Depuis plusieurs semaines, la petite commune d’Orvault, près de Nantes, est le théâtre d’une inquiétante série d’agressions et de rackets visant des collégiens. Ces violences, perpétrées par des bandes organisées, suscitent la colère des familles et soulèvent un débat sur l’efficacité des mesures de sécurité dans la ville.
Des agressions choquantes filmées et diffusées
Le 17 décembre, un collégien de 13 ans a été violemment pris à partie à proximité de l’arrêt de bus Morlière. Deux individus, armés d’un couteau, l’ont contraint à se cacher à l’abri des regards, avant de le dépouiller de sa veste et de son bonnet de marque. Refusant son téléphone portable, qui n’était pas un iPhone, les agresseurs ont humilié leur victime en lui ordonnant de s’agenouiller, de danser et de demander pardon, tout en filmant la scène pour la diffuser sur les réseaux sociaux. L’adolescent, frappé à plusieurs reprises, s’est vu prescrire une ITT de cinq jours.
Ce cas n’est malheureusement pas isolé. Une pétition, signée par plus de 300 personnes, dénonce une recrudescence des violences et appelle à des mesures urgentes pour sécuriser les abords de l’arrêt de bus.
Une mobilisation policière renforcée
Face à cette série d’incidents, la préfecture de Loire-Atlantique a confirmé plusieurs cas de vols avec violence ces dernières semaines dans le secteur. Un suspect a été interpellé, mais l’enquête se poursuit pour identifier d’autres auteurs. En parallèle, la présence de policiers nationaux et municipaux a été renforcée, tandis que des médiateurs patrouillent dans le secteur.
Le maire d’Orvault, Jean-Sébastien Guitton, a qualifié ces agressions d’« intolérables » et assuré que toutes les ressources disponibles étaient mobilisées pour mettre un terme à ces actes. Il encourage les familles à porter plainte afin de faciliter les investigations.
Si la pétition réclamant un renforcement de la sécurité évoque la mise en place de caméras de surveillance, cette solution divise les responsables locaux. Le conseiller municipal Sébastien Arrouët plaide pour l’installation de caméras reliées au centre de supervision urbaine de Nantes. Selon lui, cela permettrait une meilleure surveillance des zones sensibles, comme les arrêts de bus ou les parkings.
Les dirigeants de gauche de la commune estiment que ça n’est pas nécessaire, aveuglés par leur idéologie.
Une inquiétude croissante parmi les familles
Pour les parents d’élèves, ces agressions sont devenues une source d’angoisse. Ces violences ne sont pas sans rappeler d’autres événements similaires dans la région nantaise, où des bandes organisées ciblent les jeunes portant des vêtements ou accessoires de marque.
Alors que l’enquête progresse, une chose est claire : la sécurité des collégiens et des habitants d’Orvault doit être une priorité. Les débats sur les solutions à adopter, qu’il s’agisse de vidéosurveillance ou d’une présence policière renforcée, témoignent d’une volonté commune de restaurer le calme dans cette commune de Loire-Atlantique. Quand les conséquences du gauchisme idéologique sont en train de se voir à grande échelle, dans toute la Bretagne comme ailleurs, ce sont les citoyens qui paient l’addition.
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