En 1951, la France comptait 205 homicides dans l’année, un chiffre qui semble aujourd’hui appartenir à un autre monde. Depuis, le pays a connu une multiplication par cinq de ces crimes, reflet de transformations profondes et inquiétantes. Revenons sur les six étapes clés qui ont marqué cette évolution dramatique, grâce à un thread intéressant de Pierre-Marie Sève, de l’Institut pour le droit et la justice.
En 1951, la France 🇫🇷 comptait 205 homicides. Aujourd’hui, c’est 5 fois plus.
Grâce à des statistiques exclusives, ce thread vous explique les 6 étapes qui ont transformé la France d’un paradis à un enfer sécuritaire : pic.twitter.com/Tr0meEWquU
— Pierre-Marie Sève (@pierremarieseve) December 2, 2024
Les années 1950 : une France en paix et prospère
Dans l’immédiat après-guerre, la France vivait un âge d’or. Largement homogène sur le plan démographique, en paix et portée par une croissance économique soutenue, elle incarnait un modèle de sécurité et de sérénité.
Le taux d’homicides n’a jamais été aussi bas dans l’histoire du pays : à peine 205 meurtres recensés en 1951. Cette époque était celle d’une France qui n’avait pas peur, une France riante, celle de Fernandel et de Louis de Funès.
La guerre d’Algérie : l’émergence de la violence politique
Entre 1954 et 1962, la guerre d’Algérie a marqué une rupture brutale. Le conflit a engendré une explosion de violence sur le territoire français, principalement entre factions algériennes pro et anti-indépendance.
Les homicides ont connu une augmentation significative, en lien avec les tensions politiques et ethniques. Cette période reste l’un des premiers grands chocs sécuritaires de l’après-guerre.
Les années 1970 : une société en mutation
À partir des années 1970, la France entre dans une nouvelle phase marquée par une montée spectaculaire des homicides. Les statistiques disponibles montrent une corrélation avec plusieurs phénomènes sociaux :
- Immigration massive : une transformation démographique rapide qui a parfois exacerbé les tensions.
- Matérialisme croissant : l’essor des vols et des violences a reflété une société en quête de consommation effrénée.
- Réformes judiciaires : la période Mitterrand-Badinter a modifié les approches pénales, avec l’abolition de la peine de mort et une vision plus permissive de la criminalité.
En 1995, la France atteint un pic de 1 755 homicides, illustrant la profondeur de cette crise sécuritaire.
Les années 1990 : l’intériorisation de l’insécurité
Dans les années 1990, la courbe des homicides commence à reculer. Cependant, ce recul ne marque pas un retour à l’insouciance des années 50. Les Français adoptent désormais des comportements prudents pour se protéger :
- Sorties nocturnes limitées
- Changement de trottoir face à des situations suspectes
- Sécurisation des véhicules et des commerces
Malgré cette adaptation, les niveaux d’homicides restent trois à quatre fois supérieurs à ceux des années 1950-1960, montrant une insécurité profondément ancrée.
2023 : un inquiétant regain
Après une décennie de stabilisation dans les années 2010, les années 2020 marquent une reprise de la violence meurtrière.
- Tentatives d’homicides record : en 2023, la France a enregistré 4 015 tentatives d’homicides, un chiffre sans précédent.
- Retour des homicides : le pays a franchi à nouveau la barre des 1 000 homicides annuels, un niveau jamais vu depuis 2008.
La France n’est pas encore un « enfer sécuritaire » comparable à certains pays d’Afrique ou d’Amérique latine, mais elle est aujourd’hui le pays le plus dangereux d’Occident. Cette réalité découle d’un mélange de facteurs migratoires, sociaux et judiciaires. Une reprise en main radicale dans ces domaines est essentielle pour inverser la tendance. Sans cela, la France continuera à glisser vers une insécurité chronique, éloignant chaque jour un peu plus le souvenir de ce paradis perdu des années 1950.
Pour redevenir un modèle de sécurité et de prospérité, la France doit réévaluer ses politiques migratoires et judiciaires, tout en s’attaquant aux racines sociales de la violence. Sans cela, le purgatoire actuel pourrait bien devenir une réalité encore plus sombre.
Illustration : DR
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7 réponses à “L’évolution alarmante des homicides en France : du paradis des années 50 au purgatoire sécuritaire d’aujourd’hui”
ce n’est pas le purgatoire, c’est carrément l’enfer , quand les gens dans les villes ont peur de sortir de chez eux, quand les femmes ne peuvent sortir le soir ….et que la justice brille par son absence et son inefficacité , richement rémunérées
J’ai connu la »France métropolitaine » AVANT 1962:à cette époque les femmes pouvaient sortir, seules, le soir, sans être agressées…mais, en 1962,les musulmans ont chassé TOUS les non-musulmans de leur pays natal puis.. ils ont suivi les »mécréants » en France où ils répandent »l’insécurité » car dans »l’Algérie française » :les femmes ne pouvaient sortir, seules, le soir!…Les »attaques au couteau » sont de plus en plus nombreuses, dans notre pays, or, les musulmans sont »spécialistes » de ce genre d’attaque: ils tuent un non-musulman, d’un coup de couteau, pour »un mauvais regard »!..
ne pas oublier que le chef de daech al baghdadi avait ordonné aux bons musulmans de frapper au couteau , à la kalachnikov et même à la voiture bélier
Il y a deux solutions à envisager pour règler ce problème :
– Rétablissement de la peine de moret et son application automatique à qui a volontairement pris la vie d’autrui
– Remigration massive de tous les entrants ou les naturalisés par droit du sol qui ont commis un délit grave – avec « regroupement familial » dans le remigration (un Décret Giscard-Chirac-Duraffour « en miroir »)
Je reteins juste l’argument économique concernant les années 50 : ma mère a bien connu, et m’a toujours dit que ça n’était pas facile pour tout le monde. Il existait encore des tickets de rationnement et il était très difficile de se loger dans les villes, vu que tout n’était pas encore reconstruit. L’inflation était en 1951 de 16.9% et ,comme souvent dasns ce cas, les salires et les pensions ne suivaient pas. La gurre de Corée avait fait monté sensiblement le cours des matières premières et l’essence était hors de prix. Quant à avoir une voiture neuve, ça demandait un déliq très long vu que le métal était réservé en priorité pour la reconstruction. Mais il est vrai que sur le plan sécuité on avait globalement, pas de soucis à se faire. La justice était plus sévère quant aux crimes et les gens avaient plus de retenue quant aux moeurs.
Lorsque la gauche, par idéologie, refuse de voir les chiffres et que les macronistes font pareil en nous rabachant que tout va bien et que tout est juste un cas isolé comment pourrait-on inverser la courbe ? 1200 attaques au couteau ne constituent pas les règlements de comptes des dealers qui fonctionnent avec des armes à feu. Les agressions au couteau sont quand la marque de fabrique sur un fond d’islamisme !Ajoutons la molesse pour ne pas dire la complicité du système judiciaire qui excuse tout ce qui est » étranger », l’incitation à la haine de la police par un groupe politique d’extrême gauche et vous aurez les causes de la montée en flèche des meurtres et de l’insécurité. Le tiercé gagnant : Des chiffres, des noms et les origines des délinquants.
C’est la jungle. C’est un désastre. On est même plus chez nous. Il faudra changer nos bonnes vieilles habitudes pour être acceptés par les nouveaux venus » livre « les corps indécents ». On en est là. Exil envisageable pour les jeunes gens d’origine chrétienne comme dans ce récit love story bouleversant.