Le 4 décembre 2024, la Cour suprême des États-Unis a examiné la constitutionnalité de l’interdiction par le Tennessee des traitements médicaux dits « bloqueurs de puberté » pour les mineurs transgenres. Cette affaire, considérée comme l’une des plus importantes de la session, pourrait influencer les législations similaires dans plus de 20 autres États américains.
Contexte de l’affaire
En 2023, le Tennessee a adopté la loi SB1, interdisant l’administration de bloqueurs de puberté et de thérapies hormonales aux mineurs, tout en prohibant les chirurgies de réassignation sexuelle pour cette tranche d’âge. Les défenseurs de cette loi soutiennent qu’elle protège les jeunes contre des décisions médicales irréversibles prises trop tôt. À l’inverse, les opposants, y compris des familles concernées et l’administration Biden, affirment que cette interdiction discrimine les jeunes transgenres en les privant de soins médicaux essentiels.
Lors des plaidoiries, les juges ont débattu de la question de savoir si les décisions concernant ces traitements devraient être prises par les législateurs ou par les tribunaux. Certains juges ont exprimé l’opinion que ces décisions relèvent du domaine législatif, tandis que d’autres ont interrogé la nécessité d’interventions médicales précoces pour les jeunes transgenres.
Influence des politiques européennes
Pour défendre l’interdiction, les conservateurs américains se sont référés aux politiques européennes. Des pays comme la Suède, la Finlande, la Norvège et le Royaume-Uni ont récemment restreint l’accès aux traitements hormonaux pour les mineurs transgenres, invoquant des préoccupations quant à la sécurité et à l’efficacité de ces interventions. Par exemple, le National Health Service (NHS) britannique a cessé de prescrire régulièrement des bloqueurs de puberté aux mineurs, soulignant le manque de preuves suffisantes sur leur sécurité et leur efficacité clinique.
Implications potentielles du verdict
Une décision de la Cour suprême en faveur de l’interdiction du Tennessee pourrait avoir des répercussions majeures, validant des lois similaires dans d’autres États et influençant potentiellement les politiques d’autres pays occidentaux. Le verdict, attendu d’ici juin 2025, est surveillé de près par les législateurs à travers le pays.
4 réponses à “USA. La Cour suprême s’attaque aux bloqueurs de puberté”
Pour ceux qui connaissent les Etats-Unis, et sont familiers avec les Americains, un tel article ne les etonnera pas. En effet, il faut savoir que ce pays, disposant de 350 millions d’habitants à peu prés, est le pays le plus pervers au monde. Ainsi et pour simplifier, je dirais que l’homosexualité est presque chose commune. Du reste, cette pratique des relations entre personnes de même genre, n’est pas condamnée, sinon rarement. Et au contraire, souvent, admise, acceptée, et pire : expliquée. Mais surtout, jamais au grand jamais, condamnée.
En quelque sortes, moi qui vit six mois de l’année aux confins des USA, et qui constate presque chaque jour ces dérives sexuelles au sein de mes relations Nord-Americaines, je suis un rien choqué, mais ne m’étonne plus. Toutefois, j’avoue ne pas être crédule face au côté pervers de ces populations de cet immense pays, qui, apparemment, même face à leurs progénitures, semblent s’en accomoder.
enfin ! la nature doit être préservée, écoutée, protégée
Et dire que ce gigantesque dépotoir fut créé par des puritains plus purs que Dieu qui voyaient le péché satanique partout…
Le Problème est que tout ce qui née aux états-unis comme « mode » que ce soit alimentaires, vestimentaires ou autres arrive un jour en Europe et pervertie la civilisation Européenne En mal.