Jean-Pierre Maugendre ( Renaissance Catholique) : « La messe romaine traditionnelle reste un phare dans la tempête »

Quand la mer se retire est le titre d’un ouvrage (à commander ici) signé Jean-Pierre Maugendre, que nous avons évoqué ici. Son auteur nous a fait le plaisir de répondre à nos questions, pour cet entretien du dimanche qui devrait passionner les fidèles catholiques (mais pas que).

Breizh-info.com : Qu’est-ce qui vous a motivé à rassembler ces chroniques et tribunes couvrant près de vingt années ? Quel message central souhaitez-vous transmettre avec cet ouvrage ?

Jean-Pierre Maugendre : Ma motivation était double. D’une part rappeler les événements politiques et religieux qui ont marqué ces vingt dernières années et qui sont à la racine de la situation, que découvrent les plus jeunes, dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. Il s’agit donc d’abord d’un travail historique mais il est également apparu à certains de mes amis que ces commentaires de l’actualité gardaient leur pertinence au fil du temps en raison des réflexions qu’ils suscitaient.

Breizh-info.com : Le titre Quand la mer se retire est chargé de symboles. Pouvez-vous expliquer ce qu’il représente pour vous, en lien avec la situation actuelle de l’Église et de la France ?

Jean-Pierre Maugendre :Comme l’écrit Michel De Jaeghere dans sa très belle préface : « Quand la mer se retire, on a d’abord le cœur serré à la vue du grand vide qu’elle a laissé derrière elle ». Ce grand vide c’est la situation objectivement catastrophique dans laquelle se trouvent la société française et l’Eglise catholique. La question de la survie de la France comme nation indépendante, de civilisation chrétienne, fille d’Athènes, Rome et Jérusalem, se pose objectivement de manière particulièrement aigüe. Le non-renouvellement des générations, la présence chaque jour plus nombreuse sur notre sol de populations étrangères voire franchement hostiles à cette civilisation chrétienne, la banalisation de la culture de mort (avortement, contraception, euthanasie, etc.), un assistanat généralisé et croissant, un étatisme sournois et débridé, la soumission à un pouvoir supra national, celui de la commission européenne de Bruxelles, etc. Tous ces éléments rendent très incertaine, humainement, la pérennité de la plus ancienne nation d’Europe. Quant à l’Eglise, si nous savons de foi certaine que les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle nous ne pouvons qu’observer les signes de son déclin (pratique religieuse, vocations, influence sur la société civile), surtout dans le monde occidental. Face à la triple tentation de la résignation, de l’aveuglement et du désespoir ces chroniques s’efforcent d’être, au contraire, un appel à l’action et à la résistance dans la certitude du retour inéluctable du flot.

Breizh-info.com : Vous soulignez que l’Église est confrontée à une crise interne et à une sécularisation massive. Selon vous, laquelle de ces deux dimensions est la plus urgente à traiter, et pourquoi ?

Jean-Pierre Maugendre :Il me semble que la priorité est à la réappropriation par l’Eglise de son identité. Au fil du temps, l’Eglise est devenue, nonobstant les déclarations contraires du pape François, une ONG spiritualiste et humaniste dont les préoccupations majeures sont : le réchauffement climatique, la préservation des cultures indigènes en Amazonie, le tri sélectif, la libre circulation des migrants sur toute la planète, etc. Or la mission première de l’Eglise est d’abord surnaturelle : il s’agit pour elle de travailler au salut des âmes. Cependant cette mission n’a de sens que si les âmes sont effectivement en péril. Ce n’est pas le message que transmet aujourd’hui l’Eglise qui voit dans chaque religion un chemin particulier pour aller vers Dieu et se sauver, dans une logique inspirée de la chanson de Michel Polnareff : On ira tous au Paradis. Cette reddition devant le monde de l’Eglise qui est, en réalité, une adhésion aux valeurs de la société post moderne, est d’autant plus fâcheuse que cette société, matérialiste et hédoniste, est en crise, ce dont témoigne, par exemple le taux effarant de suicides dans nos sociétés, en particulier parmi les jeunes, seconde cause de décès après les accidents de la route. Quand l’Eglise se sera réapproprié son identité, elle redeviendra le phare du salut vers lequel se tourneront les peuples trompés par de faux prophètes et conduits par de mauvais bergers.

Breizh-info.com : Vous évoquez l’effondrement des vocations sacerdotales. Quelles sont, selon vous, les causes profondes de cette crise, et comment y remédier ?

Jean-Pierre Maugendre :Le terreau des vocations sacerdotales a toujours été constitué par les familles nombreuses. Moins de familles nombreuses implique logiquement moins de vocations sacerdotales. De plus, la vocation sacerdotale, conformément à la mission de l’Eglise, est directement orientée au salut des âmes. La doctrine actuelle du salut universel est, par nature, destructrice des vocations sacerdotales. Les jeunes hommes qui faisaient le sacrifice d’une vie de famille pour partir en mission étaient mus par la conviction que le salut éternel des populations qui ne connaissaient pas le Christ et ne bénéficiaient pas des sacrements était fortement compromis. C’est ce zèle pour le salut des âmes qui était au cœur de leur engagement et à l’origine de leur vocation. Si tout le monde est sauvé quel sens a ce sacrifice, à moins de considérer la fonction ecclésiastique comme une carrière parmi d’autres avec quelques contraintes particulières ? Il faut également noter que les incertitudes sur l’avenir du sacerdoce : célibat, rôle par rapport aux laïcs et aux femmes, etc. ne sont pas de nature à susciter un engouement dans un engagement exigeant et définitif dont personne ne semble connaître l’avenir.

Breizh-info.com : Vous critiquez les « innovations liturgiques débridées » et le « relativisme doctrinal ». Comment voyez-vous l’avenir de la messe traditionnelle dans ce contexte ?

Jean-Pierre Maugendre :La messe romaine traditionnelle reste un phare dans la tempête. Elle ne souffre d’aucune ambiguïté doctrinale et préserve les laïcs des manies et humeurs des prêtres. Son développement est inéluctable, ce dont témoigne sa progression constante malgré l’hostilité militante de nombreux évêques. Bien mieux que la messe réformée, aux infinies variantes, elle répond aux besoins de beauté, transcendance, mystère, sacralité, exigence, silence des déçus de la sécularisation. Notons également que la persécution de la messe traditionnelle est un phénomène très français, mis en œuvre par quelques fonctionnaires ecclésiastiques qui se comportent plus en idéologues sectaires qu’en pasteurs du troupeau ?

Breizh-info.com : Vous décrivez un double effondrement de l’Église et de l’État. Comment expliquez-vous cette concomitance et en quoi ces crises s’alimentent-elles mutuellement ?

Jean-Pierre Maugendre :La France est un trop vieux pays chrétien pour ne pas être affectée par la situation de l’Eglise.
La stabilité d’un Etat repose sur la sagesse de ses institutions comme sa vitalité repose sur celle des familles qui le constituent. Or dans l’un et l’autre domaine l’Eglise a une influence déterminante. D’abord en énonçant quelques principes de base qui contribuent à la stabilité de l’Etat : subsidiarité, légitimité de la libre entreprise, responsabilité des parents dans l’éducation de leurs enfants, défense de la vie humaine innocente, etc. Ensuite en promouvant la stabilité et la fécondité de la famille. Une Eglise qui n’enseigne plus, ou dont le message est soumis aux vents changeants du politiquement correct, manque à sa mission et laisse les faux principes issus des Lumières et de 1789 inspirer les institutions politiques avec les effets délétères que chacun peut observer aujourd’hui.

Breizh-info.com : Vous critiquez la hiérarchie catholique pour son soutien aux politiques migratoires permissives. Pensez-vous que l’Église doive repenser son approche sur ces questions ?

Jean-Pierre Maugendre :Tout d’abord ne confondons pas l’Eglise et son enseignement pérenne avec la hiérarchie ecclésiastique du moment. Il est certain que depuis plusieurs décennies de nombreux textes ont engendré une certaine confusion dans les rapports entre le bien commun et les droits de la personne humaine. La philosophie personnaliste a porté au pinacle les droits de la personne, au détriment de toutes autres notions comme la justice et le bien commun. C’est dans cette optique que le pape François a décrété, et fait insérer dans le Catéchisme de l’Eglise Catholique, que la peine de mort : « est une mesure inadmissible qui blesse la dignité personnelle ». De même dans la pensée pontificale le droit de chaque personne à rechercher un sort plus enviable dans un autre pays que le sien est un droit inaliénable que ne sauraient limiter les réactions « égoïstes » des peuples menacés dans leur identité par l’arrivée de populations nombreuses, étrangères aux us et coutumes des pays d’accueil. Notons que ce comportement est en contradiction radicale avec le § 2241 du Catéchisme de l’Eglise Catholique qui rappelle que « Les autorités politiques peuvent en vue du bien commun dont elles ont la charge subordonner l’exercice du droit d’immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs du migrant à l’égard du pays d’adoption ».

Breizh-info.com :  Comment imaginez-vous une société moderne où le règne social du Christ serait de nouveau au centre des préoccupations ?

Jean-Pierre Maugendre :Je n’ai pas beaucoup d’imagination… Cependant ce règne social du Christ pourrait s’incarner d’abord dans la reconnaissance de l’origine divine du pouvoir et la sanctuarisation de tout ce qui a trait à la loi naturelle, les fameuses « lois non écrites, inébranlables des dieux » que rappelle Antigone à Créon. Cela nous éviterait une funeste inflation législative pour savoir, par exemple, si un homme a le droit de devenir une femme, ou l’inverse. Ensuite cette royauté pourrait s’incarner dans la reconnaissance de l’identité catholique de la France. Notre pays n’est pas le fruit d’un contrat ouvert à tous sur la base de l’adhésion à de prétendus droits de l’homme ou valeurs républicaines, ni un simple espace commercial mais le fruit d’une histoire dans laquelle le christianisme joue un rôle crucial et fondateur.

Breizh-info.com : Vous semblez saluer le pontificat de Benoît XVI, notamment pour la réhabilitation de la messe grégorienne. Quels autres aspects de son action jugez-vous déterminants pour l’avenir de l’Église ?

Jean-Pierre Maugendre :Je crains que le bref (8 ans) pontificat de Benoît XVI n’ait été qu’une brève parenthèse dans l’histoire de l’Eglise d’après Vatican II. Les tentatives pontificales de mettre en œuvre une herméneutique de réforme dans la continuité ou d’enrichissement mutuel des deux rites de la messe ont été des échecs. Le pape François a méthodiquement mis à bas ce que le pape Benoît XVI avait essayé de préserver dans le domaine liturgique ou moral. Nous avons intitulé une de ces chroniques : Fiducia supplicans, la seconde mort de Benoît XVI.

Breizh-info.com : Vous parlez d’une « révolution ecclésiastique en cours » sous le pontificat de François. Quels éléments spécifiques de sa gouvernance vous inquiètent le plus ?

Jean-Pierre Maugendre :Il y en a deux. Tout d’abord le fait de considérer l’Eglise comme sa propriété dont il use comme il le souhaite avec un autoritarisme qui ferait passer Pie XI pour un jovial démocrate. Ensuite le projet de bâtir une Eglise dite synodale sur les ruines de l’Eglise catholique. Cette Eglise « du peuple » nie la constitution divine de l’Eglise qui n’est pas une structure populaire et démocratique mais une société surnaturelle, monarchique et hiérarchique dont la tête, le véritable chef est le Christ lui-même, le pape n’étant que son vicaire. Un des drames de notre temps est que les mots n’ont plus le même sens pour les uns et pour les autres. Ainsi le récent « synode des évêques » comprenait en son sein, avec droit de vote, 70 non évêques dont la moitié de femmes.

Breizh-info.com : Comment la mobilisation de la jeunesse, par exemple lors de la Manif pour tous, peut-elle être un levier pour redynamiser l’Église et la société ?

Jean-Pierre Maugendre :Si cette jeunesse peut apporter une forme de renouvellement et d’enthousiasme à l’Eglise il est de la plus haute importance, pour l’avenir de l’Eglise, que cette jeunesse commence par s’approprier le prestigieux héritage qui, sans faute de sa part, ne lui a pas été transmis et qu’elle découvre peu à peu. Tout autre démarche ne serait que feu de paille et agitation stérile. Il convient que les héritiers avant de le faire fructifier prennent conscience de la nature et de la richesse de l’héritage reçu.

Breizh-info.com : Vous rejetez la pensée de mai 68 et le wokisme. Comment voyez-vous leur influence sur les jeunes générations catholiques ?

Jean-Pierre Maugendre :Les courants de pensée que vous évoquez me semblent avoir deux conséquences parmi les jeunes générations catholiques.                                                                                                                                                  Mai 68 et son slogan : « Jouir sans entraves » ont créé une génération de consommateurs plus ou moins compulsifs, surtout préoccupés par la recherche de la satisfaction de leurs désirs individuels. Il existe de beaux exemples de générosité au service du bien commun mais aussi trop d’héritages qui sommeillent dans la main d’héritiers qui en jouissent paisiblement sans essayer de les faire partager.                                           Quant au wokisme il cultive une forme de mauvaise conscience dont beaucoup ont du mal à se détacher, par manque de connaissances et de travail. Ainsi qui parmi vos jeunes lecteurs a lu, un crayon à la main, l’ouvrage récent de Marcelo Gullo Omodeo : « Ceux qui devraient demander pardon. La légende noire espagnole et l’hégémonie anglo-saxonne » vibrante défense de la colonisation catholique, espagnole et civilisatrice contre les colonisations protestantes, anglo-saxonnes et génocidaires ?

Breizh-info.com : Pensez-vous qu’un dialogue est encore possible avec les acteurs favorables aux transformations modernes de l’Église, ou faut-il une rupture nette ?

Jean-Pierre Maugendre :Il n’existe qu’une Eglise catholique, seule arche du salut, dans laquelle cohabitent, plus ou moins pacifiquement, partisans de 2000 ans de Tradition et adeptes de réformes. Sauf exceptions les leviers de commande de l’Eglise de France sont tenus par des idéologues sur lesquels ni les faits ni les réalités n’ont de prise. Un idéologue est prisonnier de sa logique, n’en sort pas et nie les faits les plus évidents. Ceci posé un évêque, même moderniste, reste un successeur des apôtres et le pasteur de son diocèse. Il convient alors de rester fidèle à ce qui toujours, partout et par tout le monde a été cru et pratiqué dans l’Eglise même si monseigneur l’évêque souhaite le contraire. L’autorité dans l’Eglise est au service de la transmission de la foi. L’obéissance n’est pas une vertu en soi. Elle est au service de la justice. Il peut ainsi être légitime de résister à des abus de pouvoir de l’autorité.

Breizh-info.com :  Quel message souhaitez-vous adresser aux catholiques de France qui se sentent démunis face à la crise actuelle ?

Jean-Pierre Maugendre :Un message d’espérance, bien sûr. Notre responsabilité est de bâtir des fortins où l’Eglise vive et d’où elle rayonne, avec des prêtres qui nous transmettent la foi et nous donnent les sacrements, nous accompagnant dans les moments heureux ou malheureux de notre existence. Nous préserverons ainsi un petit coin de vraie France, en attendant, et pour préparer, le moment où revivra une chrétienté française.

propos recueillis par YV

Illustration : DR
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4 réponses à “Jean-Pierre Maugendre ( Renaissance Catholique) : « La messe romaine traditionnelle reste un phare dans la tempête »”

  1. Eschyle 49 dit :

    Une preuve supplémentaire du satanisme régnant au Vatican: jubilé de 2025: pèlerinage LGBT sponsorisé par le Cardinal Matteo Zuppi, sous-pape: https://yvesdaoudal.fr/2024/12/07/pelerinage-ignacien/

  2. Ronan dit :

    Hello : Entretien très intéressant mais certains termes m’étaient inconnus comme :
    – sécularisation : action de séculariser ; rendre des clercs à la vie laïque ; laïciser des biens d’église ; Processus par lequel un individu ou une communauté religieuse est transféré au statut laïque ;

    – herméneutique : science de la critique et de l’interprétation des textes bibliques ;

    – Synodale : relatif au synode : dans l’Église catholique, c’est une assemblée ecclésiastique d’évêques pour délibérer des affaires d’un diocèse ou des soucis généraux de l’Église ; dans l’Église réformée, assemblée des délégués pasteurs et laïcs des conseils paroissiaux ou régionaux.
    Heureusement que j’ai un bon dico que je vous fais partager pour mieux comprendre l’interview ; pour finir en chanson et pour se divertir en ce dimanche tempétueux, voici la chanson d’Eddy Mitchell « pas de Boogie Woogie » | Archive INA : https://www.youtube.com/watch?v=I2CYxY1_JwA ; salud.

  3. Raymond Neveu dit :

    Simple information religieuse: la cathédrale St Pierre de Vannes sera fermée pour travaux à partir du 5 janvier 2025 et pendant 2 années donc mourir avant la fermeture ou attendre 2027.
    Espérons que nous ne retrouverons pas une mosquée!

  4. Raymond Neveu dit :

    Il semblerait que le sieur Dognin ait du mal à trouver une solution au départ de la Fraternité Saint Pierre, il fait un sondage à la sortie des très rares messes de son diocèse.

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