La dernière publication du Service Statistique Ministériel de la Sécurité Intérieure (SSMSI) met en lumière les réalités complexes et préoccupantes de la sécurité dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et les quartiers de reconquête républicaine (QRR) – de belles appellations pour ne pas dire « quartiers à forte population immigrée, rongés par le trafic de drogue et à la violence », en 2023. Ces territoires enregistrent une concentration croissante de la délinquance, notamment des actes de violence. Voici les points clés de cette étude.
Des chiffres contrastés : moins de vols mais plus de violences dans les QPV
En 2023, les QPV, qui regroupent 5,7 millions d’habitants soit 8,4 % de la population française, enregistrent des taux de vols sans violence, de vols de véhicules et de cambriolages inférieurs à ceux des unités urbaines avoisinantes. Cependant, les chiffres changent de tonalité en ce qui concerne les violences :
- Les coups et blessures volontaires intrafamiliaux atteignent 4,5 pour 1 000 habitants, soit un taux supérieur de 1,6 point à celui des autres zones urbaines.
- Les violences hors cadre familial et les vols violents sans arme augmentent également de manière significative.
- Les violences sexuelles, bien que relativement stables, restent présentes à des niveaux élevés.
Les QRR : une situation encore plus critique
Les QRR, créés pour répondre aux enjeux de délinquance élevée dans certains quartiers (ou plutôt pour trouver une nouvelle appellation justifiant de payer des fonctionnaires à ne pas faire grand chose, et à arroser des quartiers d’argent public) montrent des taux de criminalité plus importants que leurs environnements urbains :
- Les vols sans violence contre les personnes y sont particulièrement fréquents, atteignant 17,3 pour 1 000 habitants, soit 1,4 point de plus que dans les zones environnantes.
- Les coups et blessures intrafamiliaux et hors cadre familial y sont également surreprésentés.
Seul indicateur positif : les cambriolages de logement restent moins fréquents dans les QRR que dans leurs zones voisines.
Une évolution préoccupante entre 2022 et 2023
L’étude révèle une augmentation marquée de certains types de délinquance dans ces territoires :
- Les homicides progressent de 35 % dans les QPV et de 20 % dans les QRR.
- Les violences sexuelles augmentent de 13 % dans les QPV et de 16 % dans les QRR.
- Les vols avec armes affichent une hausse spectaculaire de 33 % dans les QPV et de 15 % dans les QRR.
Ces chiffres traduisent une concentration de la délinquance dans ces quartiers, en décalage avec les tendances plus modérées observées dans le reste du territoire.
Qui sont les mis en cause ?
La population des QPV et des QRR est proportionnellement plus souvent impliquée dans des infractions que dans les unités urbaines avoisinantes. Les statistiques montrent que :
- Les habitants de ces quartiers sont jusqu’à 3,4 fois plus souvent mis en cause pour des vols violents ou des homicides.
- Concernant les violences sexuelles, les taux restent 1,5 à 1,6 fois supérieurs.
Ces données soulignent l’échec, malgré les milliards de fonds publics déversés dans ces quartiers, de toute politique dite « sociale ». Il faudrait comparer les fonds distribués dans ces endroits, et ceux distribués dans la ruralité. Juste pour voir qui est vraiment « en situation d’inégalité ».
Illustration : DR
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2 réponses à “Une montée des violences dans les quartiers prioritaires et dits « de reconquête républicaine » en 2023 : une analyse inquiétante”
La remigration droit être rendue désirable par des incitations de toutes sortes.
La déchéance de nationalité française pour les binationaux délinquants devrait être la norme
Nous avons la forte impression que les milliards versés ne profitent qu’à l’expansion de la racaille et cela depuis l’instauration de la politique de la ville. Avec les mêmes sommes gaspillées, les frontières seraient fermées et les polices plus actives. Reste évidemment, la problématique de la magistrature couchée … et la destitution des responsables politiques qui continuent de fricoter dans tous les sens, atteints qu’ils sont par le syndrome du morpion. En conclusion, constatons que les issues possibles se restreignent de jour en jour, et que le bon peuple reste dans un état de torpeur inexplicable comme si celui-ci avait déjà admis sa disparition. Grave, très grave ce qui doit ravir les davosiens, agitateurs de marionnettes tel le poudré de l’Elysée dont la sortie devrait être proche si un retour de flamme s’avérait possible.