Une nouvelle enquête de PETA Asie-Pacifique révèle les sombres coulisses de l’industrie de la laine, ciblant notamment des élevages et hangars de tonte en Nouvelle-Zélande, troisième producteur mondial de laine. Les conclusions mettent en lumière des actes de cruauté insoutenables perpétrés contre les moutons, même dans des exploitations arborant des certifications réputées pour leur éthique, comme le label ZQ, revendiqué par des marques telles que Fjällräven, Helly Hansen, Allbirds et Smartwool.
Des scènes de violence inacceptable
Des vidéos d’infiltration montrent des travailleurs frappant, donnant des coups de pied et piétinant des moutons. Certains animaux ont été violemment jetés dans des enclos, tandis que d’autres ont subi des blessures béantes recousues sans anesthésie. Une séquence particulièrement choquante dévoile un tondeur frappant la tête d’un mouton contre une planche de bois tout en hurlant des insultes. Dans une autre scène, une ouvrière rit face à un mouton blessé et ensanglanté.
Les moutons, parfois entassés dans des enclos surpeuplés, subissent également des conditions de détention extrêmes. Un animal a été retrouvé mort d’étouffement avant que sa laine ne soit retirée. Pire encore, une brebis malade, incapable de se tenir debout, a été égorgée vivante avant d’être jetée dans une fosse commune avec d’autres cadavres en décomposition.
Le label ZQ, présenté comme un standard de « laine éthique », est largement remis en question. Selon Ingrid Newkirk, fondatrice de PETA, « chaque vêtement fabriqué avec de la laine certifiée ZQ témoigne de la souffrance des moutons ». Elle appelle les marques concernées à abandonner l’usage de la laine et à privilégier des alternatives véganes.
Les réponses et suites légales
PETA Asie-Pacifique a transmis ces preuves aux autorités néo-zélandaises pour qu’elles engagent des poursuites pour cruauté animale. Cette enquête s’ajoute à une longue liste de 15 rapports publiés par PETA sur l’industrie de la laine dans sept pays, démontrant que la violence demeure omniprésente, même dans les exploitations dites « responsables ».
Cette affaire relance le débat sur l’impact de l’industrie de la laine et l’authenticité des labels censés garantir une production respectueuse des animaux. PETA rappelle que « la seule mode véritablement éthique est celle qui n’exploite aucun être vivant ».
Les consommateurs, de plus en plus sensibles aux questions de bien-être animal, sont invités à se tourner vers des alternatives durables et véganes. La pression publique et médiatique pourrait inciter les marques incriminées à revoir leurs pratiques pour éviter de perdre la confiance de leur clientèle.
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5 réponses à “Maltraitance des moutons : Fjällräven, Helly Hansen et d’autres marques dans la tourmente d’une enquête accablante”
Qu’est-ce qui pousse les éleveurs à une telle maltraitance? Cela me sidère.
On peut facilement tondre le mouton sans le faire souffrir, comme nos Ancêtres l’ont fait durant des millénaires.
Les labels « éthiques », c’est comme les fact-checkers, c’est une escroquerie.
Evidemment, les véganes s’en donnent à coeur joie et avancent leur argument. Mais remplacer la matière naturelle d’origine animale par du tissu synthétique, c’est augmenter la pollution industrielle, le serpent se mord la queue.
L’homme moderne a vraiment un problème avec le Vivant.
Maltraiter un animal, quel qu’il soit, doit être puni -et sévèrement – par la loi.
Or, nombreux sont les pays, surtout au niveau des pays peu évolués (entre-autre en Afrique) où la maltraitance des animaux est chose courante. C’est simple, c’est une question d’éducation. De ce fait, il suffit de regarder autour de soi, et comparer les origines ou les couleurs de peaux de ceux qui maltraitent les animaux…
Ces actes de barbarie doivent être rendues de la même manière à leurs bourreaux .
Bof c’est de la bidoche à bas prix pour couscous, méchouis…comme ailleurs c’est du poulet ukrainien…à 3€92 le repas complet qu’est que les guignols mettent dans leurs repas? Et cette société a déjà été condamnée!
Je ne vois pas pourquoi ils maltraitent les moutons de cette façon, chez nous on ne voit pas ça parce que blesser ou taper une bête elle a une valeur soit pour le lait soit pour la viande. Mais quand on voit le prix de la viande néo-zélandaise importée par de grands groupes prédateurs et destructeurs de notre élevage, il ne faut pas s’étonner que là-bas ces animaux n’aient pas une grande valeur. Par contre ces assos à la noix ne disent pas un mot sur l’égorgement rituel des sauvages d’une autre époque. Comme c’est bizarre