Un an après l’arrivée au pouvoir de Javier Milei, l’Argentine, connue pour ses crises économiques et ses défaillances de paiement à répétition, enregistre un tournant historique. Le pays, qui ne parvenait plus à honorer ni les intérêts de sa dette ni les échéances de ses emprunts, commence à payer ses créanciers grâce à un excédent budgétaire inédit, sans recourir à l’endettement auprès de la Banque centrale ou à la cessation de paiements. «Le déficit était l’œuf du serpent de tous nos maux», a affirmé Milei, signalant une rupture marquante avec les pratiques passées.
Une dette enfin honorée
L’Argentine a réussi à rassembler près de sept milliards de dollars pour couvrir les paiements de dette de 2025, notamment les échéances de capital de janvier et de juillet. Au début de son mandat, le risque pays de l’Argentine était très élevé, dépassant les 2700 points de base. «Nous avons éliminé le déficit budgétaire et réalisé un excédent pour la première fois en quinze ans», a souligné Milei, ce qui a conduit à une réduction significative du risque pays à 610 points de base. Cette amélioration montre un regain de confiance des marchés internationaux envers l’économie argentine, avec une baisse de 75% du risque pays.
Un redressement financé par la discipline budgétaire
Ces paiements sont financés par des économies réelles, non par des emprunts ou une émission monétaire inflationniste. En 2024, l’Argentine a enregistré un surplus commercial énergétique de cinq milliards de dollars, après quatorze années de déficit. Par ailleurs, la reprise agricole a généré 27 % de revenus supplémentaires en devises, grâce à une amélioration des exportations après une année marquée par la sécheresse. «Nous avons transformé un secteur énergétique déficitaire en un moteur de croissance», a déclaré le ministre de l’Énergie, illustrant l’impact de ces politiques sur l’économie. Durant les premiers six mois de gestion, la hausse des exportations a été de 14%.
En parallèle, les importations ont été modestement réduites du fait de la réduction de l’activité durant les premiers six mois de la gestion Milei, grâce aussi au maintien des restrictions sur le marché des changes. Selon les statistiques, les importations ont chuté de 27% en valeur durant la même période par rapport à l’année précédente, contribuant ainsi à l’excédent commercial.
Les succès de Javier Milei en un an
L’Argentine n’a pas seulement repris le paiement de sa dette, elle a également accompli des réformes structurelles marquantes sous la présidence de Javier Milei. La discipline budgétaire a permis de rétablir la confiance des marchés, tandis que la gestion prudente des réserves a permis à la Banque centrale d’atteindre des niveaux d’achat record en devises, renforçant ainsi la stabilité monétaire. Par exemple, en 2024, la Banque centrale a acheté pour 18,747 milliards de dollars, un record post-crise de la convertibilité.
Des négociations avec le FMI sont en cours pour établir un nouvel accord, incluant potentiellement des financements supplémentaires destinés à consolider les réserves du pays. «Nous visons un accord dans les premiers mois de 2025», a indiqué le ministre de l’Économie, Luis Caputo, montrant l’ambition de transformer en profondeur l’économie argentine tout en rétablissant sa crédibilité internationale.
Une confiance en hausse
Ce redressement budgétaire et économique marque une rupture nette avec les pratiques passées. Les perspectives économiques de l’Argentine pour 2025 sont prometteuses, avec une croissance attendue de 5% selon les prévisions du FMI, la plus élevée de la région. Cette vision positive est également soutenue par des projections de croissance de 6% d’autres analystes, accompagnées d’une diminution anticipée de l’inflation. Les marchés internationaux, jusque-là méfiants, commencent à réévaluer positivement la trajectoire de l’Argentine, reflétant une confiance renouvelée dans les politiques économiques de Javier Milei.
Trystan Mordrel
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5 réponses à “Un autre miracle de Noël : l’Argentine de Milei commence à payer ses dettes”
Bravo à Milei, comme quoi il n’y a pas besoin de sortir de l’ENA, polytechnique etc. pour diriger, regardez les plus grands capitaines d’industrie, ce sont des autodidactes, qui choisissent de bons collaborateurs, et une bonne connaissance de la vie, mais nous on va chercher tous les minables qui sortent des mêmes écoles et se tiennent la main, on a la « Droiche » la plus con du monde !
Pour moi qui connait bien l’Argentine, et l’ai vue sombrer dans le marasme économique, ce que dit Gautier concernant l’Argentine et en particiulier Milei, rejoint tout a fait mon sentiment personnel. Autant dire que si Milei est un don du ciel pour les Argentins, il pourrait être tout autant utile en tant qu’exemple à une bonne palanquée de nos politiciens Nationaux, bardés de titres honorifiques, mais totalement incapables d’une vision économique à long terme.
Je rejoins les deux excellents commentaires précédents….quand aurons-nous notre Milei français ???
Mais ce qui est possible avec les Argentins, serons-nous capables d’accepter les sacrifices demandés avec le tempérament « insoumis » « gosses gâtés » dont on s’affuble …..ou alors pourquoi pas plusieurs Milei qui ensemble comme les Trois Consuls de Napoléon ont redressé la France (je ne suis pas sûre de mon analyse….historique )
J’ai bien connu les transferts de dettes de l’Argentine avec chaque fois un « spreed » supérieur pour risques avec des tranches de 900 millions. Beaucoup d’entités bancaires se sont fait des fortunes sur le dos de l’Argentine. Ou passait donc les recettes ? Comme en France on se demande ou passent les recettes, pourquoi autant de dettes, leur but la destination le pourquoi? mystère ? Si ona éloigné le RN qui voulait fires des audits croisées des recettes et dépenses, c’est que cela dérangeait beaucoup le macronisme ambiant qui a fait 1500 milliards de dettes en 6 années. Bravo l’Argentine magnifique pays qui prouve au monde qu’il est possible de savoir gérer un pays et non pas comme en France ou règne une gabegie de gangster, avec une nomenklatura d’état indescriptible.
achetons au plus vite la tronçonneuse de millei