Les masques tombent. L’arrêt de l’utilisation de Twitter – pardon, X – par une frange grandissante de personnalités politiques de gauche et d’extrême gauche, mais aussi par des collectivités, des associations et des journaux, est une formidable leçon d’hypocrisie. Ces apôtres autoproclamés de la tolérance montrent leur vrai visage : celui de l’intolérance absolue, de la fuite face au débat, de l’incapacité à affronter la contradiction. Ils se réfugient dans leur bulle idéologique, cette bulle où l’on répète en boucle les mêmes slogans creux, loin des réalités d’un peuple qu’ils méprisent.
Imaginez cette scène : vous débattez avec une personne, argument contre argument, point contre point. Tout d’un coup, cette personne, à court d’idées et incapable de répondre, boude, crie, vous accuse d’être intolérant, puis réclame que l’on vous censure. C’est exactement ce qu’incarne la gauche aujourd’hui sur les réseaux sociaux. Incapable de défendre ses positions face à la réalité, elle préfère abandonner le terrain, claquer la porte et exiger qu’on ferme votre micro. Cette attitude est le reflet parfait de leur logiciel idéologique : un logiciel programmé pour imposer ses dogmes, non pour les discuter.
La gauche, championne du débat ? Une imposture.
Ces « bonnes âmes », comme elles aiment à se décrire, nous vendent depuis des décennies l’image de défenseurs du débat, de la diversité et de la tolérance. Mais que voit-on en réalité ? Une intolérance féroce envers toute pensée qui s’écarte de leur doxa. Ils ne tolèrent que ce qui leur ressemble, ce qui leur est confortable. Le reste doit être exclu, censuré, voire criminalisé. Ils ne veulent pas débattre, ils veulent dominer. Ils ne cherchent pas à convaincre, mais à réduire au silence.
Twitter, en rétablissant une certaine liberté d’expression sous la houlette d’Elon Musk, est devenu le miroir de leur échec. Ils ne peuvent plus contrôler la conversation. Ils ne peuvent plus imposer leur monopole sur la vérité. Alors ils quittent le navire, tels des rats fuyant une cale inondée par les eaux du réel. Cette fuite n’est pas anodine : c’est le symptôme d’une idéologie incapable de survivre hors de sa bulle.
La féminisation de la société : censure et victimisation
Il y a une autre dimension, plus profonde, que cette fuite révèle : la féminisation de notre société occidentale. Jadis, lorsque deux hommes n’étaient pas d’accord, cela pouvait finir en bagarre ou en duel. Les choses étaient réglées avec honneur, dans un affrontement direct. Aujourd’hui, on crie, on pleurniche, on joue la carte de la victimisation. On appelle à la censure, à l’exclusion, à la punition. Cette féminisation, qui n’a rien à voir avec les femmes en tant que telles, mais avec une inversion des valeurs masculines de confrontation et de résilience, gangrène nos sociétés.
La gauche est devenue l’incarnation de cette dérive : elle ne supporte pas le conflit, elle ne supporte pas la contradiction, elle ne supporte pas d’avoir tort. Alors elle s’érige en tribunal moral, distribuant bons et mauvais points, et exigeant que toute voix discordante soit réduite au silence. C’est la régression totale du débat d’idées. C’est l’infantilisation de la société.
Le chemin vers le totalitarisme
Mais ce qui est plus inquiétant encore, c’est que cette fuite vers la censure et l’intolérance n’est pas un simple caprice. C’est le germe du totalitarisme. Rappelez-vous les grandes idéologies du XXe siècle, qu’elles soient rouges ou brunes : toutes ont commencé par le rejet du débat, par l’élimination des voix discordantes. Campagnes de rééducation, goulags, purges idéologiques : voilà où mène ce besoin maladif de contrôler la pensée des autres.
Les peuples, eux, se révoltent. Ils voient la réalité telle qu’elle est, et non telle que ces « soviétiques de la pensée » voudraient qu’elle soit. Ils rejettent l’immigration de masse, les dogmes écologistes punitifs, le wokisme, le progressisme débridé. Et cela, la gauche ne peut l’accepter. Elle voit son monde s’effondrer face au réel, et sa seule réponse est la fuite et la censure.
Ceux qui fuient Twitter aujourd’hui sont les mêmes qui fuient la réalité depuis des décennies. Ne nous laissons pas impressionner par leur arrogance morale ou leur langage pseudo-humaniste. Ils ne sont que les héritiers dégénérés des idéologies qui ont détruit des millions de vies au siècle dernier.
La liberté d’expression n’est pas négociable. Le débat n’est pas négociable. Face à ces nouveaux censeurs, qui se drapent dans la vertu tout en étant l’incarnation de l’intolérance, nous devons résister. Nous devons défendre le droit de débattre, de contredire, de penser librement. Car sans cela, c’est le totalitarisme qui nous attend.
Alors, à tous ceux qui désertent les réseaux sociaux pour fuir le débat, nous disons : bon débarras. Nous n’avons pas besoin de vous. Nous avons besoin de courage, d’honnêteté, de vérité. Et cela, vous ne l’avez jamais eu.
Julien Dir
Photo : grok
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2 réponses à “Twitter (X), miroir du naufrage idéologique de la gauche intolérante [L’Agora]”
Chez les gens not maux on ne gifle pas une femme. Raison pour laquelle les gauchios les envoient en première ligne et qu’elles peuvent faire n’importe quoi
Voter à gauche est une crime contre l’humanité!