Philippe de Villiers – « Une société millénaire s’est effondrée en quelques années seulement. J’ai vu se faire la bascule. Les paysans ont remis leurs destinées entre les mains de Bruxelles. Ce fut un immense plan social. L’Union européenne, avec ses commissaires à la mondialisation, n’est pas sans rappeler l’Union soviétique, avec ses commissaires à la collectivisation (…) Les élites mondialisées ont résolu d’en finir avec nos campagnes. Elles veulent déléguer notre alimentation au marché mondial, parce que c’est moins cher et qu’elles rêveraient de se passer des gens de la terre. C’est le primat de la consommation sur la production qui guide toute la politique. Il et infiniment plus facile de gouverner des consommateurs que des producteurs. » (Philippe de Villiers, Le JDNews, 24 novembre 2024)
Natacha Polony – « En France, cette politique accélère la destruction de l’agriculture paysanne au profit d’une agriculture industrielle qui ne sera pourtant jamais compétitive face à ces territoires qui profitent d’espaces démesurés et n’hésitent pas à utiliser des produits interdits chez nous pour la production mais autorisés à la commercialisation. Maintes fois, les citoyens français ont dit leur opposition à ce système dont n’importe qui constate qu’il enrichit les multinationales mais ruine les PME, les paysans, les petits commerçants, bref, tout le tissu économique du pays. » (Natacha Polony, Marianne, 21 novembre 2024)
Mickaël Trichet (FNSEA) – « Le président de la République doit mettre son véto. C’est bien de dire qu’on nous aime, mais là, c’est un acte qu’il nous faut. On veut qu’il empêche l’Europe de signer un accord bilatéral sur l’importation de 180 000 tonnes de volaille javellisée et de 99 000 tonnes de boeuf hormoné. On ne va rien lâcher ! » (Ouest-France, Loire-Atlantique, mardi 19 novembre 2024)
Crédit photo : François Goglins/Wikimedia (cc)
[cc] Breizh-info.com, 2024 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine