Islam radical : une menace globale pour les sociétés occidentales

La récente série d’attaques meurtrières, dont la plus récente à La Nouvelle-Orléans perpétrée par Shamsud-Din Bahar Jabbar, illustre un problème majeur pour les sociétés européennes et occidentales : la présence en leur sein d’individus et de groupes qui, bien qu’apparemment intégrés, restent fondamentalement étrangers aux valeurs de leurs sociétés d’accueil. Ces « étrangers éternels » démontrent qu’ils peuvent, à tout moment, se retourner contre leur pays, souvent au nom d’une idéologie nourrie par l’islam.

Un rôle central de l’islam radical comme vecteur idéologique

Dans le cas de Jabbar, citoyen américain de première génération, son parcours illustre la manière dont l’islam peut, chez certains individus, devenir un catalyseur de radicalisation. En quelques années seulement, cet homme, qui semblait intégré dans la société américaine, a basculé dans une interprétation extrémiste de l’islam. Sa conversion récente et son engagement auprès d’un groupe jihadiste montrent à quel point cette religion, lorsqu’elle est instrumentalisée, peut servir de base idéologique pour justifier des actes de violence extrême.

L’islam, dans ses formes les plus radicales, propose une vision dichotomique du monde : les croyants d’un côté, les « kafirs » (non-croyants) de l’autre, perçus comme des ennemis à combattre. Cette vision, largement diffusée à l’échelle mondiale, trouve un écho particulièrement fort parmi certains jeunes issus de l’immigration, mais aussi chez des convertis qui cherchent un sens ou une identité.

L’islam radical et la fracture de l’assimilation

Contrairement à d’autres religions pratiquées en Europe, l’islam pose des défis spécifiques en raison de son incompatibilité apparente avec certains fondements des démocraties laïques. Là où d’autres groupes religieux ont trouvé des moyens de s’intégrer dans les sociétés occidentales, l’islam tend souvent à maintenir une distinction entre le croyant et le non-croyant, entre le dar al-islam (le territoire de l’islam) et le dar al-harb (le territoire de la guerre). Cette séparation culturelle et religieuse contribue à l’émergence d’individus radicalisés qui rejettent violemment leur environnement.

Dans de nombreuses sociétés européennes, les deuxième et troisième générations d’immigrants musulmans semblent plus enclines à se radicaliser que leurs parents, qui cherchaient principalement à s’intégrer pour améliorer leur condition économique. Ces jeunes, souvent marginalisés, trouvent dans l’islam radical une réponse à leur quête identitaire, un moyen de justifier leur ressentiment envers leur société d’accueil.

Un coût sociétal et sécuritaire immense

Les attaques motivées par l’islam radical transforment nos sociétés. La prolifération de policiers armés, les barrières dites « de diversité », et la méfiance généralisée envers les espaces publics témoignent d’une société qui s’adapte à une menace constante. Ces mesures, bien qu’elles soient nécessaires, altèrent le tissu même de nos communautés et imposent un coût économique colossal.

Au-delà de la protection physique, ces attaques sapent la confiance sociale et minent les principes mêmes de tolérance et de multiculturalisme sur lesquels les démocraties occidentales se sont construites. À long terme, elles posent une question existentielle : une société peut-elle survivre lorsque ses valeurs fondamentales sont remises en cause par une minorité qui rejette ces principes au nom de l’islam ?

La dimension universelle du jihadisme

L’islam radical, à travers son réseau global, transforme les actes de violence isolés en une guerre idéologique mondiale. Chaque attaque, qu’elle soit à La Nouvelle-Orléans, Magdebourg ou Paris, s’inscrit dans un continuum jihadiste transnational. Ces actes ne sont pas des événements isolés mais des manifestations d’une idéologie qui transcende les frontières et les générations.

Les motivations des jihadistes trouvent leurs racines dans une interprétation particulière de l’islam, qui prône la domination globale au nom de la charia. Bien que cette vision soit rejetée par la majorité des musulmans, elle bénéficie d’une diffusion suffisamment large pour influencer des milliers d’individus à travers le monde.

Repenser nos réponses

Face à cette menace, il est temps d’affronter la réalité : l’islam, tel qu’il est pratiqué ou instrumentalisé par une minorité significative, pose un défi unique aux sociétés occidentales. Si les politiques d’intégration ont échoué à prévenir la radicalisation, il devient impératif de repenser nos approches. Cela pourrait inclure une surveillance accrue des mosquées et des écoles coraniques, un contrôle rigoureux des financements étrangers pour les institutions islamiques, et une révision des politiques migratoires.

L’islam radical n’est pas une simple menace parmi d’autres, mais une idéologie globalisée qui rejette les valeurs fondamentales des sociétés occidentales. Tant que cette réalité ne sera pas pleinement reconnue, les sociétés européennes continueront à faire face à une menace constante de violence. Il ne s’agit pas de stigmatiser l’ensemble des musulmans, mais de reconnaître que l’islam, dans sa dimension politique et idéologique, est une force qu’il faut comprendre et contrer.

Il est crucial que les citoyens et les décideurs politiques prennent conscience de la nature profonde de cette menace. En acceptant la réalité, nous pourrons construire une réponse adaptée qui protège nos sociétés sans renoncer à nos valeurs fondamentales.

Illustration : DR
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