Nous relatons régulièrement les arrivées successives de clandestins sur l’île italienne de Lampedusa. Si les différents chiffres de ces débarquements sont déjà inquiétants lorsqu’ils sont analysés indépendamment, le cumul de ces arrivées depuis deux ans donne lieu à un constat vertigineux : la Croix-Rouge italienne a indiqué il y a quelques jours qu’entre le 1er juin 2023 et le 10 janvier 2025, le centre de premier accueil de Lampedusa a pris en charge un total de 126 000 migrants au cours de 3 010 débarquements. Soit l’équivalent de près de deux fois la ville de Quimper !
Si la comparaison est accablante pour le gouvernement de Giorgia Meloni, il faut tout de même mettre à son crédit une baisse de ces arrivées l’année dernière. En effet, le nombre de migrants débarqués à Lampedusa a diminué de près de 50 % entre 2023 et 2024, passant de 80 609 à 45 997 individus.
Cependant, cette diminution est à relativiser à l’échelle européenne compte tenu de la pression en hausse sur d’autres routes migratoires comme celle des îles Canaries.
Parmi les un peu plus de 45 000 migrants arrivés en 2024 à bord de 1095 embarcations, figuraient 74,3 % d’hommes adultes, suivis par les mineurs (19,4 %) et les femmes (6,3 %). Pour rappel, le deuxième semestre 2023 avait été particulièrement chargé pour les structures d’accueil de Lampedusa, avec plus de 80 000 migrants pris en charge entre le 1er juin et le 31 décembre. Tandis que le « hotspot » de Contrada Imbriacola a été saturé à plusieurs reprises, les autorités italiennes ont régulièrement organisé des transferts de migrants vers le continent.
Concernant l’origine des clandestins, ils provenaient principalement du Bangladesh (21 %), de Syrie (20 %), de Tunisie (11 %), de Guinée (8 %) et d’Égypte (7 %), qui représentent ensemble 68 % du total.
Quant à la baisse des arrivées de migrants observée à Lampedusa en 2024, elle a aussi été enregistrée plus généralement sur la route migratoire de la Méditerranée centrale avec, selon les données récemment publiées par Frontex (l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes), une diminution des débarquements de 59 % par rapport à l’année précédente. Un résultat attribué à la réduction des départs des principaux points d’origine : la Tunisie et la Libye. Malgré cette baisse, ce sont tout de même 67 000 clandestins qui sont parvenus à débarquer en Europe en 2024 après avoir emprunté cette route migratoire.
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4 réponses à “Italie. Plus de 120 000 clandestins ont débarqué à Lampedusa depuis 2023”
Peu importe le nombre !
Ce qui est important aujourd’hui ce sont les prises de décision.
Et comme on arrive à une forme de saturation humaine, généralement non-voulue faut-il le preciser, mais surtout très très mal maîtrisée, sinon completement dépassée, il y a d’évidence DANGER !!!
Mais comme beaucoup, je me pose la question : Aie-je confiance dans l’Europe, ou plus précisément, les Européens ?… A vrai dire, j’ai peur de ma reponse …
mais qu’ont ils tous a vouloir venir ils ne voient pas que la terre ne sera pas assez grande pour les contenire
championne la petite ITALIENNE
AMITIES
Notre natalité est en berne mais pas pour tout le monde !!! On doit trop réfléchir, finalement, c’est mauvais….comme on ne fait plus d’enfants, on nous les importe ….principe des vases communicants (sans nous demander notre avis , évidemment)
Avec déjà 35 % des naissances d’origine extra-européenne en France, on peut s’interroger sur le devenir de notre pays. Quel sera la France dans 5 ans, dans 10 ans, dans 20 ans. ? « il faudra changer nos bonnes vieilles habitudes pour être acceptés par les nouveaux venus et leur très nombreuse progéniture » Lu dans le récit délicatement romantique « les corps indécents ». On en est là. Plus dure sera la chute !