Les peuples sont naïfs et parfois trop crédules. Leur intelligence collective peut être mise en échec par d’habiles manipulations qui les enferment dans une sorte de « cercle de raison » dont ils ne peuvent sortir. Mark Twain, humoriste américain disait à ce sujet : « Il est beaucoup plus facile de duper les gens que de leur faire admettre qu’ils ont été dupés ».
Parmi ces manipulations, l’une d’elle doit être examinée avec attention. Il s’agit de la monnaie et de l’évolution de la façon dont elle est émise.
Pour illustrer ce propos, un petit ouvrage écrit par le RP Denis Fahey en 1943 résume parfaitement le système monétaire et en voici quelques extraits pris dans une lettre adressée au Délégué Apostolique de la Grande Bretagne, Mgr William Godfrey, parlant de la nécessité de revenir au bonheur et à la fraternité en redonnant aux peuples l’initiative du contrôle de leur monnaie : « Cette prérogative a été usurpée par ceux qu’on désigne sous le terme générique des « banquiers » , aussi bien les banquiers nationaux qu’internationaux, qui ont poussé à la perfection une technique leur permettant de créer eux-mêmes la monnaie qu’ils prêtent en accordant des lignes de crédit dans leurs livres, et de la détruire par le retrait de ces dernières à leur entière discrétion, ceci en accord avec des conceptions entièrement fausses et périmées qu’ils ne défendent même pas face à l’examen d’une critique impartiale, scientifique et informée. C’est ainsi qu’une forme monétaire de dette nationale a été inventée, dans laquelle le prêteur ne fournit rien du tout, et qu’il est physiquement impossible pour la communauté nationale de jamais payer, toute tentative de le faire produisant une sorte de coup de froid économique comme après la guerre de 1914-1918.
Cette situation a conduit à la montée graduelle d’une forme de Pouvoir national, international et supranational dominant, par sa monopolisation du Crédit dans la Nation et de toutes les activités humaines créatrices essentielles. C’est ainsi que, dans ce pays comme ailleurs il est devenu impossible d’obtenir la publication dans la Presse ou de porter à la connaissance du public par la Radio de la vérité concernant l’esclavage économique qui tient les peuples du monde entier sous son joug ».
Ceci a été écrit en 1943. Le système mis en place par les banquiers internationaux était encore à ses débuts. Néanmoins, le fonctionnement permettait déjà de préfigurer les conséquences. L’argent « prêté » était en réalité créé à partir de rien mais, et c’est toute la clé de cette affaire, obligeait le débiteur à verser des intérêts dont le montant était fixé par les créanciers. Or, et c’est là-dessus qu’il faut insister pour bien comprendre l’affaire, ces intérêts étaient payés par l’impôt des contribuables qui, eux, gagnaient cet argent « à la sueur de leur front ».
Le capital prêté ne coûtant rien aux banquiers, ils n’en exigeaient pas le remboursement qui n’aurait présenté aucun avantage pour eux puisqu’il aurait diminué d’autant les sommes produisant les intérêts alors qu’eux mêmes ne pouvaient que détruire les billets ou les lignes d’écriture par lesquels cet argent avait été créé à partir de rien. Mieux encore, plus les intérêts à payer s’élevaient et plus les sommes à emprunter devenaient importantes, augmentant encore ces versements d’intérêts.
Un an plus tard, le système se « mondialisa » par les « Accords de Bretton Woods » de juillet 1944 qui consacrèrent le dollar comme monnaie internationale, tout en demeurant la monnaie domestique des Etats-Unis. Toujours créé par la dette publique américaine par les banquiers propriétaires de la Reserve Fédérale créée en 1913 (huit mois avant la guerre de 1914), il devait maintenant s’exporter pour permettre le commerce mondial. Seule monnaie ayant gardé sa convertibilité en or, il n’avait pas eu de concurrent à Bretton Woods, il se trouvait cependant face à la difficulté d’être créé en quantité suffisante pour satisfaire les besoins du commerce mondial. Les banquiers ont donc, dans un premier temps, préféré mentir et garder la convertibilité en or du dollar.
L’intervention de de Gaulle contraint la FED à dire la vérité
En 1962, la France s’était progressivement désendettée et, grâce à l’action de ses conseillers financiers Maurice Allais et Jacques Rueff, ses exportations avaient rapporté une masse de dollars considérable. Prenant la FED au mot, de Gaulle rééxpédia ces dollars à leur émetteur et rapatria en contrepartie un stock d’or physique considérable, déclenchant un mouvement de panique outre atlantique.
Dans une vidéo consacrée à son livre « Le faux-ami américain », Marc Rousset indique que ces échanges de billets contre or ont vidé la FED d’environ la moitié de son stock d’or entre 1962 et 1967. Il n’était dès lors plus possible de prolonger le mensonge de la convertibilité en or du dollar et la fin de celle-ci fut annoncée par Nixon le 15 août 1971.
Entre temps, de Gaulle avait anticipé et, dès 1965, avait parlé « du dollar « qu’il ne tient qu’a eux d’émettre » lors d’une conférence de presse. (minute 27 à minute 32) en relatant le rôle du dollar, incontournable à la fin de la guerre et la montée progressive en puissance des autres monnaies qui avaient permis à leurs pays émetteurs de retrouver des stocks d’or qui s’étaient constitués, diminuant ainsi celui de la Reserve Fédérale.
Tenter d’empêcher l’exécution du plan mondial des banquiers internationaux
De Gaulle avait compris que la décorrélation de l’or et du dollar faisait partie d’un plan de conquête mondiale par le contrôle de la monnaie. Cela allait permettre au pays émetteur des dollars, créés à partir d’une dette publique américaine, de ne jamais ressentir les effets de cette dette en exportant partout dans le monde ces dollars créés à partir de rien.
Ces dettes allaient être exportées dans le monde entier et progressivement réduire à la servitude tous les autres pays qui allaient s’épuiser en payant les intérêts qu’au départ seuls les contribuables américains auraient dû payer. Tout ceci ne pouvait que conduire à une crise financière majeure et il était éminemment souhaitable d’utiliser une autre monnaie internationale. De Gaulle explicite lui-même ce qu’il propose : « Quelle base ? En vérité, on ne voit pas qu’à cet égard il puisse y avoir de critère, d’étalon autres que l’or. Eh ! oui, l’or qui ne change pas de nature, qui se met indifféremment en barres, en lingots ou en pièces, qui n’a pas de nationalité, qui est tenu, éternellement et universellement, comme la valeur inaltérable et fiduciaire par excellence. D’ailleurs, en dépit de tout ce qui a pu s’imaginer, se dire, s’écrire, se faire, à mesure d’immenses événements, c’est un fait qu’encore aujourd’hui aucune monnaie ne compte, sinon par relation directe ou indirecte, réelle ou supposée, avec l’or. » (Ch de Gaulle conférence du 02/02/1965).
Naturellement, ses propos ont soulevé un tollé général dans le monde de la finance internationale. De fait, il remettait en question la domination sans partage du dollar dans le système financier qui avait vocation à devenir mondial et dont l’étape suivante était justement la fin de la convertibilité en or du dollar. Celle-ci fut effective en 1971 et permis d’imprimer suffisamment de dollars pour multiplier par quatre le prix du baril de pétrole en 1973, créant ainsi le premier choc pétrolier.
1973, année fatale pour la dette française
Une loi promulguée en catimini le 03 janvier 1973, sibylline dans son apparence, allait avoir des conséquences très lourdes pour la France. Les années de Gaulle avaient permis de maintenir à l’équilibre le budget de la France. Il n’y avait pas lieu de combler des déficits en empruntant de l’argent auprès de la Banque de France, laquelle le prêtait à l’Etat sans intérêt. La loi de 1973 interdisait dorénavant au Trésor public d’emprunter à la Banque de France, ce qui ne changeait pas grand’chose à l’époque en raison de l’équilibre budgétaire. Mais l’année 1974 fit apparaître le premier déficit budgétaire. Compte tenu d’une croissance du PIB français soutenue à l’époque, ces déficits paraissaient acceptables. Pour les combler, il fallut alors faire appel au marché financier privé. Ce dernier nous prêta immédiatement les sommes nécessaires, mais avec des intérêts à payer, ce qui faisait une énorme différence. A partir de 1975, ce déficit augmenta comme indiqué sur le graphique de l’IFRAP. Nous étions alors tombés dans le piège de la dette cumulée qui générait de plus en plus d’intérêts à payer sous forme d’impôts, justement ce que de Gaulle avait tenté d’empêcher. Ce système, tel qu’il est décrit dans le début de cet article, nous conduit à la banqueroute, d’autant plus que ces dernières années ont vu un déficit croissant entraînant une augmentation exponentielle de la dette publique et des intérêts.
Comment en sortir ?
Certains pensent que c’est le prix à payer pour rester dans l’UE et la zone euro. Après tout, les responsables politiques n’ont qu’à faire des budgets à l’équilibre et il n’y aura plus de problème. C’est une vision qui ne correspond pas aux souhaits de ceux qui contrôlent la finance mondialisée. Eux veulent de toute évidence continuer à encaisser les intérêts sur les sommes prêtées et créer toujours plus une monnaie purement fiduciaire qui ne leur coûte rien à émettre.
Les BRICS ont parfaitement compris le système. Ils veulent aujourd’hui ne plus utiliser le dollar, non pas parce que c’est le dollar, mais en raison des conditions dans lesquelles il est créé qui, au travers des intérêts versés, concentrent de plus en plus d’argent à valeur économique réelle (les impôts résultent de la création de richesse d’un pays) dans un tout petit nombre de mains avides de le recevoir.
Il faut donc revenir à un système dans lequel les monnaies auront une valeur intrinsèque qui interdira leur création à partir de rien, ce qui assurera leur stabilité.
De Gaulle avait raison et le retour à l’étalon-or semble, à terme, la voie la plus probable. Dans l’immédiat, nous devons au plus vite récupérer notre souveraineté monétaire que nous n’aurions jamais dû abandonner.
Jean Goychman
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11 réponses à “Pourquoi de Gaulle voulait-il revenir à l’étalon-or ?”
Notre souveraineté monétaire c’est le retour au franc et la sortie de l’UE : c’est un préalable incontournable pour mettre en place une gouvernance « à la de Gaulle ».
Bonjour,
Simplification grossière de ce qui s’est passé après 1973. Avant, la mauvaise gestion en france était compensée par des dévaluations qui finissaient par faire dégénérer notre pays. De Gaulle n’a été qu’un entracte de bonne gestion. C’est la bonne gestion qui fait la différence, pas la monnaie. Après 1973, cette mauvaise gestion a été compensée par l’emprunt et l’intérêt. Mais nous n’y avons pas forcément perdu. Nous avons pu piller des pays producteurs pendant des années. C’est en train de se terminer. Faut-il le rappeler, que nous avons emprunté à des taux très bas grâce à l’euro. Ce qui est regrettable, ce n’est pas cette puissance, mais parce que l’absence de dévaluation nous a maintenus dans des illusions. Tout comme pour les Américains… A ce sujet, voici une remise au point faite par Éric Verhaeghe avec Olivier Pichon : https://www.youtube.com/watch?v=8Hs6tGhV9NU. Droitards, formez vous un peu !
Cdt.
M.D
bonjour,
Moi je pense que c’est l’énergie (gaz +pétrole )le vrai étalon, plus utile que l’or.
Excellent article de Jean Goychman. On en redemande !…
Ceci dit, je suis tout a fait d’accord avec Fréd G.
Mais je doute que la France, ou tout au moins les forces politiques actuellment en place, qu’elles soient d’un bord ou de l’autre, soient prêtes à la sortie de l’Union Européenne.
Mais on ne sait jamais …
Les Droitards doivent se former heureusement les Extrêmes-Droitards sont déjà bien formés et ne sont pas vendus au Patronat Apatride qui tient en mains les Politichiens de tous bords fort +Jean-Marie! Rien ne remplace la glèbe oula mer souveraine qui l’appétence et le goût de la Liberté.
IL est étrange qu’aucune publicité ne soit faite autour du contrôle de la réalité des réserves d’or de la banque de France, que les locataires successifs de l’Élysée ont cherché à brader … Est ce qu’il en reste, président Macron ?
Excellent article historique de Jean Goychman sur la monnaie dollars et sa corrélation OR. Depuis 1945 l’ère du dollars a sévi partout dans le monde par les USA ayant plus ou moins délivré l’Europe après les Russes qui avaient fait le travail à 80%. Le général de Gaulle s’est opposé a cette suprématie et il avait raison à 100 % Cette monnaie toxique subventionnée par les dettes comme l’euro depuis, dettes de plus de 300’000 milliards en dettes et hors bilans est une immense arnaque monétaire dit système De Ponzi bien exploitée par Madoff. Puis après la crise de 2008 appelée « subprime » mais pas que cela. On oublie de dire que la crie de 2008 fut le galvaudage des papiers financiers de type options garanties aval cautionnements exprimés en dollars et donc en hors bilans reposant sur du vent. Ce fut le désastre de 2008. Car cela a continué et continue d’œuvrer dans le galvaudage en cotation puisque tous les actifs et valeurs mobilières occidentales sont exprimés en dollars.En 2008 le dollars aurait du être dévalué mais les USA ont refusé jugeant cela incompréhensible et saugrenu. Mais voilà pour le sud global et tous les pays des BRICS cette cotation dollars soutenue par l’armement et l’armada américaine est considérée comme une monnaie toxique guerrière qui n’a absolument plus sa valeur d’au moins 10 % d’OR. Je rappelle que la production d’OR mondiale actuelle est des 2550 tonnes annuelles. Les certificats ETF que les USA abusent sans couverture physique, œuvrent pour la dénaturation et brident la valeur réelle de l’OR qui devrait être au minimum de 5000 dollars l’once, puisque gangrenée par les dettes. Cette opposition au dollars qui a fait des millions de morts à tous pays refusant le dollars comme l’Irak la Syrie la Lybie qui s’étaient entendus de vendre leurs matières premières en énergie dans un pool de 5 à 7 monnaies mondiales article paru à Londres dans la presse : le yen le yuan le dollars l’euro la livre sterling et probablement le rouble et l’OR qui dérangeaient. L’outrecuidance de ces 3 pays fut que les USA les ont anéantis avec 2,4 millions de morts en trouvant un prétexte de mensonge devant l’ONU. Un ancien de la Navy m’a même confirmé d’avoir fait beaucoup plus de morts en anéantissant toutes les infrastructures de ces 3 pays. La suprématie du dollars était donc qu’elle ne se discute même pas, inébranlable jusqu’à la dédollarisation actuelle. Tout un programme de guerre prévue par les USA qui ont cité qu’ils feraient une 3ème guerre mondiale commerciale et financière si d’aventure on refusait le dollars. Nous y sommes donc . L’OR en soit est la seule monnaie rare capable de donner une vraie valeur à une monnaie ou du moins avoir un support de 30% en OR car non imprimable. Ce que la Chine et la Russie ont fait dans la banque BCII en 2009 pour tous partenaires commerciaux avec une garantie OR pour les échanges en monnaie. D’où la guerre actuelle contre la Russie part les USA et non pas la guerre en Ukraine une aubaine provoquée par les USA se servant de ce pays pour lutter contre la dédollarisation. Pourquoi la Russie a mordu à l’hameçon bien après 2014 ? Sans doute pour enfin faire opposition au dollars avoir la solidité, et nommer ce dollars sans valeur, sinon avec l’armada et les armes des USA, ce qui ne correspond pas aux valeurs commerciales. Avec la fin des petrodollars depuis 50 ans, la masse monétaire du dollars s’est vu raréfiée de plus de 50%. Comme cette masse monétaire qui a l’outrecuidance d’obliger les cotations de matières premières en dollars en sous évaluant les autre monnaies de production de matières premières de Russie et de productivité de Chine. Les USA vivent donc du différentiel de change et de cotation. On parle là en milliers de milliard de dollars qui procurent une rente aux USA. Mr Trump a vu le danger pour American First car chaque jour de guerre cotre l Russie accentue la dédollarisation. Mais pour sa défense il a donc averti les pays des BRICS qui refusaient u contournaient le dollars que les droits de douane serait de 100 %. Un pur chantage inacceptable par les BRICS et ses nouveaux membres. Donc attendons les futures négociations Russie USA. Avec dirons nous une sorte d’échange Yalta financière No 2 sur les territoires ukrainiens, les 50 millions d’hectares de terres céréalières spoliées. Le tout contre un arrêt de la dédollarisation, une cotation des matières premières en monnaie des pays producteurs et une réelle valeur OR sur une base de garantie de dépôts d’OR physique pour limiter la spéculation avec des ETF or. Donc des négociations très gros sous très gros programme, ou l’UE sera absente car pas productrice de matières premières. Puis viendra se greffer la valeur des cryptos monnaies qui reposent sur un vent de sable mais dont on voit venir les dettes de l’occident environ 320’000 milliards de dollars irremboursables et insolvables, se convertir en cryptos monnaies un sorte de voie de garage pour repartir à zéro.
Cher Durandal, nous avons un desaccord sur les points que vous soulevez. Le contrôle de la monnaie est un attribut essentiel de la souveraineté. Les dévaluations proviennent essentiellement de l’invention de la monnaie fiduciaire. Ce qui est important, c’est de s’opposer à cette escroquerie dénoncée au début de mon papier. Quant à l’euro, lisez (ou relisez) l’essai de Robert Mundell sur les zones monétaires optimales…
I vous trouvez que payer des intérêts sur de la fausse monnaie est satisfaisant, tant mieux pour vous.
Bien cdt
Jean Goychmann, Mark Twain « humoriste americain », serieusement… Il est avant tout un ecrivain, un petit niveau au dessus
@Jean Goychman,
Il est évident que nous avons bénéficié de ce système. La dette a permis de financer tout le système social, à un coût presque nul, voire négatif. Il ne faut pas refaire l’histoire. Les gens commencent à se questionner désormais que le système échoue et que les taux d’intérêts augmentent. Avant, ils en bénéficiaient, et le savaient de manière intuitive. Je suis résolument opposé à ce système monétaire. Seulement, si nous ne trouvons pas des personnes capables d’en comprendre toutes les subtilités, où trouverons-nous des personnes pour le réformer ? Impossible. Par exemple, une sortie brutale de l’euro de notre initiative, nous plongerait dans une crise sans précédent. Je suis d’accord, il faudra en passer par un moment de crise. Mais qui nous en sortira ? Pas celui qui ignore combien ce système monétaire a été une forme déguisée d’impérialisme par exemple. Certes les producteurs en ont pâti chez nous, mais l’immense majorité des consommateurs de produits chinois (dont moi), en ont bénéficié. Vous ne pouvez pas résumer tous nos maux à l’adoption d’un système de création monétaire qui a bénéficié aux consommateurs/électeurs de notre pays. Il y a surtout eu des décisions politiques néfastes, prises dans l’idée de rendre le système étatique moins générateur de pauvreté, tout en bénéficiant à quelques financiers, il est vrai. Pour ces gens, je crois que l’idée n’était pas contradictoire. Voilà d’ailleurs pourquoi les populations y ont souscrit sans se rebeller.
Cordialement.
M.D
Cher Durandal, vous écrivez: « Certes les producteurs en ont pâti chez nous, mais l’immense majorité des consommateurs de produits chinois (dont moi), en ont bénéficié ».
Qui a fait de la Chine l’atelier du monde sinon cette finance mondialiste. Le manque de compétitivité de nos industriels est essentiellement dû au fait que notre monnaie n’est pas adaptée à notre économie , et la charge de la dette y contribue également. Cette escroquerie de création monétaire ex nihilo par cette finance mondialiste contre intérêts payés par les contribuables est pire que la monétisation de la dette faite par la Banque de France avant 73.