La dette publique (dont sont responsables plusieurs générations de politiques à la tête de l’Etat et de la République française depuis des décennies, bien qu’ils continuent de se passer le sel et le poivre) continue de susciter de vives inquiétudes chez les Français, comme le révèle l’enquête Ipsos réalisée en décembre 2024. Dans un contexte économique marqué par des tensions budgétaires, les citoyens pointent du doigt des causes variées et appellent à des mesures concrètes pour limiter son impact sur l’économie et leur quotidien.
Des préoccupations croissantes face à la dette publique
L’étude montre que 45 % des Français considèrent la situation de la dette publique comme « très inquiétante », estimant qu’elle pourrait engendrer des conséquences graves. Cette inquiétude est particulièrement marquée chez les retraités et les sympathisants des partis de droite et du centre. Parmi les priorités budgétaires, la santé reste en tête des préoccupations (47 %), suivie du pouvoir d’achat (41 %) et de l’inflation (36 %). Le niveau des déficits publics arrive en quatrième position (32 %), en nette progression par rapport aux années précédentes.
Ces chiffres traduisent une prise de conscience généralisée : la dette publique, bien que souvent perçue comme abstraite, a des répercussions tangibles sur les services publics, les impôts et les inégalités sociales.
Les Français attribuent majoritairement la responsabilité de la dette publique aux « mauvais choix politiques » (68 %), devant la mauvaise gestion budgétaire des administrations (47 %) et les crises économiques successives (34 %). Le vieillissement de la population et le haut niveau de protection sociale, bien qu’importants, sont cités par une minorité comme des facteurs déterminants.
Cette perception lucide envers les décisions politiques passées, est amplifiée par une gestion perçue comme inadéquate des finances publiques.
Un consensus pour réduire les dépenses
Face à l’ampleur du défi, 74 % des Français souhaitent une réduction des prélèvements obligatoires et des dépenses publiques. Toutefois, les avis divergent quant aux mesures spécifiques à adopter :
- Réduction des dépenses publiques : Cette option est privilégiée, même si elle implique des sacrifices dans des secteurs clés comme la santé ou l’éducation.
- Augmentation des impôts pour les ménages aisés et les grandes entreprises : 78 % des répondants y sont favorables, en particulier parmi les sympathisants de gauche.
- Réduction du nombre d’agents publics : Cette mesure divise profondément selon les orientations politiques, étant largement rejetée par les sympathisants de gauche mais soutenue à droite.
Les Français expriment également leur soutien à l’instauration d’une loi limitant les déficits publics, une mesure déjà en vigueur dans d’autres pays. Cette approche, approuvée par 84 % des sondés, reflète une volonté de mieux encadrer les finances publiques.
Malgré ces préoccupations, aucun parti politique ne semble incarner une solution évidente. Le Rassemblement National est perçu par 32 % des répondants comme pouvant faire mieux que le gouvernement actuel sur la gestion de la dette, largement devant le Nouveau Front Populaire (18 %).
Si les Français se montrent critiques envers les politiques passées, ils appellent à des réformes structurantes pour garantir une gestion budgétaire durable.
Illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2024 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
2 réponses à “La dette publique : un enjeu majeur pour les Français, entre inquiétudes et solutions”
Déjà en France, arrêtons de payer grassement tous ces premiers Sinistres et présidents, que nous payons pour rester chez eux avec secrétaires, chauffeurs, locaux, plus indemnités et cumul de retraites ! au total » plus de deux millions » ce sont eux qui nous ont mis dans cette situation, surtout Giscard l’accordéoniste ! ah ! il nous en a ben joué un air ! qui a préféré nous mettre dans les banque etrangeres ou nous leur payons des intérêts, plutôt que de rester à la banque de France! plus un sous à partir d’aujourd’hui à ces malfrats !!
Hélas, même en réduisant les dépenses liées aux émoluments des élus et autres » planqués » cela donnerait un sentiment de justice mais ne suffirait pas à nous faire remonter du gouffre….la seule solution passe par la redynamisation de notre économie, réindustrialisation et abaissement des charges patronales pour embaucher et payer plus les salariés. Quant à l’excès de fonctionnaires, la solution est plus complexe. Autant il est anormal qu’il y ait plus d’administratifs que de soignants dans les hôpitaux autant dans certains secteurs, on en manque ( Police, Profs, Pompiers, magistrats et d’autres ) Désigner un bouc émissaire est une solution simpliste pour un problème ultra compliqué…le danger c’est que nous allions rapidement dans une impasse comme c’est arrivé avec la Grèce. L’Etat en faillite ainsi que les banques voilà ce qui inquiète les français et à juste titre.