Les zoonoses, ces maladies transmissibles des animaux à l’homme, posent un enjeu sanitaire majeur, notamment à travers l’alimentation. Selon un récent rapport de l’Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa), les infections d’origine alimentaire ont touché davantage de personnes en 2023 qu’au cours des 10 dernières années, marquant une progression inquiétante.
Les zoonoses alimentaires en chiffres
Les infections alimentaires représentent la majorité des zoonoses en Europe. Les données de l’Efsa révèlent une hausse significative des cas en 2023, avec des pathologies parfois graves. Les cinq principales maladies recensées sont :
- Campylobactériose : 148 181 cas (+4,3 % par rapport à 2022), dont 9 255 en France.
- Salmonellose : 77 486 cas (+16,9 %), dont 11 800 en France.
- Infections à Escherichia coli (STEC) : 10 217 cas (+30 %), dont 342 en France.
- Yersiniose : 8 738 cas (+13,5 %).
- Listériose : 2 952 cas (+5,8 %), dont 538 en France.
Malgré un recul du nombre total d’épisodes de contamination, les hospitalisations (+4 %) et les décès (+1,6 %) sont en hausse. La listériose et le virus du Nil occidental se distinguent par des taux de mortalité élevés, atteignant respectivement 20 % et 11 %.
Les aliments les plus à risque
Certaines denrées sont plus fréquemment impliquées dans la transmission des zoonoses :
- Salmonella spp. : Majoritairement associée aux viandes (volailles, porc, bœuf) et aux produits à base d’œufs. En France, elle a entraîné près de 230 rappels de produits en 2023, chiffre similaire en 2024.
- Listeria monocytogenes : Présente dans les viandes transformées (saucissons, pâtés), les poissons frais ou fumés, ainsi que les fromages à pâte molle. Les rappels alimentaires liés à la listériose ont explosé, atteignant 720 en France en 2024.
D’autres produits, comme les légumes contaminés (épinards, par exemple), sont également concernés, bien que plus rarement.
Pourquoi cette hausse des cas ?
Les experts attribuent l’augmentation des zoonoses à plusieurs facteurs :
- Changements climatiques favorisant la prolifération de certains pathogènes.
- Globalisation des échanges : la chaîne d’approvisionnement alimentaire mondiale amplifie les risques.
- Systèmes de production intensifs, augmentant les risques de contamination croisée.
Prévenir les zoonoses d’origine alimentaire
Pour réduire les risques d’infection, des gestes simples peuvent faire la différence :
- Conservation des aliments : Réfrigérez les produits à base de viande, de lait ou d’œufs à 4 °C. Respectez les dates limites de consommation (DLC).
- Cuisson : Faites cuire les viandes à cœur, notamment le porc, la volaille et les steaks hachés (température interne >70 °C).
- Hygiène :
- Lavez-vous les mains avant de manipuler les aliments et après être allé aux toilettes.
- Nettoyez régulièrement les ustensiles de cuisine et lavez soigneusement fruits et légumes.
- Populations à risque : Les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées doivent éviter les aliments à haut risque, comme les fromages à pâte molle et les œufs crus.
Un appel à la vigilance
Avec une augmentation des cas et des décès en 2023, les zoonoses d’origine alimentaire constituent un défi de santé publique. Une meilleure information des consommateurs, des contrôles renforcés dans la chaîne alimentaire, et des pratiques d’hygiène rigoureuses sont essentiels pour limiter leur impact.
En France, des initiatives comme la plateforme RappelConso jouent un rôle clé en informant le public des rappels de produits contaminés. Toutefois, chacun peut agir au quotidien en adoptant les bons réflexes pour protéger sa santé et celle de ses proches.
Photo : DR
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6 réponses à “Zoonoses et risques alimentaires : une menace silencieuse en hausse en 2023”
La majorite des gens qui attrapent ce genre de maladie sont immunitairement tres tres faible. J’ai grandi en allant nager dans des fosses, je jouais dans la terre, au moment de la recolte de patates, avec les copains ont faisait du feu avec les fannes ou on cuisait les dites patates, on mangeait des tomates fraichememnt ceuilli avec juste un peu de sel sans meme les laver. Autrement dit, j’ai un systeme immunitaire qui fonctionne comme il se doit. A un age que certains appellent avance, je n’ai jamais eu la grippe, jamais eu de problemes gastriques (je bois 1/4 de litre de lait fermente par jour) et mon coeur bat environ 72 fois par mn.
Davantage en 2023,qu au cours des 10 dernieres années !!,Pour aller boire une grenadine il fallait montrer qu on était piqué ,,Depuis ,lors de deces « rapides « ,des maladies « nouvelles « ,,,on ne parle plus du statut vax ,,L EFSA ,,comme l OMS ,,des officines de l etat profond ,,quid des viandes d ukrhaine ,du monde entier hein l Union Européenne Raies publiques Soviétiques ..Les »zesperts »et le rechauffement ,on a encore vu cet été ,,Les escrologues osent tout ,c est a ca qu on les reconnait .le pire ,,c est popu qui gobe .Pte qu avec des vax a ARN sur les betes ca ira mieux ,,et des taxes sur les animaux domestiques ,,ces immondes vecteurs de mort ,,,Bein oui ,,a cause d eux ,, »le trou de la sécu » ,J ai bientot 73ans ,un myelome ,et je ressens le besoin de fromage a pate molle et oeufs crus,Les conseils « ceux qui te disent « je fais cela pour ton bien ,,ils l entendent avec un B majuscule « Sacha Guitry .
@ Marco je vis seul donc je ne mange pas tout un fromage en une journee. Je ne mets jamais mes clacquos dans le frigo, ni mon Piey d’Anglois (qui sent bien plus fort que le camembert, le munster ou maroille), je ne mets jamais mes oeufs dans le frigo. Du reste s’ils ne sont pas suffisement « coulant », je laisse mes fromages sur comptoir de la cuisine pendant une semaine ou plus meme. Je me regale.
Les fruits et légumes dont nous parlent Georges S ne venaient pas du bout du monde, pareil pour les viandes et volailles…notre immunité a baissé mais les vaccins ne sont pas les seuls en cause, il y a toute cette chimie industrielle qui envahit notre alimentation. Ce pauvre enfant mort à cause d’une pizza Buitoni, l’impossibilité d’interdire les revêtements des poêles Tefal depuis des années…les lobbys ont presque, comme James Bond, un permis de tuer dans le monde entier ! C’est aussi aux consommateurs de boycotter certaines marques ou produits quitte à payer un peu plus cher et faire bosser nos producteurs locaux. Le choix est simple bien manger où se payer un I Phone hors de prix !
Rep a GeorgesIdem pour moi ,,ma femme est partie en tasmanie voir notre fils et 5 enfants ,,(epouse chinoise )Donc ,,je suis celibat ,,no comment la maison !!Claquos ,bleu rustique ,st albray etc ,a temp ambiante ,11degrés la maison !! Les oeufs ,jamais au frigo ,c est vivant ,,Marrant ,c est quand les fromages sont a point qu il est « fortement recommandé de les jeter !! »et soldés a 50/100.Le syseme ,,acheter et jeter 5mn apres ,, » »Et ca marche !! ».Les gens se mettent un impot connerie .Dieu nous a guidé par la torah ,et equipés pour sentir ce qui est bon ,bien ,,comme pour les animaux ,Ce sont les « zesperts « qui nous enduisent en horreur ,, »Tout angoisseur vit aux depends du cretin qui l ecoute «
j’ai acheté il y a peu (sur TEMU, le top) une batterie d’ustentiles de cuisson en fonte, il n’y a pas mieux, même si l’entretien est un peu pénible
oeufs, pas au frigo non plus, je suis un peu négligente sur le lavage des légumes, ma seule grippe à 62 ans quand j’ai fait le vaccin ! j’ai cru en mourir, à 78 ans depuis peu, je suis plutôt en forme, comme vous, j’ai consommé les tomates, les pêches etc chez mes grands parents, direct sans lavage, donc, oui, immunité au top
bien entendu, le « covid » ne m’a pas attaqué, même sans LE vccin qui n’en est pas un
longue vie à tous et que 2025 apporte la paix (enfin, on peut rêver)