Le 6 décembre 2024, une intervention du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) a permis de mettre fin aux agissements d’une bande de cambrioleurs particulièrement violente. Les suspects, âgés de 18 à 30 ans, opéraient principalement en Loire-Atlantique et dans le Morbihan, ciblant des personnes âgées dans leurs domiciles.
Un mode opératoire brutal et bien rodé
Les malfaiteurs ciblaient exclusivement des pavillons habités par des personnes âgées, souvent repérées au préalable. En pleine nuit, gantés et masqués, ils forçaient les portes à coups de pied, pénétraient dans les chambres et réveillaient brutalement leurs victimes en pointant une arme à feu. N’hésitant pas à user de violence, certains membres de la bande frappaient leurs victimes à coups de crosse pour les intimider.
Leur objectif ? Extorquer des bijoux, de l’argent ou l’emplacement supposé de coffres-forts. Pourtant, le butin récupéré restait maigre, les familles ciblées étant souvent modestes. Parmi les victimes, une femme âgée de 90 ans a été particulièrement marquée par cette violence.
Une enquête menée tambour battant
Les enquêteurs de la Section de recherches (SR) de Nantes ont rapidement identifié les suspects grâce à une enquête minutieuse. Une Volkswagen Golf, volée lors d’un des premiers cambriolages, a permis de remonter la piste des malfaiteurs. Le véhicule, repéré sur plusieurs scènes de crime, a finalement conduit les forces de l’ordre à un hôtel de Rezé, près de Nantes.
C’est là que, dans une opération soigneusement planifiée, le GIGN est intervenu à l’aube. Trois hommes et une femme, âgés de 18 à 20 ans, ont été interpellés sur place. Un cinquième suspect, âgé de 30 ans et soupçonné de recel, a été arrêté peu après.
Les quatre premiers suspects ont été placés en détention provisoire après leur mise en examen pour « vols avec arme en bande organisée » et « extorsions avec arme en bande organisée ». Trois d’entre eux étaient déjà connus de la justice et se trouvent en état de récidive légale. Quant au receleur présumé, il a été placé sous contrôle judiciaire.
Les perquisitions menées ont permis de retrouver une partie des biens volés, ainsi qu’une arme à feu. Le préjudice total est encore en cours d’évaluation.
Illustration : Photo d’illustration
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