Trafic de drogue à Morlaix : quand une petite ville bretonne bascule petit à petit dans la pénombre

Morlaix, ville autrefois paisible du Trégor, mais ayant bien changé ces dernières années du fait d’une politique de la ville ayant permis l’implantation massive de populations nouvelles, fait face à une menace croissante : le trafic de drogue. Ce fléau, autrefois circonscrit aux grandes métropoles, s’étend désormais aux petites villes bretonnes. Entre tirs en pleine nuit, guerres de territoire et insécurité grandissante, Morlaix semble confrontée à une situation inédite.

Tirs et menaces : l’ombre du narcotrafic

Dans la nuit du 20 au 21 octobre 2024, des tirs ont retenti dans les quartiers de Kerfraval et de la Vierge Noire, marquant un nouvel épisode de violence dans la ville. À Kerfraval, une porte vitrée d’un immeuble a été visée, tandis qu’à la Vierge Noire, des balles ont frappé la porte d’entrée d’un autre bâtiment, précédées d’une lettre de menace explicite adressée à des adolescents. Ces actes, liés au trafic de stupéfiants, témoignent de tensions accrues entre bandes rivales.

Ces violences s’inscrivent dans un contexte de recrudescence des activités illicites à Morlaix, où les trafics, autrefois discrets, s’affichent désormais au grand jour.

Morlaix : un territoire convoité

Le maire de Morlaix, Jean-Paul Vermot, décrit dans le Monde une transformation inquiétante. « Le modèle marseillais », avec ses guetteurs postés sur des chaises de camping et ses points de deal visibles, a fait son apparition dès 2021. Depuis, la situation n’a cessé de se détériorer, avec des affrontements entre bandes, parfois armés, qui perturbent la tranquillité de cette commune de 15 000 habitants. Ces hommes « ancrés à gauche » qui refusent de voir le réel depuis des années, et qui ont donc une responsabilité morale dans ce qu’il se passe et dans les transformations profondes sociétalement, le découvrent aujourd’hui dans leurs propres villes.

Les petits trafiquants, souvent issus des environs, s’inspirent des méthodes des grandes villes. Certains observateurs évoquent l’importation de pratiques venues d’ailleurs, notamment de banlieues comme La Courneuve. Ces dynamiques, couplées à une demande locale accrue de drogues, poussent les réseaux à investir la ville et ses alentours, y compris les villages voisins comme Carantec et Taulé.

Les habitants face à l’insécurité

Pour les résidents, l’impact est tangible. Dans les venelles de Morlaix, jadis appréciées pour leur charme, des inscriptions indiquent désormais les lieux de cache des stupéfiants. Les personnes âgées, autrefois fidèles à leurs promenades, n’osent plus s’y aventurer, même en plein jour. Certains commerçants décrivent un quotidien marqué par la présence de guetteurs et des altercations nocturnes.

La municipalité de Morlaix a pris des mesures, notamment l’installation de caméras de vidéosurveillance et des interventions policières ciblées. Toutefois, ces efforts ne semblent pas suffire. Les autorités locales, imprégnées de gauchisme mental, insistent sur l’importance d’une approche globale, mêlant un peu répression et beaucoup de travail social. Tout le monde aura compris. Le maire explique au journaliste du Monde que des facteurs tels que le décrochage scolaire et l’absence de repères familiaux jouent un rôle clé dans l’entrée des jeunes dans ces réseaux. Le professeur Maurice Berger, dans son ouvrage sur l’explosion de la violence en France, expliquait parfaitement que les jeunes extra-européens venus de certains pays d’Afrique se retrouvent pour beaucoup, éduqués par leurs mères, et sans père (ou avec des pères absents), ce qui n’est pas sans conséquence sur le « vivre ensemble ».

L’exemple de Morlaix illustre une tendance inquiétante : la délinquance et le trafic de drogue ne se limitent plus aux métropoles. Les petites villes bretonnes, autrefois épargnées, deviennent à leur tour des cibles. Cette évolution met en lumière les limites des politiques actuelles et l’urgence d’une action renforcée pour endiguer cette montée en puissance.

Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes. En attendant néanmoins, c’est la population locale qui trinque.

https://www.breizh-info.com/2024/10/09/238667/10-mesures-radicales-et-pas-extremistes-pour-en-finir-rapidement-avec-le-trafic-de-drogue-et-linsecurite-lagora/

Illustration : DR
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8 réponses à “Trafic de drogue à Morlaix : quand une petite ville bretonne bascule petit à petit dans la pénombre”

  1. Vert dit :

    Encore un gauchiste béat…utopiste .
    Le vivre ensemble est une fumisterie de gauchiste.
    Seule solution pérenne la remigration droit être rendue désirable par des incitations de toutes sortes.
    Déchéance de nationalité française pour les binationaux délinquants

  2. Gaï de Ropraz dit :

    Et plus dure sera la chute, Amis Bretons ! …

  3. louis dit :

    ce qui m’etonne c’est que personne ne semble comprendre pourquoi une telle expansion de ce fléau , ne serait il pas temps de s’inquiéter de ces personnes qui sont des clients et qui sont a l’origine de ce traffic qui monte il y a une demande incroyable et qui donc possède de l’argent ceux là ne sont surement pas au rsa !

  4. Tique et Puce dit :

    La France est en fallite ..pas d’argent pour augmenter les saliare, les retraites, soigner correctement les Français…pour les hopitaux etc..
    Donc supprimer le social qui nous coûte des milliards et attire ici toute l’Afrique et le tiers monde

  5. Raymond Neveu dit :

    Les premiers coupables sont les clients…toutes les discothèques et autres lieux doivent êtres nettoyés mais …il faudra aussi nettoyer l’Elysée, les bobos quartiers de Paris et autres villes!!!

  6. patphil dit :

    tant que ces petits trafiquants ne seront pas mis en taule, ça continuera

  7. Henri dit :

    Les bobos gauchiasses qui fuient les grandes villes après avoir exigé à grands cris le « vivre-ensemble » seront frappés à leur tour, et je ne les plaindrai pas.

  8. Moraix dit :

    Merci l’immigration, morlaix est devenu une ville dégueulasse ou pas un parent respectable ne laisse sortir sa fille passé 18h

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