Saint Pierre et Jean-Marie Le Pen : dialogue imaginaire aux portes du Paradis

Une lumière éclatante baigne l’immensité blanche. Devant une majestueuse porte ornée de perles, Saint-Pierre, en toge immaculée, feuillette un grand livre ouvert sur un pupitre céleste. L’air solennel mais bienveillant, il lève les yeux lorsqu’un homme au visage familier s’avance avec assurance. Jean-Marie Le Pen, vêtu d’un costume impeccable, son regard perçant et sa démarche ferme, arrive aux portes du Paradis.

Saint Pierre : (le sourire en coin) Ah, monsieur Le Pen. Voilà un nom qui résonne fort, même ici. Soyez le bienvenu.

Jean-Marie Le Pen : (avec un mélange de respect et de défiance) Merci, Saint Pierre. Je ne vous cacherai pas que je suis curieux de savoir comment mon cas sera jugé ici, après tant d’années à être vilipendé en bas.

Saint Pierre : (riant doucement) Vous savez, ici, nous ne jugeons pas avec les critères des hommes. Ce qui compte, c’est la vérité de l’âme, les intentions profondes. Et il faut dire que votre parcours, bien qu’émaillé de controverses, a laissé une empreinte singulière.

Jean-Marie Le Pen : (fièrement) Je n’ai jamais cherché à plaire, seulement à dire ce que je croyais être juste pour mon pays. Si cela m’a valu l’hostilité du « système », tant pis. Je suis venu au monde avec des convictions et je suis parti sans m’en excuser.

Saint Pierre : (hochant la tête) Cette constance force le respect, même ici. Mais parlons-en, justement, de vos convictions. Beaucoup vous accusaient d’être trop dur, parfois provocateur, voire… (baisse légèrement la voix) infréquentable.

Jean-Marie Le Pen : (avec un sourire malicieux) Saint-Pierre, vous n’êtes pas sans savoir que dans un monde où règnent l’hypocrisie et les compromis, dire la vérité peut être une faute impardonnable. J’ai dénoncé des périls que beaucoup refusaient de voir. Et maintenant ? Regardez ce qu’est devenu ce monde que j’ai averti.

Saint Pierre : (feuilletant son livre) En effet, vous avez parlé de dangers liés à l’immigration massive, de la déliquescence des valeurs, de la perte d’identité nationale. Certains diront que vous aviez une vision prophétique… D’autres, que vous aviez semé la division.

Jean-Marie Le Pen : (sérieusement) Diviser, non. Éveiller, oui. Il ne s’agissait pas de haine, mais de lucidité. Je croyais en la France, en son peuple, en son âme. J’ai combattu pour qu’elle reste fidèle à elle-même, sans se diluer dans les méandres de l’universel.

Saint Pierre : (souriant doucement) La France, la fille aînée de l’Église, comme on dit. Mais dites-moi, monsieur Le Pen, au cours de votre vie, n’avez-vous jamais douté ? Jamais pensé que vos combats étaient vains ?

Jean-Marie Le Pen : (hésitant un instant) Le doute ? C’est l’apanage de ceux qui pensent. Oui, j’ai douté, comme tout homme honnête. Mais ma foi en Dieu, en l’histoire et en ma patrie m’a toujours ramené à la lutte. Et puis, voyez-vous, quand vous avez face à vous une élite qui trahit son peuple, le doute devient un luxe que l’on ne peut s’accorder.

Saint Pierre : (amusé) Vous avez toujours eu un certain talent pour les mots, une manière unique de galvaniser les foules, même au-delà des clivages. Mais permettez-moi une question plus… spirituelle. Dans vos combats terrestres, avez-vous toujours pris en compte l’idée de charité chrétienne, de tendre la main à l’autre, même à l’étranger ?

Jean-Marie Le Pen : (réfléchissant) La charité, oui. Mais elle commence par les siens. Un père de famille ne peut nourrir l’étranger tout en laissant ses enfants mourir de faim. Mon devoir était de protéger les miens avant tout. Et si cela m’a valu des incompréhensions, je les accepte.

Saint Pierre : (le regard pénétrant) Pourtant, l’Évangile prêche l’accueil et le pardon. Croyez-vous avoir été un bon serviteur de ces valeurs ?

Jean-Marie Le Pen : (calmement) L’accueil, oui, mais avec discernement. Et le pardon… (il s’interrompt, pensif) Peut-être ai-je été trop dur, parfois. Mais n’est-ce pas aussi un devoir de combattre le mal là où on le voit ? Ce combat a pu me fermer des portes terrestres, mais je ne regrette rien.

Saint Pierre : (souriant) Vous savez, ici, nous voyons au-delà des mots et des actions visibles. Nous voyons le cœur. Et malgré vos failles – car nul n’est parfait –, votre sincérité dans vos convictions est indéniable. Mais une dernière question : si vous aviez une chose à dire aux hommes que vous avez laissés derrière vous, quelle serait-elle ?

Jean-Marie Le Pen : (émouvant) Je leur dirais de ne pas baisser les bras. D’aimer leur pays, d’aimer la vérité, et de ne jamais plier face aux tyrannies modernes. Et surtout, je leur dirais de se souvenir que la France est plus qu’un territoire, c’est une âme. Ne la laissez pas mourir.

Saint-Pierre : (fermant le livre et souriant) Bien parlé, monsieur Le Pen. (Il fait un geste vers la porte, qui s’ouvre dans une lumière éclatante.) Entrez donc. Vous avez encore bien des débats à mener ici, avec les âmes de ce royaume éternel.

Jean-Marie Le Pen s’avance, droit dans ses bottes, prêt à poursuivre ses combats dans l’éternité. Derrière lui, la porte se referme doucement, laissant résonner un dernier souffle d’éloquence dans l’éther céleste.

De notre envoyé spécial au Ciel…

Crédit photo : DR
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9 réponses à “Saint Pierre et Jean-Marie Le Pen : dialogue imaginaire aux portes du Paradis”

  1. balaninu dit :

    Très beau !!!!! MERCI !!!!

  2. Gérard LE MAÎTRE dit :

    Magnifique ! ! « Un Grand Homme, un visionnaire comme L’Histoire en compte trop peu, pour moi un Héros s’en est allé à la fin d’une belle et longue vie de combats pour La France, pour nous tous… Hélas plutôt que de l’écouter une majorité d’ignares a préféré le conspuer, le traîner dans la boue et nous le payons très cher, c’est ce que je lui ai dit personnellement en 2011 lorsque je l’ai rencontré pour la première fois à Orange.

    Merci et bravo Président, Merci pour votre courage exemplaire dont beaucoup auraient dû s’inspirer, Merci Monsieur Le Pen, A Dieu pour toujours.

    Gérard LE MAÎTRE (Un tout petit Breton à côté du géant que vous avez été)
    PS Bien que résidant dans le sud un pied de chaque côté de la frontière Franco-Espagnole j’étais jusqu’à hier en ma Bretagne natale à quelques encablures de La Trinité qui va l’accueillir pour son repos éternel.

  3. Raymond Neveu dit :

    « Il est plus grand mort que vivant »…pour parodier quelqu’un d’autre! On est loin du petit singe qui pérore à l’Elysée!

  4. Michel dit :

    Mignon votre petit roman. Malheureusement cela ne se passe pas comme ça.
    Avant le 3e jour, donc actuellement car on en est au 2e jour, l’âme reste sur terre. Les plus faibles pleurent auprès de leur corps, d’autres visites les endroits qu’ils ont aimé (l’âme est libre de voyager).
    Le troisième jour l’âme comparait devant Dieu pour s’incliner.
    Entre le 3e et le 9e jour, elle « visite » le Paradis.
    Le 9e jour elle s’incline de nouveau devant Dieu.
    Entre le 9e et le 40e jour, elle « visite » l’enfer.
    Le 40e jour elle comparait de nouveau devant Dieu qui pratique un premier jugement afin de savoir si cette âme doit aller au paradis ou en enfer. Jugement terrible, vous vous en doutez !
    L’homme restera dans l’endroit prescrit jusqu’au Jugement Dernier.
    Ceci est l’enseignement de l’Église chrétienne orthodoxe.
    Malgré qu’il n’en fit pas partie, j’ai bon espoir que Jean-Marie gagnera le Paradis…

  5. Michel MAILLET dit :

    Excellent !

  6. BECKER dit :

    Magnifique!

  7. DAVID dit :

    Excellent texte qui mériterait une diffusion plus large. Merci à son auteur !

  8. Gilles DELMAS dit :

    Respect, admiration, courage exemplaire, un vrai homme comme on en voit plus actuellement. MERCI MONSIEUR LE PEN.

  9. gaudete dit :

    @ Michel, vous êtes sûr de ce que vous avancez et d’où tenez-vous cela?

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