Au Pays Basque, un ouvrier égyptien employé par une société parisienne sur un chantier dans la commune d’Urt a récemment (4 décembre dernier) blessé au cutter un autre compatriote égyptien lors d’une rixe. En effet, l’agresseur, peintre, a fait remarquer à son collègue qu’il avait récemment uriné sur un des murs de la maison ! Sympathique pour les propriétaires !
L’égyptien a la vessie délicate n’a pas apprécié la remarque. Début de bagarre qui se terminera au cutter, l’un des deux blessant l’autre à la main.
Mais les policiers n’étaient pas au bout de leurs surprises puisque les deux ouvriers du bâtiment étaient en situation irrégulière mais travaillaient pourtant pour cette société parisienne qui emploierait sans vergogne d’autres clandestins partout en France. La procureure de la République Roselyne Clérisse a même parlé d’« esclavage du 21ᵉ siècle ». Le tout avec possible complicité du propriétaire de la maison. Un basque de souche qui emploierait une société parisienne ? Peu probable… Le Pays Basque intérieur est miné par une immigration très ancienne : l’immigration des riches parisiens qui rachètent tout à prix d’or.
Le jeune égyptien a été condamné par le tribunal de Bayonne à 8 mois de prison avec sursis et son employeur ainsi que le propriétaire de la maison sont actuellement investigué par les services du droit du travail.
Dans le wokisme pro-immigration, il y a pire que les militants autonomistes bretons, il y a les abertzale (militants nationalistes) basques ! Incapables de comprendre que l’immigration actuelle et le terme de « réfugiés » n’ont rien à voir avec ce qu’ils ont connu précédemment, ils s’imaginent que les millions d’immigrés issus du Tiers-Monde qui lorgnent actuellement sur l’Europe sont des versions un peu exotiques des « réfus » basques du sud de la Guerre d’Espagne ou des années ETA !
Mais les résultats du RN aux dernières élections montrent que les citoyens basques, à l’instar des Bretons, rejoignent progressivement les standards français en matière de vote. Au grand dam des abertzale qui en sont encore au tiers-mondisme béat des années 70, entre « concerts pour la Palestine » et passages de clandestins pendant la Korrika, la course pour la langue basque.
La Corse a eu un réveil salutaire avec Palatinu, à quand un Palatinec en Bretagne et un Palatinak au Pays Basque ?
Illustration : DR
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