La justice fédérale américaine vient de rejeter une demande visant à empêcher un joueur transgenre, né homme mais s’identifiant comme femme, de participer à un tournoi universitaire de volleyball féminin à Las Vegas. Cette décision relance le débat sur la place des athlètes transgenres dans les compétitions féminines, une question hautement polémique aux États-Unis.
Un rejet judiciaire basé sur le titre IX
Le juge fédéral Kato Crews a statué le 25 novembre contre les plaignants, qui incluaient des joueuses de l’équipe féminine de volleyball de l’université de San Jose State, en Californie. Ces dernières avaient demandé à ce que leur politique sportive soit modifiée pour interdire la participation d’un joueur transgenre dans leur championnat. Selon elles, cette situation crée une inégalité flagrante sur le terrain et viole le principe d’égalité des chances garanti par le titre IX, une loi fédérale qui encadre l’égalité des sexes dans les institutions bénéficiant de financements publics.
Le juge a rejeté leur requête, estimant que les plaignants n’avaient pas démontré de « préjudice irréparable » ni une probabilité de succès dans leur recours. Il a également invoqué des précédents juridiques, notamment une décision de la Cour suprême des États-Unis en 2020, qui interprètent le titre IX comme protégeant également les individus transgenres contre toute forme de discrimination.
Des forfaits en série contre San Jose State
Depuis le début de la saison, plusieurs équipes ont refusé de jouer contre San Jose State, invoquant la présence d’un athlète transgenre au sein de l’équipe féminine. Ces refus entraînent des forfaits, selon les règles de la conférence Mountain West, qui stipulent qu’une équipe protestant contre la participation d’un joueur transgenre perd automatiquement le match. Les plaignants espéraient que le tribunal annule ces défaites et interdise la participation future de l’athlète concerné dans les compétitions.
Cependant, la conférence Mountain West et l’université de San Jose State ont fermement défendu leur politique. L’université a déclaré dans un communiqué qu’elle continuerait à soutenir ses étudiants-athlètes et à rejeter toute forme de discrimination. « Nous sommes satisfaits que le tribunal ait rejeté cette tentative de dernière minute de modifier les règles », a ajouté l’université.
Malgré cette décision, les plaignants ne baissent pas les bras. Ils ont déposé un appel auprès de la Cour d’appel du 10e circuit, espérant faire annuler ce jugement. Pour l’heure, l’équipe de San Jose State se prépare à disputer le tournoi de volleyball de la conférence Mountain West, prévu cette semaine. En tant que deuxième tête de série, elle bénéficie d’un accès direct au deuxième tour, prévu le vendredi 29 novembre.
La question de la participation des athlètes transgenres dans les compétitions féminines reste un sujet hautement controversé. Les défenseurs de cette inclusion, comme l’université de San Jose State, estiment que l’exclusion des individus transgenres constituerait une discrimination injuste. À l’inverse, de nombreuses joueuses, soutenues par certaines associations, dénoncent une situation qui crée une inégalité compétitive sur le terrain.
Les ayataollahs du transgenrisme et du wokisme risquent toutefois très rapidement de se retrouver isolés. Ils ne pèsent absolument rien dans le monde (le transgenrisme étant un phénomène essentiellement blanc et bourgeois), et de moins en moins dans nos sociétés occidentales, qui commencent à se réveiller contre cette tyrannie minoritaire, les élections aux USA comme partout en Europe récemment le démontrent.
Illustration : Facebook San Jose
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