Depuis plusieurs décennies, le scandale des grooming gangs – ces réseaux organisés de prédateurs sexuels majoritairement pakistanais sévissant dans les villes britanniques – a été soigneusement étouffé par les élites politiques et médiatiques du Royaume-Uni. Mais récemment, un débat, trop longtemps attendu, s’est enfin imposé dans l’espace public.
Ce réveil a été catalysé par le refus de Jess Phillips, ministre du gouvernement travailliste en charge de la protection, d’accéder aux demandes des survivantes des grooming gangs à Oldham pour une enquête publique. L’intervention de figures publiques comme Elon Musk, Nigel Farage ou encore J.D. Vance a amplifié cette indignation nationale, révélant l’ampleur de l’inaction face à ces atrocités.
Un silence orchestré pour protéger un modèle multiculturel en échec
Depuis plus de 20 ans, la réalité de ces crimes était un secret de Polichinelle dans de nombreuses villes anglaises. Des gangs, principalement composés d’hommes d’origine pakistanaise, opéraient en toute impunité. Pourquoi ? Parce que ni les autorités locales ni nationales n’étaient prêtes à reconnaître les failles du multiculturalisme britannique. Toute tentative de dénonciation de ces crimes et des origines ethniques des agresseurs était systématiquement qualifiée de raciste ou d’islamophobe.
En 2003, Ann Cryer, députée travailliste du Yorkshire, a été l’une des premières à sonner l’alarme. Après avoir été approchée par des mères dénonçant les abus subis par leurs filles, elle a osé parler publiquement de ces horreurs. Son courage lui a valu un déferlement de haine : elle a été taxée de racisme, menacée, et a dû installer un système d’alarme dans sa maison pour sa sécurité.
Ce traitement n’était pas un cas isolé. Tout responsable politique ou journaliste qui tentait de briser le silence sur ces grooming gangs subissait le même sort. Jack Straw, ancien ministre de l’Intérieur, a été accusé de stigmatisation lorsqu’il a évoqué, en 2011, « un problème spécifique impliquant des hommes d’origine pakistanaise visant de jeunes filles blanches vulnérables ».
Une trahison politique et culturelle
Le silence entourant ces crimes trouve ses racines dans une stratégie politique cynique. De nombreux responsables travaillistes, notamment dans les villes avec une forte population musulmane, ont délibérément ignoré ou minimisé la menace des rape gangs pour ne pas perdre l’appui de leur électorat. En 2024, lors des élections générales, le Labour a perdu plusieurs bastions traditionnels au profit de candidats « pro-Gaza », soulignant la dépendance électorale du parti envers ces communautés.
Mais les conservateurs ne sont pas exempts de reproches. Bien que leur rhétorique critique parfois le multiculturalisme, leurs actions ont souvent été dictées par la peur d’être accusés d’islamophobie. Les responsables locaux et les forces de l’ordre, eux aussi, ont préféré détourner les yeux, préoccupés par la gestion d’éventuels troubles sociaux et par leur incapacité à maintenir l’ordre.
Une violence motivée par la haine raciale
Si certains invoquent des facteurs socio-économiques ou des frustrations sexuelles pour expliquer les grooming gangs, ces arguments échouent à saisir la spécificité de ces crimes. Ces actes, profondément misogynes, vont au-delà de la simple domination sexuelle. Ils prennent une dimension de vengeance raciale. Les victimes, jeunes filles blanches issues de milieux modestes, sont ciblées non par hasard, mais en raison de leur origine. Pour ces agresseurs, chaque acte d’humiliation est une revanche contre une société qu’ils perçoivent comme oppressante et méprisante.
L’attitude des élites politiques et médiatiques face à ces atrocités est tout aussi révoltante que les crimes eux-mêmes. Préserver l’image d’une société multiculturelle harmonieuse a été jugé plus important que de rendre justice aux victimes. Les jeunes filles vulnérables ont été sacrifiées sur l’autel de ce mythe.
Aujourd’hui, grâce à des personnalités influentes et à l’émergence de médias alternatifs, le voile commence à se lever sur cette sombre réalité. Mais la bataille pour exposer pleinement ces crimes et demander des comptes aux responsables politiques et institutionnels est loin d’être gagnée. Le Royaume-Uni doit affronter les vérités dérangeantes sur le multiculturalisme et sur les dangers de l’omerta idéologique.
Si ce silence persiste, les grooming gangs continueront à proliférer dans l’impunité, perpétuant des souffrances indicibles. Le véritable défi est désormais d’imposer ce sujet au cœur de l’agenda politique et médiatique pour que justice soit enfin rendue aux victimes, et pour que de telles atrocités ne se reproduisent jamais.
Illustration : DR
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2 réponses à “Grooming Gangs au Royaume-Uni : quand le multiculturalisme sacrifie les victimes sur l’autel du silence”
pas de commentaire, j’ai déjà répondu plus haut !
Enfin, on commence à lire quelques lignes de vérité concernant non seulement le racisme anti blanc mais carrément la haine de la race blanche que l’on va humilier par le viol des mineurs qui la représentent !
Qui aura le courage de ne pas trembler devant l’accusation de raciste en dénonçant des crimes perpétrés par ces islamistes pakistanais ou autres ? Paradoxalement pas un type de gauche mais un milliardaire nommé Elon Musk !