Le samedi 23 novembre 2024, le collectif féministe identitaire Némésis a marqué les esprits en s’invitant à la manifestation nationale Nous Toutes à Paris, dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes. Avec des slogans percutants et une organisation minutieuse, les militantes ont dénoncé ce qu’elles considèrent comme l’hypocrisie du féminisme de gauche et ont affirmé leurs revendications identitaires dans un climat tendu mais déterminé.
L’endroit le plus risqué pour des féministes comme @Coll_Nemesis aujourd’hui, c’est paradoxalement une manifestation féministe…
Cela montre à quel point le « féminisme » n’a plus rien de féministe.
Bravo les filles, et merci pour nous toutes. pic.twitter.com/JVAW3XG7tJ
— Marguerite Stern (@Margueritestern) November 23, 2024
Un acte de courage face aux menaces
Sous la direction de leur présidente, Alice Cordier, et escortées par la police, plus de 80 militantes ont défilé dans un cortège distinct en scandant des slogans comme « Violeurs français en prison, violeurs étrangers dans l’avion ! » ou encore « Libérez-nous de l’immigration ! ». Malgré les menaces des militants d’extrême gauche et un climat hostile, les militantes de Némésis ont tenu à participer à visage découvert.
Ce courage n’est pas anodin : le collectif a souvent été la cible d’agressions et d’intimidations lors de ses précédentes actions. Cette fois, grâce à une protection policière étroite, elles ont pu faire entendre leur voix dans une manifestation largement dominée par des mouvements féministes de gauche.
Hier, nous avons pris la rue, porté nos voix et affirmé nos revendications.
Nous étions 80, bientôt, nous serons des centaines à scander
« libérez les femmes de l’immigration », « Justice pour Lola, justice pour Philippine », « Némésis dans ta rue »
Je suis fière de ce que… pic.twitter.com/U226DBosjw— Yona Faedda (@yona_nms) November 24, 2024
🚨 Une militante d’ultra gauche s’en prend aux militantes du @Coll_Nemesis. Pour elle, le problème n’est pas la surreprésentation des étrangers, mais les hommes en général. pic.twitter.com/yejNqtbSww
— Frontières (@Frontieresmedia) November 23, 2024
La préparation de cette action a été méthodique. Réunies dès le matin dans une propriété de banlieue parisienne, les militantes ont coordonné chaque détail : slogans, pancartes, itinéraires, et même des consignes spécifiques en cas d’incidents. Escortées par des agents de sécurité privée et des CRS, elles ont réussi à tenir leur place dans le cortège malgré les tensions croissantes à certains points du parcours, notamment près de la place de la République.
Alice Cordier a résumé l’enjeu de cette action en déclarant : « Nous n’avons pas laissé la rue à l’extrême gauche. Nos revendications sont légitimes et doivent être entendues. »
Dénonciation de l’hypocrisie du féminisme de gauche
Lors de cette manifestation, Némésis a brandi des pancartes illustrant des drames tragiques. L’une mettait en lumière le cas de Philippine, tuée par un migrant marocain sous OQTF, et une autre celui de Gisèle, violée par une cinquantaine d’hommes sur dix ans. Ces exemples, selon le collectif, incarnent l’inaction de l’État face aux violences sexuelles commises par des étrangers en situation irrégulière.
En s’attaquant au féminisme de gauche qu’elles qualifient de complaisant envers certaines formes de violence, les militantes de Némésis rappellent que leur combat inclut une dimension identitaire et sécuritaire souvent absente des discours féministes dominants.
« Dehors, violeurs étrangers ! »
🚨 80 militantes du @Coll_Nemesis débarquent à la manifestation Nous Toutes de Paris avec des banderoles et slogans. pic.twitter.com/eS1GupmluN
— Frontières (@Frontieresmedia) November 23, 2024
Un aspect marquant de cette mobilisation a été l’encadrement policier. Contrairement à leurs expériences passées, où elles ont été systématiquement harcelées, les militantes de Némésis ont bénéficié d’une escorte policière tout au long du parcours. Cette décision des forces de l’ordre, selon certaines sources, reflète une volonté de garantir le droit de manifester sans violences, même pour des groupes controversés.
Cet accompagnement policier a permis au collectif de participer à la manifestation sans incident majeur, un changement de paradigme que beaucoup dans le collectif saluent comme une avancée.
Un féminisme identitaire qui gagne en visibilité
En prenant part à visage découvert et en affichant ouvertement leurs positions, les militantes de Némésis ont franchi un cap important dans leur stratégie. Longtemps cantonné à des actions anonymes ou infiltrées, le collectif s’affirme désormais comme une voix incontournable dans le paysage féministe français.
🔴 Tension et débat entre @CordierAlice2 et une militante de gauche exaspérée par la présence du @Coll_Nemesis à la manifestation #NousToutes @Valeurs pic.twitter.com/COG4B7HVMM
— Gaspard de Malherbe (@GdeMalherbe) November 23, 2024
La participation de Némésis à Nous Toutes incarne un féminisme alternatif, ancré dans des valeurs identitaires et une critique des discours traditionnels de la gauche. Leur courage face aux menaces et leur volonté de défendre des positions souvent marginalisées par le féminisme traditionnel en font un acteur incontournable du débat public.
Une militante d’ultra gauche qui insultait les femmes de Nemesis lâche soudainement le bâton qu’elle tenait en me voyant la filmer et.. nous fait un doigt d’honneur avant de tourner le dos.
💥 Manifestation Nous Toutes perturbée par les pro-Hamas. @Frontieresmedia pic.twitter.com/4wdgu2o0Qb
— Jordan Florentin (@JordanFlrtn) November 23, 2024
Illustration : DR
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6 réponses à “Némésis à la manifestation Nous Toutes : le courage d’un féminisme identitaire en action”
Les mots sont actés. Merci
Bravo et merci pour votre réel engagement pour la défense des femmes.
dommage qu’on n’entende pas mieux les vidéos. Sinon bravo Némésis, le bon sens voudrait que toutes les pseudo-féministes soient dans ce groupe,mais non le bon-sens n’existe pas chez les gauchiasses ils ou elles ne savent qu’invectiver ceux qui ne sont pas d’accord avec eux. Pauvres femmes complètement givrée. Et oui je suis un homme blanc âgé et je n’ai jamais eu l’idée de violer une femme, ces gauchiasses donnent envie de vomir et oui il y a des hommes blancs qui se comportent comme il faut et oui il y aune majorité de sauvages qui viennent d’ailleurs et qui sont des violeurs qu’il faut dégager pour qu’ils aillent se faire chatier dans leur pays
Finalement, il y a 2 types de femmes, les normales comme chez Némésis et les hytériques que l’on trouve plutôt à gauche.
C’est ça
pourquoi des manifestantes féminines sont elles agressées? elles dérangent ? elles ont raison et donc font peur?