Le député de Loudéac-Lamballe, Corentin Le Fur, s’engage dans une nouvelle bataille législative contre l’éolien terrestre. Ce mercredi 27 novembre 2024, il a présenté trois propositions de loi visant à freiner l’implantation des éoliennes, qu’il qualifie de « source de nuisances majeures » pour les territoires ruraux. Ces mesures s’appuient sur les nombreux témoignages de riverains et élus locaux dénonçant un rejet croissant des parcs éoliens dans les Côtes-d’Armor et au-delà.
Encadrer le développement de l’éolien
La première proposition de loi cherche à renforcer les protections pour les habitants des communes concernées. Parmi les mesures phares :
- Augmentation des distances minimales entre les éoliennes et les habitations pour limiter les impacts visuels et sonores.
- Droit de veto pour les maires, permettant aux élus locaux de bloquer un projet contesté par leur communauté.
- Renforcement des droits des riverains dans les actions en justice, pour garantir leur capacité à s’opposer efficacement aux projets d’implantation.
Ces dispositions visent à répondre à ce que Corentin Le Fur décrit comme un « déni démocratique », où les projets éoliens se multiplient malgré une opposition locale massive.
Indemnisation des propriétaires immobiliers
La deuxième proposition de loi prévoit une indemnisation pour les propriétaires dont les biens immobiliers subissent une dévaluation en raison de la proximité d’éoliennes terrestres. Selon des études citées par le député, la valeur des biens peut chuter de 20 à 40 % dans certains cas.
La troisième proposition vise à instaurer une distance minimale de 1 000 mètres entre les parcs éoliens et les bâtiments d’élevage, contre 500 mètres actuellement. Cette mesure répond aux préoccupations croissantes des agriculteurs, qui signalent des troubles dans leurs troupeaux depuis l’installation d’éoliennes à proximité.
Une mobilisation nationale pour limiter les nuisances
Ces propositions s’inscrivent dans une démarche collective portée par des députés du groupe de la Droite républicaine. Parmi eux, Thibault Bazin (Meurthe-et-Moselle) et Virginie Duby-Muller (Haute-Savoie) soutiennent également ces mesures. Ensemble, ils visent à répondre aux inquiétudes des territoires ruraux face à une prolifération qu’ils jugent incontrôlée.
Dans les Côtes-d’Armor, plusieurs communes, comme celles proches de Loudéac, sont littéralement encerclées par les éoliennes. Les habitants dénoncent non seulement une dégradation des paysages, mais aussi des nuisances sonores et des impacts économiques. Ces initiatives législatives, portées par Corentin Le Fur, pourraient constituer une réponse aux attentes des Bretons face à une problématique qui dépasse largement les frontières régionales. Reste à voir si elles obtiendront un écho favorable au Parlement.
Pour en savoir plus sur la mafia de l’éolien en France, n’hésitez pas à lire nos entretiens avec Fabien Bouglé.
Fabien Bouglé dénonce ces éoliennes qui coûtent des milliards sans rapporter [Interview]
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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7 réponses à “Le député Corentin Le Fur dépose trois propositions de loi pour encadrer l’éolien en Bretagne”
nuisances, mais pas que, assassinat en règle des oiseaux qui ne comprennent pas ce qui arrive, happés par le tourbillon des pales, tout ça pour une énergie occasionnelle
« Reste à voir si elles (ces propositions de loi) obtiendront un écho favorable au Parlement.»
Ça risque d’être compromis car il difficile d’imaginer qu’aucun de nos parlementaires n’aient d’intérêts dans l’implantation de ces maudites machines. Et puis il ne faut pas oublier que Bruxelles nous impose à marche forcée, sans se soucier de l’avis des Français, sa stratégie de « transition énergétique » qui comporte la diminution drastique du nucléaire au profit de l’intermittent éolien et solaire dont L’ineficacité doit être compensée par le charbon ou le gaz. Ce n’est pas Macron aux ordres d’UVDL qui va intercéder en faveur de M. Corentin Le Fur.
l’éolien, c’est à dire ces horribles ventilateurs qui detruisent tout paysage et créent les pires nuisances que l’on cache sournoisement aux populations proches, est une politique (du pire diront certains) vouée à disparaître. Et quand je dis « Disparaitre » c’est précisément là ou le bât blesse. En effet, il faut rappeler que la durée d’une éolienne est de vingt ans tout au plus. Or, le temps de sa fonction elle rapporte quelques subsides au paysan ayant autorisé son installation sur ses terres. OK, Bravo !… Mais qu’en est-il concernant « L’Après » ? C’est à dire l’élimination de l’éolienne qui ne sert plus à rien, et detruit le paysage tout en parsement le lopin de terre sur lequel elle est érigée, de plusieurs tonnes de pierres, ferrailles de toutes sortes, et d’immenses blocks de ciment inutiles sinon nuisibles ? Car, il faut le mentionner haut et fort : Si l’érection de l’éolienne est à charge des utilisateurs, en revanche, rien n’est dit sur sa disparition/destruction. En effet, c’est au propriétaire du terrain que revient cette obligation/charge. Sans mentionner que tout autour du socle cimenté (Soit un hectare plus ou moins) la terre n’est plus arable, et ne sera plus jamaiss productive, tout au moins pour des dizaines d’années.
Je pose la question : Qui est le grand perdant dans cette affaire ?
Je reponds : L’humain qui détruit le paysage que Dieu lui a confié.
il faut arrêter cette gabegie qui nous coute des milliards, simplement pour enrichir des sociétés etrangeres qui nous pillent ! j’espère qu’un jour nous aurons le courage de faire un tribunal pour tous ces salopards qui nous font crever !!
Ce n’est pas l’encadrer qu’il faut faire c’est l’arrêter qu’il faut faire car cela détruit les paysages et ne produit pas beaucoup d’électricité,c’est un gouffre financier pour l’état mais je pense que certains politiciens y trouvent leurs comptes.
Quand Gustave a bâti sa tour à Paris, toute la réaction a crié à l’hérésie esthétique. Aujourd’hui, qui oserait réclamer qu’on détruise la Tour Eiffel ? Moi, je propose juste qu’on la surmonte du rotor d’une éolienne…
Il serait grand temps de s’intéresser au déploiement de ces horreurs qui dénaturent le paysage de la Bretagne et n’apportent strictement rien sur le plan énergétique. Au maximum de leur activité les 80 éoliennes, qui tuent la vue maritime au large du Croisic, fournissent l’équivalent d’un seul réacteur nucléaire de Fessenheim (stoppée par l’adolescent élyséen) qui tournait en continu alors que les éoliennes c’est lorsqu’il y a du vent (mais pas plus de 100 Km/H car elles sont fragiles les pôvres).C’est curieux que dans ces cas les écolo ne s’intéressent pas à la protection des paysages !