L’impact de la glycémie élevée sur la santé cérébrale, même chez les personnes en bonne santé

Des niveaux élevés de sucre dans le sang ne concernent pas uniquement les personnes atteintes de diabète. Une étude récente publiée dans Neurobiology of Aging par l’Académie de Recherche et d’Éducation Baycrest (BARE) au Canada révèle que des taux de glycémie élevés peuvent affecter la santé du cerveau, même chez les individus considérés comme en bonne santé.

Un risque sous-estimé pour la santé cérébrale

Selon les conclusions de l’étude menée par le Dr Jean Chen, scientifique principale à l’Institut de Recherche Rotman, des niveaux de sucre élevés peuvent avoir un effet négatif sur le cerveau, même en l’absence de diagnostic de diabète. Cette recherche souligne que la glycémie ne doit pas être perçue comme une donnée binaire – saine ou malsaine – mais comme un spectre où des variations, même modestes, peuvent avoir des conséquences sur la santé cérébrale.

L’étude a analysé des données provenant de 146 adultes en bonne santé, âgés de 18 ans et plus, dans le cadre du projet LEMON (Leipzig Study for Mind-Body-Emotion Interactions). Les chercheurs ont examiné les niveaux de glycémie, l’activité cérébrale grâce à des IRM, ainsi que la variabilité de la fréquence cardiaque mesurée par électrocardiogramme.

Glycémie élevée : des effets sur la connectivité cérébrale

Les résultats montrent que des taux élevés de sucre dans le sang diminuent la connectivité entre les réseaux cérébraux essentiels à des fonctions comme la cognition, la mémoire, l’attention et la régulation des émotions. Ces effets négatifs sont particulièrement marqués chez les personnes âgées, mais sont observables à tous les âges. Les femmes semblent également être plus affectées que les hommes.

Ces perturbations de la connectivité cérébrale mettent en évidence l’importance de contrôler la glycémie pour protéger la santé du cerveau. Une alimentation saine, pauvre en sucre, et une activité physique régulière sont des solutions efficaces pour réduire ce risque.

Un vieillissement cérébral accéléré par le diabète de type 2

Les recherches antérieures avaient déjà établi que le diabète de type 2, lorsqu’il n’est pas contrôlé, accélère le vieillissement cérébral d’environ 26 % par rapport à des personnes non atteintes. Par ailleurs, les dommages au cerveau sont souvent déjà significatifs au moment du diagnostic formel de diabète. Cependant, contrairement au diabète de type 1, une maladie auto-immune, le diabète de type 2 peut être évité grâce à des changements dans le mode de vie, notamment :

  • Maintenir un poids santé.
  • Adopter un régime alimentaire riche en aliments frais et pauvres en sucres raffinés.
  • Pratiquer une activité physique régulière.

Une corrélation entre glycémie et variabilité cardiaque

L’étude a également mis en évidence un lien entre une glycémie élevée et une faible variabilité de la fréquence cardiaque (HRV). Une HRV plus faible indique généralement une moins bonne capacité d’adaptation au stress et peut être associée à des problèmes de santé, notamment une résilience réduite face aux maladies. À l’inverse, une HRV élevée est souvent synonyme d’une meilleure santé cérébrale et cardiovasculaire.

Améliorer la HRV pourrait devenir une piste intéressante pour renforcer les fonctions cérébrales, en particulier chez les personnes non diabétiques, selon les chercheurs. Cela pourrait représenter une alternative plus accessible que la réduction directe des taux de glycémie.

Des risques étendus pour la santé globale

Outre ses effets sur le cerveau, une glycémie élevée est également associée à des problèmes cardiovasculaires, des maladies oculaires et des insuffisances rénales chroniques. Ces complications surviennent lorsque les vaisseaux sanguins des organes vitaux sont endommagés par un excès de sucre dans le sang.

Cette étude confirme que le contrôle de la glycémie n’est pas seulement une préoccupation pour les personnes atteintes de diabète, mais un enjeu de santé publique. En intégrant une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et des consultations médicales de routine, il est possible de préserver à la fois sa santé cérébrale et physique. Une attention accrue à ces facteurs dès le plus jeune âge peut réduire significativement le risque de complications à long terme.

Les résultats de cette recherche rappellent l’importance de considérer la santé dans sa globalité, où la gestion de la glycémie joue un rôle crucial dans la préservation de fonctions vitales comme la mémoire, la cognition et la résilience face aux maladies.

Illustration : DR
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4 réponses à “L’impact de la glycémie élevée sur la santé cérébrale, même chez les personnes en bonne santé”

  1. gautier dit :

    les autorités de santé dans le monde sont sous contrôle bigpharma, il y a plusieurs décennies, le bon taux à ne pas dépasser était de 140 G/L depuis 30 ans il est de 120 g/L et devrait descendre à 100, tout comme le cholestérol toujours plus bas, alors que le sang a besoin du cholestérol ! mais seulement cela fait marcher les médicaments toujours plus fort, toujours plus fort, personnellement depuis 20 ans j’utilise deux produits naturels, avec un diabète stabilisé autour de 6 et sans aucun effet indésirable bien au contraire ! et mes reins, vue, et sang fonctionnent très bien !

  2. Brounahans l'Alsaco dit :

    Quand on lit les études qui se suivent et se ressemblent on a le choix entre le voeu pieu et la rengaine. On fait des constats et on dit que la solution est dans la prévention et dans l’augmentation de l’implication médicale. Pour cette dernière c’est exact, on médicalise de plus en plus avec un succès édifiant dans l’augmentation des maladies ! Pour la prévention on fait tout le contraire car c’est le malade qui est rentable pas le charlot en bonne santé ! L’augmentation de l’espérance de vie augmente dans les pays où les conditions de vie augmentent, eau courante, moins de guerre et de famine … par contre elle diminue dans les pays dits « avancés » comme les EU ou les pays européens et principalement dans les grandes villes. Vivre en bomme santé c’est autre chose que de vivre le moins mal possible avec des médocs ! Le diabète est un exemple flagrant, on vous permet l’insuline, on vous dit en bonne santé et on est mal fichu pendant quelques décennies avec l’insuffisance rénale, la cécité et la gangrène des jambes comme horizon … Le miracle médical on vous dit ! Quant au sucre il faudrait là aussi que l’on révise les dogmes médicaux. Dans le corps humain il y a un « sucre » le glucose, ce qui signifie que tout ce que nous ingérons, sucres rapides, lents , hydrates de carbone, fruits … se transforment en ce fameux glucose qui est le miroir de la glycémie. Résultat des courses ? Il n’y a pas de bons ou de mauvais sucres, vu qu’ils s’additionnent tous et que l’on serait bien en peine de distinguer lequel de ces sucres transformés agit sur la pensée ou le muscle !

  3. Jotglars 66 dit :

    Des heures assis devant les ordinateurs ou les téléphones ensuite devant la télé….on se déplace en voiture, en scooter ou en trottinette….on commande les repas bien gras et sucrés livrés à domicile et on ne marche presque plus. Ajoutons le laxisme européen qui tolère une quantité de sucre incroyable dans plein d’aliments et vous avez la formule du diabète 2 !

  4. Raymond Neveu dit :

    Les études yankees alors que l’on sait que ces ordures de Yankees n’ont qu’un dieu le Fric et qu’il faut faire marcher les pompes à fric…ce pays pseudo démocratique est diabolique…Trump a sauvé sa peau mais pour combien de temps??? Comme Kennedy? Pan…Pan…Vite une marche blanche et des larmichettes…!!!

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