Le vendredi 6 décembre, une fusillade éclatait dans le quartier Pirmil, au sud de Nantes, marquant un nouvel épisode de violence dans cette zone urbaine déjà marquée par le trafic de stupéfiants. Cet événement a laissé trois blessés – deux par balles et un à l’arme blanche – et choqué profondément les habitants, en particulier les enfants présents dans le gymnase voisin. Retour sur les faits.
Une rixe dégénère en fusillade
Les faits se sont déroulés aux abords du gymnase Jean-Yves Leroy, géré par l’association culturelle et sportive Bonne Garde. Aux alentours de 18h30, des coups de feu ont retenti, suivis de cris et de mouvements de panique. Les secours ont rapidement pris en charge trois blessés : deux victimes touchées par balles et un homme blessé à l’arme blanche. Transportées au CHU de Nantes, leurs vies ne sont pas en danger.
Une des victimes s’est réfugiée dans le hall du gymnase, où des bénévoles et le personnel ont prodigué les premiers soins avant l’arrivée des urgentistes. À l’intérieur, une cinquantaine d’enfants, âgés de 7 à 8 ans, participaient à un cours de gymnastique. Bien que les assaillants n’aient pas pénétré dans l’établissement, l’impact psychologique sur les jeunes et leurs familles reste considérable.
Un quartier rongé par le trafic de stupéfiants
Situé à proximité du quartier sensible du Clos Toreau, Pirmil est bien connu des autorités pour être un point de deal actif. Cependant, jusqu’à présent, cette zone avait été relativement épargnée par les épisodes de violence extrême. Selon Céline Guimard, responsable technique de la section gymnastique artistique de l’ASC Bonne Garde, la situation s’est détériorée ces derniers mois.
Les bénévoles et les responsables de l’association signalent régulièrement des incidents aux autorités, notamment des gymnastes harcelés lors de leurs trajets. Mais la fusillade marque un tournant dans la tension locale, rendant la situation encore plus préoccupante.
Malgré un important déploiement des forces de l’ordre pour sécuriser le secteur et collecter des preuves, aucune interpellation n’avait encore eu lieu au moment de la rédaction de cet article. Les trois blessés, transportés en urgence, n’ont pas souhaité coopérer avec les enquêteurs ni porter plainte, compliquant davantage l’enquête.
Face à ces événements, les responsables de l’ASC Bonne Garde demandent un renforcement des patrouilles de police autour du gymnase, en particulier en soirée.
Les impacts psychologiques sur les jeunes présents lors de l’incident sont importants. Plusieurs enfants, témoins de la scène ou de ses conséquences, ont exprimé leur peur de revenir au gymnase.
Des familles, sous le choc, témoignent également de leur inquiétude croissante face à la montée des violences dans le quartier.
Cet incident pose une fois de plus la question de la sécurité dans les quartiers dits, politiquement correct oblige sensibles » de Nantes. Mais les autorités ne semblent nullement décidées à régler de manière radicale la question du deal, du trafic, et de la gangrène sanitaire, économique et sociale que cela représente. Ils se contentent de déplorer les actes dont ils chérissent les causes. Rien ne changera donc, à court terme.
Illustration : DR
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3 réponses à “Fusillade près d’un gymnase à Nantes : un quartier sous tension permanente”
La routine, toujours la routine et même pas un mort ! Ils sont décevants !
la france n’est pas un coupe gorge disait dipont-moretti, c’est un stand de tir à la kalachnikov
Imaginez la France dans 5 ans, dans 10 ans, dans 20 ans…..Les chances pour la France deviendront majoritaires et il n’y aura plus de culture française. » Il faudra changer nos bonnes vieilles habitudes pour être acceptés par les nouveaux venus ». suivant récit romantique « les corps indécents ». L’exil ver un environnement plus sain avec des valeurs traditionnelles chrétiennes devient plus que jamais une option envisageable à l’image des jeunes gens de ce récit.