L’Italie va-t-elle devenir comme la France, ou comme la Grande-Bretagne, la Suède, l’Allemagne… ces pays où la justice et le bon sens ont cédé la place à la terreur antiraciste ? Le traitement de récents événements qui défrayent actuellement la chronique semble indiquer que oui.
C’est désormais une tradition, certaines population allochtones présentes sur le sol européen célèbrent le passage au nouvel an dans la violence. Alors qu’à Milan avait lieu le « traditionnel » taharrush gamea – l’encerclement et l’agression sexuelle d’une ou de plusieurs femmes par une foule d’hommes dans l’espace public – à Villa Verrucchio près de Rimini, Muhammad Sitta, un Égyptien de 23 ans fêtait la Saint Sylvestre à sa manière, Coran dans la poche et couteau dans la main. Un couteau brandi pour poignarder quatre passants : un jeune de dix-huit an, un couple de personnes âgées et une jeune fille. Blessées dans le ventre et dans le dos, les victimes ont toutes été hospitalisées.
Luciano Masini, un maréchal de gendarmerie se rend sur le lieu des agressions. Les images reprises par un témoin montrent le carabinier intimer plusieurs fois à l’agresseur de jeter son arme avant de tirer des coups en l’air. Le maréchal recule, mais Muhammad Sitta ne s’arrête pas et continue d’avancer couteau à la main. Lorsqu’il se trouve à environ un mètre de l’officier, ce dernier tire. Muhammad Sitta meurt. Le maréchal des carabiniers est mis en examen pour « excès de légitime défense ».
Arrivé illégalement en Italie en 2022, le Nord-Africain bénéficiait d’un permis de séjour pour protection internationale et était nourri et logé par le contribuable italien dans un appartement appartenant à une coopérative. Il recevait une allocation mensuelle et suivait un cours d’intégration professionnelle. Un sens de l’hospitalité qu’il ne rendait pas à en croire ses voisins qui se sont plaints plus d’une fois auprès de la coopérative du comportement du jeune Égyptien « qui faisait peur et des prières à tout volume dès 5 heures du matin« .
Le maréchal Luciano Masini a reçu de nombreux soutiens dont celui du premier ministre Giorgia Meloni qui a déclaré, durant la conférence de presse de début d’année : « J’ai demandé au Corps des carabiniers de supporter les frais juridiques pour la défense de Masini et je vais demander au général Luongo de lui accorder une récompense pour sa valeur : il a fait son travail. »
Une déclaration qui met en évidence un fait grave : les agents des forces de l’ordre sont systématiquement inquiétés par les magistrats dans l’exercice de leur fonction. Un fait qui semble encore plus systématique lorsque les criminels mis en cause sont d’origine étrangère. Rappelons que les carabiniers qui avaient pourchassé deux délinquants sans casque, en sens interdit, qui avaient pris la fuite en scooter après un refus d’obtempérer, sont eux aussi mis en examen après la chute mortelle de l’un d’entre eux.
De plus en plus d’Italiens en viennent à se demander si la vie des criminels étrangers n’importe pas plus aux magistrats que celle de leurs concitoyens innocents.
La communauté égyptienne de Milan demande justice pour Muhammad Sitta arguant que le jeune Maghrébin voulait seulement commettre un délit pour être rapatrié gratuitement en Égypte. Dommage que tous savent, et la coopérative qui aidait le jeune homme en premier, que les migrants qui expriment le désir de rentrer dans leur pays d’origine bénéficient de l’aide de l’État et qu’ils reçoivent même une aide financière au retour. (En France, c’est l’Office Français de l’immigration et de l’intégration, l’OFII, qui organise les retours volontaires : frais de voyage, aide financière, soutien administratif pour la préparation du voyage).
Il va falloir trouver un autre prétexte pour justifier les tentatives d’assassinats de nos concitoyens.
Audrey D’Aguanno
Illustration : DR
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Une réponse à “Italie : un carabinier mis en examen pour avoir tué un migrant qui poignardait des passants”
Il est temps de cesser d’accorder le droit d’asile.