La région de Saint-Nazaire, au nord et au sud de la Loire, est un territoire essentiellement plat, propice à la pratique du vélo. Or, quand le pont de Saint-Nazaire a été construit en 1975, la question des « mobilités douces » n’était absolument pas d’actualité. Les années 70 étaient les années de la « bagnole » et le pont de Saint-Nazaire ne fut pas équipé d’une quelconque piste cyclable.
Pourtant, avec l’essor du tourisme balnéaire côté Saint-Brévin, Saint-Michel-Chef-Chef, la question s’est posée dans les années 2020 : les vacanciers et les locaux voulaient passer en vélo d’un côté à l’autre de l’estuaire. Aller à la plage à Saint-Brévin en partant de Saint-Nazaire ou aller faire des courses à Saint-Nazaire en partant de Saint-Brévin. C’est ainsi que le conseil départemental a intelligemment choisi en 2023 de mettre en service une ligne de navettes gratuite pour piétons et vélos entre les deux rives fonctionnant du 1er juillet au 1er septembre.
Hélas, le jeudi 19 décembre, le maire de Saint-Viaud, président de la communauté de communes du Sud-Estuaire a annoncé à ses collègues que cette navette ne serait pas reconduite cet été. Pourtant, avec plus de 5000 cyclistes transportés en 2024, ce service rencontrait un beau succès et ce pour un coût somme toute raisonnable de 38 000€. Mais le département est en quasi-faillite et il a fallu faire des arbitrages.
Par contre, l’accueil des Mineurs Isolés Non-Accompagnés (ou présumés tels) qui pèse tellement sur les finances départementales n’est pas remis en cause. Pour rappel, selon les chiffres du Conseil Départemental, le département de Loire-Atlantique prend en charge 800 MNA cette année encore et ce chiffre ne cesse d’augmenter. Or, selon la fondation IFRAP, chaque mineur isolé coûterait « entre 50.000 et 60.000 euros par an à l’Aide sociale à l’enfance des départements. Une fois majeur, le coût baisserait à 30.000 euros par an jusqu’à son autonomie. »
Les amoureux de la petite reine et les gens soucieux d’écologie et de « mobilités douces » peuvent donc apprécier les choix faits par le département de Loire-Atlantique.
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4 réponses à “Saint-Nazaire : entre l’environnement et les migrants, le Conseil Départemental 44 a choisi !”
Faut il rappeler que ce département a donné sous la présidence de Grosvalet 750 000 euros à SOS Méditerranée ?
Le budget des mineurs non accompagnés n’est pas un « choix » du département. Les départements sont tenus par la loi d’assurer l’aide sociale à l’enfance. Bien entendu, la loi visait à l’origine les mineurs résidant dans les départements… Incapable d’arrêter le flux des migrants irréguliers, l’Etat laisse la charge aux départements. Lesquels disposent de services ad hoc qui, au fond, ne sont peut-être pas mécontents de voir leur « clientèle » augmenter et ne demandent qu’à la chouchouter : appel d’air garanti !
Je reste un peu sur ma faim après lecture d’un tel article, même s’il ne me concerne pas en tant que resident.
Mais ce qui franchement me sidère, c’est qu’à aucun moment on ne parle de « Pompes Aspirantes » lorsqu’on soulève le problème de l’aide envers ces minorites, d’une autre race, d’une autre culture, et dont personne n’a besoin !?!…
A faire l’Autruche, à systematiquement voter dans le mauvais sens, à ne pas réagir face à ces invasions, Bref à rester totalement inerte concernant ces invasions qui ruinent, endommagent et perturbent profondément la Région, mais aussi par ricochet tout le pays et tous les Francais de souche, et d’autant plus, à toujours voter en ferment les yeux tout en haussant des épaules, une attitude classique bien française de la majorité des Gauchiste de notre pays, bref accepter et suivre sans sourciller cette Gauche visqueuse et nauséabonde qui ruine le pays, les Français de souche, n’ont que ce qu’ils meritent. Point Barre !!!
Je suis peut-être dûr envers mes Frères Français, mais j’apprecierais tant que ces memes Frères et Soeurs, me contredisent, et m’aportent les preuves que j’ai tort…
« 30.000 euros par an jusqu’à son autonomie. ».Je voudrais qu’on m’explique.
Enfant, j’étais pupille de l’état(dans se qui ne s’appelait pas encore ASE, ni même DDASS,mais « Assistance Publique » ou AP)et à mes 21 ans, age de la majorité à l’époque, j’ai eu droit, comme beaucoup de mes congénères Gaulois, à un grand coup de pied dans le cul en guise de « pécule », terme qui désignait une chose qui n’avait aucune existence réelle pour la plupart d’entre nous.
Je crois qu’il va falloir flinguer.