À l’approche de la prise de fonction du président réélu Donald Trump, les démocrates au niveau des États intensifient leurs préparations pour s’opposer à son programme politique. Entre stratégies légales et déclarations publiques, une confrontation majeure semble se profiler entre les administrations locales et le gouvernement fédéral, notamment sur des questions clés comme l’immigration, la sécurité aux frontières et les droits civiques.
Une opposition légale déjà bien rodée
Depuis l’élection de Donald Trump, des procureurs généraux de Californie, de New York, du New Jersey et de l’État de Washington ont affiché leur intention de poursuivre le gouvernement fédéral en justice. Les domaines visés incluent les plans de déportation, les réglementations environnementales et les droits liés à l’avortement.
Cette stratégie, déjà utilisée durant son premier mandat, a donné lieu à 135 poursuites multilatérales, selon Paul Nolette, professeur associé à l’université Marquette. Ces actions, bien qu’elles ne garantissent pas toujours des victoires juridiques, permettent souvent de retarder l’application de politiques, parfois pendant plusieurs années.
Mais le contexte a changé : le Congrès est désormais dominé par les républicains, et la nomination de 234 juges fédéraux conservateurs sous Trump rend la tâche plus difficile pour les démocrates.
Immigration et sécurité aux frontières : une priorité pour Trump
La politique migratoire reste l’un des axes centraux du programme de Donald Trump. Son administration prévoit la plus grande opération de déportation jamais réalisée, ciblant les criminels, trafiquants de drogue et passeurs humains. Selon Karoline Leavitt, porte-parole de la transition Trump-Vance, « le peuple américain a donné un mandat clair pour tenir ces promesses électorales ».
Lors d’une conférence de presse au Texas, le nouveau « border czar » de Trump, Tom Homan, a rappelé que l’application des lois sur l’immigration est une priorité de sécurité nationale. Il a également averti les gouverneurs et maires démocrates opposés aux politiques migratoires qu’entraver ces actions pourrait être considéré comme une infraction criminelle.
La Californie en première ligne de l’opposition
La Californie, bastion démocrate, se prépare à résister aux initiatives fédérales. Le gouverneur Gavin Newsom a convoqué une session législative spéciale pour renforcer la capacité de l’État à contester les politiques de Trump.
« Les libertés que nous chérissons en Californie sont menacées, et nous ne resterons pas passifs », a déclaré Newsom, promettant de défendre les valeurs progressistes de l’État. Des fonds dédiés aux litiges contre le gouvernement fédéral sont en cours de discussion. Le procureur général de Californie, Rob Bonta, a confirmé que son bureau est prêt pour « Trump 2.0 » : « Nous avons vécu cela avant, et nous ne serons pas pris au dépourvu. » Bonta voit la Californie comme un modèle de résistance et de progrès pour le reste du pays.
Un mandat clair pour Trump et ses partisans
De son côté, Donald Trump considère sa victoire comme une approbation nationale de son programme. Il a réaffirmé sa volonté d’utiliser tous les moyens à sa disposition, y compris l’armée, pour sécuriser la frontière et appliquer ses politiques migratoires. En parallèle, Trump prévoit de s’attaquer à des lois comme celle de la Californie interdisant les règlements sur l’identification des électeurs, promettant de faire du vote une priorité nationale en exigeant une preuve d’identité et de citoyenneté.
Alors que Trump entend renforcer son emprise sur les institutions fédérales, les démocrates s’organisent pour défendre leurs bastions et bloquer les initiatives qu’ils jugent contraires à leurs valeurs. La bataille juridique qui s’annonce pourrait définir le paysage politique américain pour les quatre années à venir, dans une Amérique profondément divisée entre deux visions du pays.
Il faudrait que les Etats gauchistes comme la Californie songent à faire sécession, à prendre tous les migrants du Sud sur leur territoire, et à généraliser l’industrie Woke, mais aussi la suppression de la Police. Les conséquences à court terme seraient curieuses à observer, sans aucun doute.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
5 réponses à “États-Unis : les démocrates se mobilisent pour contrer le programme de Donald Trump”
Comme d’aucuns le savent la politique du pire menée par les Gauchistes US, entre-autres grâce à ces Lois permissives qui octroient des Droits aux populations illégales, à l’image de tous ces « Latinos » sans le moindre document officiel en mains, n’aura plus lieu. Trump et son administration intransigeante, sont là, et il va sans dire que c’est un « bien » pour les USA, ses Institutions, et surtout la population officielle et légale US. Bien sûr, du coté Gauchiste, on peut toujours agiter la menace d’une secession (La Californie en tête). Mais là aussi, cet aparté n’aura pas lieu car l’intelligence prévaudra. En un mot, et à mon sens, Trump decouvre un « Boulevard » qui s’ouvre face à lui. Et là, indeniablement, c’est un Grand Bien pour les USA et leur futur politique, ce que du reste, tout au moins à mon sens, est salué -ou sera salué- par tous les pays de la Terre, en particulier européens, quelle que soient leurs tendances politiques.
trop tard les ricains ont choisi, les dems ont perdu grave!
l’agonie est dur pour tous ces sataniques, ils se repaissaient du malheurs de travailleurs, et des orgies de Puff DADDY ! que vont ils inventer pour rester en place !! la guerre mondiale !
La migration est aussi une bonne source de gamins pour leur business de pedophile…..Une autre raison pour laquelle les democrates tiennent tant a la migration??
Ceci dit, il est vrai que les gens qui bossent le plus dans ce pays, pour les boulots physiques, sont bien les mexicains…j’espere que T va legaliser tout les illegaux qui travaillent deja et paient des impots…Et oui,,,aux US, pour pouvez etre illegal, mais avoir une « tax ID » pour payer les impots.
Trump parle de remigration des immigrants illégaux dans leur pays, ce qui est différent d’une déportation.