Dans le vocabulaire de gauche, les femmes sont étrangement devenues des « meufs » ou des « chiennes ». C’est d’ailleurs sous ce délicat patronyme que l’association responsable du festival féministe « Very Bad Mother » dont nous avions narré la poésie courtoise lors de précédents articles, lance son prochain rendez-vous.
Prévu du 19 au 20 avril 2025, le festival « Chienne » aura pour but de réfléchir sur (nous citons) « le monde via les dominations des humains sur les animaux. Ou plutôt à partir de l’analogie ou de la métaphore animal, le festival va dérouler son féminisme anticapitaliste, décolonial, antivalidiste dans toutes les directions. »
Ce « rallye » tendance Sandrine Rousseau aura donc lieu à la salle Sterenn à Trégunc et comportera même une « brigade anti-relou » au cas où un gauchiste pas assez déconstruit aurait l’invraisemblable envie de tenir la porte à une féministe indignée du soir au matin.
A la tête du festival se trouvent quelques-unes des pépites féministes les plus folkloriques du mouvement breton actuel, bien entendu. D’où la présence de quelques écriteaux en breton sur zone. C’est déjà ça !
Pour se mettre en goût, voici une vidéo diffusée par l’association dans laquelle le « chiennisme » est expliquée aux profanes.
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4 réponses à “« Chienne » : un festival féministe au doux nom poétique à Trégunc”
« Meuf » est familier, « chienne » plus que péjoratif.
La misandrie est une arme de légitime défense ? On peut aller très loin comme ça ! Il est vrai que d’après Sartre (péface aux Damnés de la Terre), tuer un Blanc était doublement légitime.
de se sentir libre ne veut pas dire que l’on doit se laisser nommer n’importe comment
amities
Plutôt que d’insulter l’espèce canine, ces dames devraient se baptiser « les grognasses ».
« Chienne »…est-ce une incitation à la pratique de la zoophilie canine .
Ne dit-on pas d’une femme appétente: « Elle a du Chien » ?