaux aux entreprises 15,5 % de charges sociales 3 fois moins chers qu’en France.
Mais me direz vous on fait 40 à 42,5 heures par semaine en Suisse beaucoup plus pour les cadres, retraite de 64 à 65/67 ans et on est donc mieux rémunéré. On respecte plus le travail dans une discipline et une responsabilisation exemplaire. Et puis aussi une vraie démocratie fédérale et non pas une gabegie constitutionnelle de façade avec dictature à la française. Ceci explique cela.
Crise du bâtiment ? Et bien moi je ne vois que des nouveaux chantiers partout où le béton remplace des arbres centenaires ou des petits jardins comme chantait Dutronc….j’ai un immeuble qui se construit au fond de mon jardin et malgré une attaque en règle sur leur PC, on a fait que retarder la construction!
Apart les logements sociaux immédiatement occupés, les autres se vendent mal vu les prix excessifs et le crédit difficile…par contre on arrive quand même à loger les migrants…vous avez dit crise du logement ?
Il existe une solution toute simple: créez d’abord par acte authentique une SAS au capital de 120.000 € sur un campus universitaire; créez ensuite par acte authentique une SARL au capital de 120.000 € sur un campus universitaire au Luxembourg; fusionnez les deux en une SE (Société Européenne); vous bénéficiez de l’extraterritorialité. Je l’ai pratiqué, ça fonctionne.
Marc TOUATI a évoqué ce point crucial dans sa vidéo d’hier sur sa chaîne You Tube grâce à des graphiques très parlants, des chiffres qui font peur : « France, États-Unis, Argentine : Qui va plonger, qui va monter en 2025 ? » https://www.youtube.com/watch?v=CToStHHMH_0. Et nos dirigeants qui pensent encore à augmenter nos impôts. De qui se moquent-ils ?
Si je comprends bien ce Covid mystérieux a surgi fort à propos pour achever la mise à mort de la France et cela continue avec le peu de pêche qui nous restait, notre agriculture moribonde et l’ENA des Ordures européennes et mondialistes planquées derrière les Prétoriens de la Gendarmerie Nationale qui bousculent nos braves agriculteurs, des fonctionnaires qui en rajoutent sous le regard de la Tondelier, de Jadot, du Pontife Bayrou.