Devenues monnaie courante à Rennes, les attaques au couteau y passeraient presque inaperçues désormais. La dernière en date a eu lieu vendredi 22 novembre au soir, dans le quartier du Blosne que l’on ne présente plus.
À proximité du centre commercial Italie, pompiers et policiers sont intervenus un peu après 18h30 après que deux hommes aient été blessés au couteau, square de Sétubal. Pris en charge par les secours, les deux victimes, âgées de 19 et 21 ans, ont ensuite été transférées à l’hôpital Pontchaillou.
Ces agressions au couteau se sont multipliées ces derniers temps à Rennes puisque celle du 22 novembre est déjà la cinquième enregistrée depuis le début du mois de novembre dans la capitale de l’Ille-et-Vilaine.
Quelques jours auparavant, le 18 novembre, c’est rue Nantaise qu’un autre homme était blessé par arme blanche. Trois suspects d’origine africaine ont été interpellés par la suite.
Des faits qui succédaient à une autre attaque au couteau, cette fois mortelle, le 12 novembre. Un individu de 49 ans était décédé après avoir été poignardé dans le quartier de Bourg-l’Évesque. L’agresseur présumé, un ressortissant de Mayotte âgé de 28 ans, fut interpellé quelques jours plus tard à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle alors qu’il tentait de fuir vers son île natale.
Enfin, dans le domaine des cambriolages, un autre « secteur d’activité » dans lequel la Bretagne excelle, un homme âgé de 55 ans et de nationalité géorgienne comparaissait devant le tribunal de Quimper vendredi 22 novembre pour deux cambriolages, une tentative de vol et des délits routiers.
L’individu avait été interpellé à Quimper le 9 octobre dernier puis placé en détention provisoire. Il s’avère qu’il se trouvait en situation irrégulière sur le territoire français depuis le mois d’octobre 2023. L’homme a reconnu une tentative de vol dans un supermarché d’Yffiniac (agglomération de Saint-Brieuc). Il était également accusé d’avoir commis un cambriolage dans une résidence secondaire à Guidel au début de l’année 2023. Un an plus tard, à la fin du mois de février 2024, son ADN est retrouvé dans une autre habitation cambriolée, cette fois à Ergué-Gabéric, près de Quimper. Des vols de bijoux, d’un appareil photo et d’un sac à main avaient été à déplorer.
À noter également que le Géorgien n’est pas un inconnu de la justice française puisqu’il avait déjà été condamné en 2023 pour un autre cambriolage commis à Lorient. Dans ces conditions, on peut une fois de plus se demander comment l’homme a pu disparaître des radars à l’automne 2023 alors qu’il n’avait légalement plus le droit de séjourner sur le territoire français…
À l’issue de l’audience du 22 novembre dernier, ce clandestin s’est vu infliger une peine de 10 mois de prison ferme, assortie d’une interdiction de territoire français de 10 ans. Interdiction dont l’application effective a de quoi susciter des doutes.
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