Le paysage politique de l’Union européenne semble entrer dans une phase critique, marquée par un affrontement entre les gouvernements nationaux démocratiquement élus et une Commission européenne perçue comme une bureaucratie globaliste et centralisatrice. Ce conflit met en lumière les tensions croissantes entre les États membres et les institutions bruxelloises, alors que l’avenir de l’Europe se joue dans des débats cruciaux sur la souveraineté et la démocratie.
Un basculement politique vers la droite en Europe
Les élections européennes de 2024 ont révélé un rejet croissant des politiques « centristes » établies, poussant de nombreux gouvernements nationaux à adopter des positions plus conservatrices. Les sujets au cœur de cette transformation sont la gestion des migrations et les politiques climatiques. La pression électorale a contraint des pays, autrefois partisans d’une approche ouverte, à réclamer un renforcement des frontières extérieures, des expulsions plus rapides et la mise en place de centres de rétention dans des pays tiers, à l’image du modèle albanais adopté par l’Italie.
Malgré l’adoption du Pacte sur la migration avant les élections, de nombreux États membres, sous la pression de l’opinion publique, remettent en question cette politique. La Commission européenne, sous la direction d’Ursula von der Leyen, semble s’adapter à ces nouvelles exigences en promettant une réforme des retours et des « hubs de retour » dans des pays tiers. Cependant, ces efforts de la Commission suscitent le scepticisme. Ceux qui ont contribué à la crise migratoire peuvent-ils vraiment en être les sauveurs ? Des groupes souverainistes, comme les Patriotes pour l’Europe, appellent à abandonner le Pacte et à repartir de zéro pour élaborer une politique migratoire réellement adaptée à la réalité politique du continent.
La centralisation bruxelloise : une menace pour la souveraineté nationale
Au-delà de la migration, les ambitions de la Commission européenne soulèvent des préoccupations concernant une centralisation excessive du pouvoir. Ursula von der Leyen, surnommée « la reine Ursula » par ses détracteurs, est critiquée pour sa gestion opaque et son style autoritaire. L’affaire « Pfizergate », impliquant des échanges de SMS controversés avec le PDG de Pfizer, symbolise les inquiétudes liées au manque de transparence à Bruxelles.
L’un des débats majeurs à venir portera sur la réforme des traités européens, avec des propositions visant à abolir le droit de veto des États membres au Conseil. Ce changement, présenté comme nécessaire pour intégrer l’Ukraine et d’autres pays candidats, est perçu par certains comme un « coup d’État silencieux », visant à transformer l’UE en une structure quasi-fédérale où les États membres auraient un rôle réduit, comparable à celui des cantons suisses. Ce scénario inquiète les souverainistes, qui dénoncent une érosion progressive de la démocratie et de la souveraineté nationale.
Les défis à venir pour les souverainistes
Malgré ces menaces, la montée des partis souverainistes en Europe offre une lueur d’espoir. Des mouvements comme le Rassemblement National en France, l’AfD en Allemagne ou le FPÖ en Autriche gagnent en popularité, annonçant un possible basculement du Conseil européen vers la droite dans les années à venir. Cependant, ce changement prendra du temps, car les conservateurs restent minoritaires au sein des institutions européennes.
Pour les États membres attachés à leur souveraineté, la priorité sera de résister aux efforts de centralisation et de préserver leur pouvoir de décision. Cela impliquera non seulement de repousser les initiatives visant à affaiblir leur contrôle sur des sujets clés, mais aussi de mobiliser les citoyens pour exiger des gouvernements des actions concrètes et non de simples concessions symboliques destinées à contenir la montée des populismes.
L’Europe se trouve à un carrefour historique. Alors que les élites bruxelloises cherchent à consolider leur pouvoir avant les élections européennes de 2029, les souverainistes doivent redoubler d’efforts pour défendre une Union européenne fondée sur la coopération entre États souverains et le respect des volontés démocratiques. La survie de l’UE en tant qu’entité démocratique et pertinente dépendra de sa capacité à se réformer dans ce sens. Le véritable combat pour l’avenir de l’Europe ne fait que commencer.
Illustration : DR
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4 réponses à “L’avenir de l’Europe : une bataille entre souveraineté nationale et centralisation bruxelloise”
Il est certain que l’on entre dans un « Bordel » mal métrisé.
A mon sens, vu les problemes qui sèaccumulent, plus dure sera la chute …
Ce sont les mondialistes qui ont voulu l’Europe comme elle est, avec d’autres mondialistes à la tête, la CIA et Bilderberg ont noyauté dés le début avec Giscard « qui nous a vendu aux banques américaines » Delors et compagnie, conseillé par la CIA, ils avaient cette idéologie qui se révèle aujourd’hui « sataniste » livré pieds et mains liés au forum mondial ! il n’y a que le brexit qui nous sauvera, mais avec des obstacles et des souffrances !
Somme nous prêt !
Les mondialistes idéologiques voulaient une Europe face aux bocs asiatiques, chinois et USA. Mais hélas les mentalités sont différentes depuis des siècles bien connues. Juste la langue rien que la langue et surtout les mentalités de la fourmis du nord et la cigale du sud. Nord européen avec moins d’ensoleillement au sud européen trop chaud complètement à l’opposé. Et pourquoi donc très terre à terre le nord doit se chauffer 2 fois plus que le sud ce qui donne une emprunte beaucoup avec plus de prévoyance et d’économie au Nord qu’au sud. Ajouter les différentes linguistiques alors que nous aurions dû faire une langue commune dès le début le genre espéranto. Puis une fédération en respectant chaque pays en fonction des économies différentes du nord au sud. On parle souvent de « American First » mais en Europe il y a Allemagne first de type 4èeme Reich, Europe du Nord first aussi. Ceci explique donc cela et les USA le savent en exploitant et commissionnant les pays proches, avec leurs dollars toxiques subventionné comme l’euro par les dettes. Le tout pour saborder l’idéal de L’UE, elle même sabordée dans ses concepts très très mal élaborés et pensés.
L’Europe de Bruxelles est un piège pour la France. Les milliers de milliards engloutis pour la construction européenne n’ont servi qu’à préserver les privilèges des commissaires et des politiciens du système. Il serait grand temps d’abandonner ce navire qui nous entraine au fond.