L’un des plus célèbres biologistes évolutionnistes et militants athées, Richard Dawkins, a récemment claqué la porte de la Freedom From Religion Foundation (FFRF), une organisation pourtant censée défendre la laïcité et la science. En cause : ce que Dawkins décrit comme l’imposition d’une nouvelle « religion » idéologique centrée sur les dogmes du mouvement transgenre.
Une censure qui trahit la science
Tout a commencé lorsque la FFRF a publié un article promouvant une définition idéologique et non biologique de la femme, affirmant qu’« une femme est celle qui se déclare femme ». Cette position, qui nie les fondements mêmes de la biologie, a provoqué une vive réaction parmi des scientifiques réputés, notamment Jerry Coyne et Steven Pinker, également membres du conseil consultatif de la fondation.
Coyne a répondu avec un article rigoureux intitulé « La biologie n’est pas de la bigoterie », dans lequel il rappelait que le sexe est déterminé par la nature des gamètes – une vérité biologique simple mais aujourd’hui controversée. Pourtant, sous la pression de militants progressistes, la FFRF a décidé de retirer l’article, s’excusant pour « la détresse causée ». Cette capitulation face aux injonctions idéologiques a été la goutte d’eau pour Dawkins, qui a dénoncé « une panique indigne et un mépris de la vérité scientifique ».
« Ce comportement censuriel est intolérable », a-t-il écrit dans un email. « Je défendais simplement une définition biologique plutôt que psychologique du sexe, et je ne comprends pas pourquoi cela serait considéré comme « douloureux » ou comme une tentative de nuire aux personnes LGBTQIA+, ce que je ne ferais jamais. »
Il a ajouté : « L’idéologie du genre, qui vous a conduit à retirer mon article, est en elle-même quasi-religieuse, comportant de nombreux aspects des religions et des cultes, notamment des dogmes, des blasphèmes, des croyances manifestement fausses (« une femme est celle qui se définit comme telle »), de l’apostasie et une tendance à ignorer la science lorsqu’elle contredit une idéologie préférée. »
Une fondation qui impose une nouvelle religion
Dawkins n’est pas seul à critiquer cette dérive. Steven Pinker, éminent psychologue, a également démissionné, déclarant que la FFRF n’était plus un bastion de la liberté de pensée, mais plutôt un vecteur d’une « nouvelle religion », avec son propre dogme, ses blasphèmes et ses hérétiques. Ces propos reflètent une réalité inquiétante : de nombreuses institutions censées défendre la liberté d’expression et la rationalité sombrent dans une soumission aveugle aux diktats progressistes.
Jerry Coyne, pour sa part, a qualifié cette idéologie de « quasi-religieuse », rappelant que des croyances telles que « une femme est celle qui se déclare femme » relèvent davantage d’un acte de foi que de la réalité scientifique. Il a souligné que la biologie ne devrait jamais être sacrifiée sur l’autel de sentiments ou d’idéologies.
La science face à la censure woke
L’affaire illustre une problématique croissante dans les sociétés occidentales : la montée en puissance d’un progressisme autoritaire, qui n’hésite pas à criminaliser ou à censurer toute voix dissidente. En qualifiant de « transphobe » la simple affirmation d’une vérité biologique, ces militants ne défendent pas des droits, mais imposent un dogme. Une société qui persécute ceux qui osent poser des questions scientifiques ou défendre des faits objectifs court à sa perte.
Richard Dawkins, qui a consacré sa vie à la vulgarisation scientifique et à la critique des croyances irrationnelles, a dénoncé cette situation comme un échec fondamental de la FFRF. Il a également souligné que supprimer un article scientifique sans même prévenir son auteur est une atteinte à la liberté d’expression et un manque de respect inacceptable.
Une bataille culturelle à mener
Cette affaire dépasse le cadre scientifique. Elle reflète une guerre culturelle entre ceux qui défendent des valeurs enracinées dans la réalité et les idéologues progressistes qui cherchent à remodeler le monde en fonction de leurs fantasmes. La démission de Dawkins, Coyne et Pinker n’est pas seulement un acte de protestation, mais un appel à résister à cette tyrannie morale et intellectuelle.
Pour les conservateurs et les défenseurs d’une pensée libre, cet épisode rappelle l’importance de se mobiliser contre la dérive woke et ses conséquences délétères. Il est crucial de défendre la science, la rationalité et la liberté d’expression face à une idéologie qui, sous couvert de bien-pensance, menace les fondements mêmes de notre civilisation.
Illustration : DR
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4 réponses à “Richard Dawkins démissionne d’une fondation athée en dénonçant une « nouvelle religion » transgenre”
Qui finance cette fondation ? Soros ?, Black rock ? La commission européenne ?
Lisant cet article, une première question me vient ; quid de nos biologistes français sur ce sujet ?…
Et puis j’ai envie de répéter que cette Société humaine est en train de s’autodétruire par son laxisme à l’égard de ces groupuscules minoritaires qui ont su se faufiler dans les arcanes des « pouvoirs » afin d’imposer leurs idéologies complètement « foldingues ».
On a longtemps crus que ce n’était qu’une « passade », mais il est urgent de reconnaitre que le phénomène est en train de nous déborder, et qu’il faut le stopper rapidement.
Que chacun vive sa vie selon ses goûts, mais sans aller imposer ses moeurs décadents au reste de l’humanité qui ne les partage pas forcément !…
Depuis la nuit des temps, éxistent des êtres humains qui ont des tendances différentes, ils ne sont pas majoritaires, et ont toujours été laissés en paix tant qu’ils sont restés discrets, mais aujourd’hui, entrainés par des « extrémistes », ils veulent prendre le pouvoir… alors ça suffit, arrêt des jeux !…
Le petit neveu du voisin a 18 ans. Très sportif, il court le 100 mètres en 11 secondes. Oh, ce n’est pas un record, loin s’en faut, mais c’est pas mal. Il dit que s’il met une culote rose de dentelles et un soutien gorge avec une mousse dedans il pourra courir chez les femmes en se déclarant « femme » et se faire un nom. On lui suggéré de se les faire couper pour être plus « près de la réalité ». Et bien non, ça il ne le veut pas et sa copine non plus. Putain, on vit vraiment dans une époque de tarés!
Les biologistes français ? Rien. Par contre, un sociologue comme Emmanuel Todd qualifie l’ « idéologie du genre » de nihilisme : en effet, elle nie la réalité biologique au profit d’une idéologie aussi absconse que fumeuse. D’autres, plus virulents, appellent cette idéologie du lyssenkisme, carrément. Bravo aux gens comme Emmanuel Todd, Richard Dawkins et Jerry Coyne.