Le cancer de la vésicule biliaire, bien que rare, connaît une hausse préoccupante parmi les moins de 50 ans, notamment chez les femmes ayant eu des enfants. Associé à des facteurs tels que les calculs biliaires, l’obésité et le tabagisme, ce cancer agressif soulève des questions quant aux modes de vie modernes et aux mesures de prévention nécessaires pour limiter les risques.
Qu’est-ce que le cancer de la vésicule biliaire ?
La vésicule biliaire, un petit organe situé près du foie, stocke la bile utilisée pour digérer les graisses. Bien qu’elle soit moins essentielle dans notre mode de vie actuel, elle peut être à l’origine de troubles graves. Le cancer de la vésicule biliaire se développe lorsque des mutations génétiques transforment des cellules saines en cellules malignes. Environ 1 000 cas sont diagnostiqués chaque année au Royaume-Uni, et la maladie est souvent détectée à un stade avancé, ce qui rend son traitement difficile.
Quels sont les facteurs de risque ?
Le cancer de la vésicule biliaire touche majoritairement les femmes, qui représentent 71 % des cas. Plusieurs facteurs augmentent le risque :
- Calculs biliaires : Très courants chez les femmes, notamment en raison de l’effet des œstrogènes sur le cholestérol biliaire, les calculs peuvent provoquer des inflammations chroniques propices au développement du cancer.
- Obésité : L’excès de poids est un facteur majeur, particulièrement chez les femmes. Une augmentation de l’indice de masse corporelle (IMC) est directement liée à un risque accru de développer ce type de cancer.
- Facteurs génétiques : Une prédisposition familiale et des antécédents de cancer de la vésicule biliaire dans la famille augmentent significativement le risque.
- Tabagisme : Fumer favorise non seulement le cancer de la vésicule biliaire, mais aussi de nombreuses autres formes de cancer.
- Origine ethnique : Les personnes d’origine asiatique présentent un risque plus élevé de développer ce cancer.
Symptômes et pronostic
Les premiers stades de ce cancer sont souvent asymptomatiques, ce qui complique son diagnostic. Les signes, lorsqu’ils apparaissent, incluent :
- Une jaunisse ;
- Des douleurs dans le haut de l’abdomen ;
- Une perte de poids inexpliquée ;
- Des nausées et vomissements.
Si le cancer est détecté tôt, les chances de survie à cinq ans peuvent atteindre 70 %. Toutefois, une détection tardive réduit drastiquement ce taux, notamment lorsque le cancer s’est propagé à d’autres organes.
Comment réduire les risques ?
- Maintenir un poids santé : L’obésité étant un facteur clé, adopter une alimentation équilibrée et faire de l’exercice régulièrement est essentiel. Éviter les aliments transformés et limiter la consommation d’alcool et de sucre aide également à prévenir l’excès de poids.
- Prendre soin de son microbiome : Une flore intestinale équilibrée peut jouer un rôle protecteur. Consommer des aliments fermentés comme le kéfir ou le kimchi, ainsi que des fibres, favorise la santé du microbiome et limite l’inflammation.
- Limiter les aliments gras et frits : Ces aliments augmentent le cholestérol et favorisent la formation de calculs biliaires. Réduire la consommation de viandes rouges et transformées est également recommandé.
- Adopter une alimentation de type méditerranéen : Les régimes riches en fruits, légumes, poissons, et noix, comme le régime méditerranéen ou DASH, sont associés à une réduction des risques de cancer.
- Arrêter de fumer : Éliminer le tabac est une mesure essentielle pour réduire le risque de nombreux types de cancer, y compris celui de la vésicule biliaire.
Un cancer évitable avec des choix de vie éclairés
Si le cancer de la vésicule biliaire reste rare, son augmentation chez les jeunes générations est un signal d’alarme sur nos modes de vie. En adoptant des habitudes saines et en restant attentif aux signaux de notre corps, il est possible de réduire considérablement les risques. L’information et la prévention restent les meilleures armes pour lutter contre ce fléau silencieux.
Illustration : DR
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3 réponses à “Cancer de la vésicule biliaire : un fléau silencieux en augmentation chez les moins de 50 ans”
peut-être aussi ….très mauvaise alimentation!!! ???
Il n’y a pas que cela, et les médicaments donnés avec abus qui dérègle tout notre fonctionnement, cœur, reins, vésicules etc.. un médicament en appelle un autre, puis un autre … comme le dit la sagesse de nos grand mères quand nous étions petits, » de tout mais après allez jouer dehors ! avec modération bien sûr !
Hello, à tous ceux qui ont cette saleté de maladie, gardez la foi priez rester confiant, optimiste ; faites du sport, pas d’alcool ni tabac ; en cas d’effets secondaires embêtants, parlez en à vôtre oncologue ou infirmière et lisez des livres comme la bible du cancer de Laëtitia LORNIAC ou visite de son site internet : chimio-pratique.net ; vous y trouverez des conseils absolument pertinents. Le partage, la vie, vos proches c’est vital, également. Espérons que ces conseils vous seront utiles ma foi. Et pour finir une chanson « Say what you want » du groupe Texas. Kenavo