En juin 2024, après les élections européennes, Ursula von der Leyen, surnommée « Reine Ursula », s’est déclarée triomphante. Forte de la victoire de son parti, le Parti Populaire Européen (PPE), elle a affirmé que le « centre tenait bon » face aux « extrêmes » de gauche et de droite. Mais derrière cette déclaration se cache une réalité bien plus complexe : un Parlement européen en pleine mutation et une gouvernance européenne de plus en plus critiquée pour ses pratiques antidémocratiques.
Un Parlement bouleversé par une montée conservatrice
Si le PPE et les Socialistes & Démocrates (S&D) ont conservé leur domination au Parlement, leurs alliés traditionnels, les Verts et Renew, ont subi une défaite cinglante. Pendant ce temps, les blocs conservateurs, comme les Patriotes pour l’Europe (PfE), les Conservateurs et Réformistes européens (ECR) et le groupe Identité et Démocratie (ID), ont enregistré des gains spectaculaires, représentant désormais 26 % des sièges, à égalité avec le PPE. Ce basculement marque un tournant dans la politique européenne.
Cependant, la réponse de von der Leyen et de sa « coalition Ursula » a été de maintenir un cordon sanitaire autour des Patriotes, le troisième groupe du Parlement, en violant même les règles internes de représentation démocratique. Cette exclusion flagrante des conservateurs, tout en surreprésentant des groupes plus petits de gauche, illustre une dérive antidémocratique préoccupante.
Une réélection controversée
La réélection de von der Leyen à la tête de la Commission européenne en juillet a mis en lumière les fragilités du « centre ». Face à la perte de sièges de sa coalition (PPE, S&D, Renew), elle a dû négocier des soutiens externes. Plutôt que de se tourner vers les conservateurs du groupe ECR, elle a choisi de collaborer avec les Verts, déjà critiques envers elle pour ses concessions symboliques sur le climat. Cette décision a révolté Giorgia Meloni, leader italienne et figure montante de la droite européenne.
Les électeurs, ayant voté pour un Parlement plus conservateur, se sont retrouvés face à une coalition encore plus à gauche, exacerbant le sentiment d’un déni démocratique.
La gestion des comités parlementaires a également révélé la fragilité de von der Leyen. Tandis que l’ECR obtenait des sièges au Bureau et dans 13 comités, les Patriotes se voyaient complètement exclus, malgré leur poids considérable. Cette manœuvre politique, visant à isoler des figures comme Viktor Orbán, Marine Le Pen ou Matteo Salvini, a dévoilé l’incapacité du centre à traiter équitablement avec ses adversaires.
Cette politique d’exclusion a conduit les Patriotes à porter plainte devant la Cour de justice de l’Union européenne, mettant ainsi en lumière les abus de pouvoir de la coalition centriste. Quelle que soit la décision de la cour, le mal est fait : la crédibilité des institutions européennes en tant que défenseurs de la démocratie est irrémédiablement entamée.
La formation d’une Commission sous pression
Les négociations pour former la nouvelle Commission européenne ont été un autre défi pour von der Leyen. Afin de regagner la confiance de Meloni et des conservateurs, elle a proposé Raffaele Fitto, membre de l’ECR, comme vice-président exécutif. Cette concession a déclenché une vive opposition de la gauche, menaçant de faire tomber la Commission avant même qu’elle ne commence à travailler.
Après des semaines de négociations tendues, le collège des commissaires a été approuvé, mais avec un soutien historiquement faible (54 % des voix). Cet épisode a démontré à quel point la stabilité du centre repose sur des bases fragiles.
La gestion des élections et de la nouvelle législature a mis en lumière plusieurs failles dans le système démocratique de l’Union européenne :
- Un Parlement biaisé : La représentation démocratique est entravée par des règles internes injustes, excluant les conservateurs tout en surreprésentant les petits groupes de gauche.
- Un exécutif affaibli : La Commission européenne est dirigée par une présidente réélue grâce à des manœuvres politiques, et non par un soutien populaire ou parlementaire solide.
- Un manque de crédibilité : L’image des institutions européennes comme garantes de la démocratie est sérieusement écornée, tant auprès des électeurs qu’au sein des États membres.
Vers une pression accrue en 2025
La montée des conservateurs et les maladresses du centre européen signalent un changement profond dans la politique de l’Union. Alors que von der Leyen lutte pour maintenir son autorité, les forces conservatrices continuent de gagner en influence, promettant de transformer la dynamique à Bruxelles.
L’année 2025 pourrait bien être décisive. Tandis que les élites européennes tentent désespérément de contenir ce qu’elles perçoivent comme une menace, les citoyens européens réclament un véritable renouveau démocratique. Le centre, loin de tenir, pourrait bien s’effondrer sous la pression d’un retour à la souveraineté populaire.
Illustration : DR
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12 réponses à “L’Union Européenne face à la crise de la démocratie : le règne vacillant d’Ursula von der Leyen”
bravo à DR pour son analyse ! La Hyène de Bruxelles à payée des commissaires pour faire valider ses décisions ! l’Europe aujourd’hui est le plus grand scandale de démocratie, et 80% des pays sont coupables ! quand je pense que beaucoup disent que c’est la Russie qui est le pire pays des dictatures !! y’a de quoi se pisser dessus ! En numérologie nous entrons en 2025 en 9, le 9 veut dire la fin d’un cycle qui en appel un nouveau ! j’espère de tout cœur que tous ces satanistes vont payer le fait !!!! pour les novices un cycle n’est pas partir avec un vélo ! humour de fin de semaine !
Von Der Leyen n’aurait jamais dûe être réélue à la tête de la Commission européenne. Et bien entendu, il y a eu abus du pouvoir de la coalition centriste Allemande dont le but politique est d’isoler tous les Pouvoirs de Droite (Marine Le Pen, Viktor Orban, Mateo Salvini et d’autres). D’où le bordel actuel qui est typique de ce que l’on peut attendre de l’Allemagne. Et je le répète à nouveau à qui veut l’entendre : Il y a DANGER !!! En effet, l’Allemagne actuelle et une majorité de ses Gouvernants, agissent contre et au détriment des intérêts de tous les pays européens.
UVDL a les moyens d’acheter tout les commissaires qu’elle veut, elle engrange 32 000 € par mois, son mari et très riche et du famille noble allemande très influente et au niveau occulte, qui sait combien lui ont rapporté les bakchichs sur les commandes de vaccins, miraculeusement passé en outre de 16 à 19.50 $ US.
probleme de démocratie ? au sein de cette union ? ça n’a jamais éxister et il serait temps que les français le comprennent ! frexit !
Hello , Ursula la malade imaginaire ? Écoute du live de Florian Phillipot sur YouTube hier soir ; elle serait malade d’une pneumonie grave pour peut-être être la première victime d’une nouvelle pandémie destinée à nouveau à nous faire peur et faire la promotion d’un nouveau vaccin à Arn messager. Attention à ce personnage corrompu qui doit lundi 6 janvier passer devant le tribunal de liège pour l’affaire Pfizer gate de ses sms cachés lors de la crise Covid 19. Un auditeur a dit : « Peut être devra t’elle avoir la trouille des Patriotes ? » pour finir et pour danser la chanson d’Etienne DAHO « après le blitz » kenavo
et bien chère Madame vous ne savez plus entendre ??? DOIS JE VOUS DIRE QUE la nature a toujours le dernier mot et TOUS LES PAYSAS DE CE CONTINENT ON SU SE METTRE EN COLER QUE J’espère vous arriverez a CALMER
AMITIES
La Reine doit s’incliner ou partir
Voici les sources de mon commentaire précédent : Ursula Von der Leyen victime d’une « maladie très sévère » ! (direct)https://www.youtube.com/watch?v=_rw2iXft0KE » ; et la chanson d’Etienne DAHO pour se divertir en ce temps glacé : https://www.youtube.com/watch?v=h2D9GyLGkLg
La France n’aurait jamais dû laisser les états du sud de l’Allemagne s’inféoder à la Prusse!!! Nos rois à la première alerte se portaient au secours de la Bavière! Mais des forces occultes bourgeoises foutaient le bordel en France.
Nous danserons la Carmagnole
Si quelqu’un peut définir le sens de ce merveilleux mot démocratie utilisé par les faux serviteurs du peuple qui ne sont rien d’autre que des mythomanes kleptocrates dans une démocratie lorsque les demos en sont exclu après toute élection pour contester un etablisment au pouvoir absolu s’il vous plait faites le.
La France est une ripoucratie soumise à une mafiacratie et comment définir le peuple dans ce monde politique.
Ursula von der Leyen est mignonne mais dévergondée.