Le tribunal de La Haye a condamné, la semaine dernière, Raisa Blommestijn, avocate et présentatrice de télévision néerlandaise affiliée à la droite, à 80 heures de travaux d’intérêt général pour des publications controversées sur les réseaux sociaux. Cette peine, qui double celle initialement requise par le ministère public, marque un tournant dans les débats sur la liberté d’expression aux Pays-Bas.
Des propos jugés incendiaires
Les faits remontent à mai 2023, lorsque Raisa Blommestijn a commenté sur son compte personnel des images virales montrant un groupe de migrants agressant un homme blanc avant de le jeter sur des rails de train. Elle avait écrit :
« Encore un homme blanc roué de coups dans la rue par un groupe de noirs. Combien de victimes blanches sans défense faudra-t-il encore ? Probablement un nombre incalculable : l’élite des frontières ouvertes importe ces individus en masse, avec toutes les conséquences que cela implique. »
Le tribunal a estimé que ces propos incitaient à l’intolérance et constituaient une insulte de groupe, renforçant une division entre deux communautés sur la base de leur couleur de peau. Le juge a souligné que Blommestijn avait « dressé un portrait des personnes à la peau foncée comme des agresseurs et des personnes blanches comme des victimes, alimentant ainsi une opposition raciale ».
Net veroordeeld tot 80 uur (!) taakstraf.
Het is een zwarte dag voor de vrijheid van meningsuiting. Voor de democratie. Voor de rechtsstaat. Een absoluut dieptepunt – dat weer aangeeft waar we in dit land inmiddels in beland zijn.
Uiteraard ga ik in hoger beroep. We moeten… pic.twitter.com/YoXvkIQneE
— Raisa Blommestijn (@rblommestijn) December 5, 2024
Une défense axée sur la liberté d’expression
Blommestijn et ses partisans dénoncent une attaque contre sa liberté d’expression et son droit de critiquer les politiques migratoires. Selon l’avocate, ses propos ont été mal interprétés :
« J’ai expliqué pendant l’audience ce que je voulais dire. Ils interprètent mes mots d’une manière que je n’ai ni écrite, ni intentionnée. »
Dans une interview accordée à Ongehoord Nederland, elle a qualifié la décision de « journée noire pour la démocratie, la primauté du droit et la liberté d’expression », ajoutant :
« Je viens d’être condamnée, mais avec moi, toutes les personnes qui partagent mes opinions le sont également. Quiconque critique les politiques gouvernementales est, en substance, réduit au silence par ce verdict. »
Une condamnation supplémentaire pour diffamation
Outre les accusations liées à ses publications sur l’agression, Raisa Blommestijn a également été condamnée à payer 1 550 € de dommages et intérêts à l’ancien député Sydney Smeets, membre du parti D66. Ce dernier avait quitté ses fonctions parlementaires en 2021 à la suite d’accusations de comportement sexuellement inapproprié. Dans un autre message sur les réseaux sociaux, Blommestijn l’avait désigné en des termes injurieux, le qualifiant de pédophile.
La condamnation de Raisa Blommestijn intervient dans un contexte européen où la liberté d’expression est de plus en plus remis en question sous la pression des gouvernements et du gauchisme. Les défenseurs de l’avocate estiment que cette décision crée un précédent inquiétant pour les citoyens critiquant ouvertement les politiques publiques, notamment celles relatives à l’immigration.
Blommestijn et son avocat, Hakan Külcü, ont annoncé leur intention de faire appel de cette décision. Pour eux, cette affaire dépasse le cas individuel et touche au droit fondamental à la critique politique. L’appel devrait permettre de clarifier davantage la manière dont la justice néerlandaise interprète la liberté d’expression dans des affaires impliquant des figures publiques et des sujets sensibles comme l’immigration.
Illustration : DR
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7 réponses à “Pays-Bas. Une avocate condamnée à 80 heures de travaux d’intérêt général dans une affaire de liberté d’expression”
Les juges deviennent aussi dangereux que les djih@distes…a suivre de tres pres.
….quand les blancs dans un avenir proche vont piquer la rogne il sera trop tard…
Ça c’est bien vrai ! Bravo Georges S !!!
Ils sont nombreux à ne pas oser ouvrir la bouche.
Xavier pourquoi dites vous « blancs »? Je connais de nombreux patriotes qui ne sont pas blancs. Des anciens harkis ou leurs enfants, des noirs des iles, ou meme des emigres non blanc qui sont fiers de leur nouvel environnement. Mon philosophe et economiste prefere est noir, il s’appelle Thomas Sowell, plus patriote que vous ne pourrez jamais l’etre. Ne en 1930, il etait un Marine avant d’etre eleve a Harvard. Precision, sa famille etait des journaliers dans des fermes de Caroline du Nord avant de demenager a Harlem (banlieue de New York
Pour les magistrats, les blancs ne sont considérés avec intérêt que lorsqu’ils font acte de repentance ou lorsqu’ils sont assassinés
Sortir d’Harvard n’est pas une bonne référence je préfère une jeune Anglaise sortie de Cambridge et éduquée avec sa fratrie en français car c’est un usage de vieille Noblesse et c’est la plus belle langue, la plus riche selon l’écrivain Volkoff* après c’est le russe (*-ancien Légionnaire).Moi un de mes ancêtre fut parrain du futur marquis de Kergos fusillé en 1795 dans les jardins de la Garenne à Vannes, émigré et enseigne au Royal Vaisseau. Ceci se passa en 1764 en l’église de Plomeur (29).Découverte de François Tanneau passioné d’Histoire journaliste de Ouest-France du temps où les journalistes de O-F n’étaient pas des propagandistes Woke!
j’adore ce mot « controversé » surtout quand on ne dit pas par qui ni pourquoi