Ratus est une série de livres-jeux, lancée par les éditions Hathier, qui a été conçue comme méthode d’apprentissage de la lecture, nous disent les sources. De là, considérer les gamins qui l’utilisent comme un ramassis d’analphabètes il y a un pas à franchir… Tss ! L’excellent professeur que fut M. Brighelli note (dans Causeur du 23 septembre 2024) que c’est « le manuel des qui a permis de détruire à la source les capacités cognitives d’une génération entière »… Re Tss… Pour ce pédagogue c’est « le modèle-type des manuels d’apprentissage du lire-écrire qui ont rendu presque impossible une lecture fluide, et détruit par avance la possibilité d’apprendre quoi que ce soit. » Je partage ce point de vue… Re bis tss ! On ne peut pas être plus « antiwoke ».
Pour célébrer notre empereur Napoléon, nous eûmes ses contemporains, fortunately, Henri Beyle qui devint Stendhal après un séjour d’administration militaire en Saxe-Anhalt, dans la ville du même nom (on dit « éponyme ») … Deux ans après le siècle, nous avons eu Victor Hugo, « Totor » ou « Mon rhinocéros » pour la belle Juliette Drouet, « aux durs tétons bretons »… Il y a, plus récemment, mon ami Bregeon qui s’est fendu d’un « Que lire sur Napoléon ? l’icône des suprémacistes blancs » que je vous recommande (on le retrouve sur Breizh / 07.04.2021). Nous aurons désormais Bruno Solo pour célébrer notre grand Napoléon et son « clan » de jobards, frères et sœurs : Joseph, Lucien, Élisa, Louis, Pauline, Caroline et Jérôme. Sont sept « jobards » à des degrés divers…
Remarquez, ce n’est pas mauvais mauvais… Seuls les napoléonâtres trouveront à redire. Bruno Solo entretient le fil de l’intérêt avec brio. Par moment, il est même épatant. En tout cas je ne l’ai pas lâché de jeudi en jeudi sur la Cinq…
Bruno Solo a réussi à faire un spectacle, avec Maxime d’Aboville dans le rôle dudit Napoléon, avec Stéphane Bern en George III d’Angleterre (parfait), Michel Cymes en Paul Barras l’enmancheur, Nans Thomassey en Louis, le frère aîné, Laure Grandbesançon en Élisa, Astrid Bas, en mère sévère — « Letizia », Charlotte Meynaert, la très amoureuse Joséphine, Katia Miran, l’ambitieuse Caroline Murat — reine de Naples, Benjamin Gomez en Joseph, roi d’Espagne (pour trois mois), Benjamin Gazzeri-Guillet en Lucien, roi fugace de Hollande, Jérémy Charvet en Jérôme, « König lustig » — « le roi drôle » comme on l’appela très vite en Westphalie, Lola Daniel et Ilona Goujard en Pauline Bonaparte (la plus vieille et la plus jeune), Clément Séjourné : le traître-boiteux Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (à Cheverny), Damien Jouillerot en Louis XVIII (18) — roi podagre, Romain Deroo, comte d’Artois, futur Charles X (10), Pierre-Arnaud Juin le beau-père, empereur François II d’Autriche… et quantité d’acteurs et d’actrices dont l’énumération échappe même aux gazettes…
Derrière le spectacle, il y a l’usine… Il s’agit d’une série documentaire-fiction. Durée 6 x 52 min. Narration : Bruno Solo. Conseiller historique : David Chanteranne. Auteurs : Vanessa Pontet (tous les épisodes), Christopher Holt (ép. 1), Clémence Lebatteux (ép. 2), Sandrine Del Sol (ép. 3, 4 et 5), Louise Revoyre (ép. 6) – Réalisation : Vanessa Pontet et Samuel Collardey. Musique originale : Léonard Le Cloarec. Chefs costumiers : Véronique Biron et Joaquin Ballabriga. Décoratrice : Anne Delepoulle. Production Pernel Media. Avec la participation de France Télévisions, du Centre National du Cinéma et de l’Image Animée et de Planète +. Je n’ai peut-être oublié personne… Visitez, il est encore temps !
MORASSE
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Une réponse à “Napoléon, en mode « Ratusland »”
Je connaissais Maurras mais point Morasse!!!
Revenons à nos moutons. Lucien le républicain sauva son frère Napoléon aux Cinq-Cents alors que le général perdait les pédales en face de braillards agités, les autres frères bof…! Les soeurs? des conquérantes…Louis XVIII podagre oui enfin comme d’autres mais la colchicine résout les problèmes de surcroit il était polyglotte et le plus intelligent des trois frères; Talleyrand Périgord toujours de bonnes réflexions…