Dans une décision qui suscite de vives réactions, le Sénat a voté pour l’instauration d’une contribution de solidarité imposant aux salariés de travailler 7 heures supplémentaires par an sans rémunération. Présentée comme une solution pour combler les déficits de la Sécurité sociale, cette mesure est perçue par beaucoup comme un nouvel exemple d’esclavage moderne, où le travail gratuit devient un outil budgétaire, au détriment des Français (pas de Gérard Larcher, président du Sénat, qui continuera de bien manger à la cantine sur le dos des contribuables).
Une « contribution de solidarité » sous couvert de nécessité économique
Adoptée dans le cadre du Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025, cette contribution vise à rapporter 2,5 milliards d’euros par an pour financer des projets comme le « mur du grand âge », la transformation des Ehpad et le virage domiciliaire. Avec 216 voix pour et 119 contre, le Sénat a entériné une mesure qui rappelle la journée de solidarité instaurée en 2004, mais avec une portée élargie.
Avec une inflation galopante et une stagnation des salaires, la charge supplémentaire imposée aux travailleurs exacerbe un sentiment d’injustice économique. Pour de nombreux critiques, cette mesure s’apparente à une forme d’esclavage moderne, où l’État, faute de ponctionner les dividendes ou de revoir les exonérations fiscales des grandes entreprises, impose aux salariés de combler les déficits sans contrepartie.
Un débat toujours en cours
Cette décision du Sénat n’est pas encore définitive. La mesure doit encore être examinée par une commission mixte paritaire, où députés et sénateurs tenteront de trouver un compromis. Si la majorité à l’Assemblée nationale suit la position du gouvernement, un passage en force avec le 49.3 reste possible.
Pour autant, même certains membres de la majorité restent prudents. Michel Barnier, chef du gouvernement, s’est déclaré « très réservé », et le ministre de l’Industrie Marc Ferracci évoque une piste intéressante à condition qu’elle soit négociée avec les partenaires sociaux.
Alors que le gouvernement cherche à combler un déficit de 60 milliards d’euros, ce vote du Sénat reflète une orientation politique qui privilégie des mesures touchant directement les travailleurs plutôt que les entreprises ou les hauts revenus. Avec une inflation qui grève déjà le pouvoir d’achat des ménages, imposer 7 heures de travail gratuit supplémentaires risque d’accentuer le ressentiment social et de renforcer l’idée d’un fossé croissant entre les citoyens et leurs élus.
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8 réponses à “Esclavage moderne. La mesure des 7 heures de travail gratuit adoptée par le Sénat”
Quand on ne sait pas compter, ou qu’on ne veut pas!
Commencer par ne plus rembourser à 100% les opérations pour trans genrer…supprimer l’AME aux migrants…déjà ça !!
J’ai vu hier à la télé le parterre du sénat discuter de cette mesure : ils étaient aussi nombreux que quelques cheveux éparpillés sur un crâne. Ces sénateurs prônent les 7 heures annuelles travaillées gratuitement, et eux, à quand travaillent-ils TOUS pour la France tous les jours pour mériter les 700 € mensuels supplémentaires sur leurs émoluments immérités si l’on considère leur peu de considération envers les citoyens qui doivent payer encore une taxe déguisée ?
Et personne ne parle jamais des économies que l’on pourrait faire en commençant par les salaires, les retraites et les avantages de nos politiciens. Par moments je me demande si je viens d’une autre planète en pensant celà.
7 heures de travail par an ne changeront rien, pas plus que la hausse de 0,50 % sur les droits de mutation, sauf pour….. Ce sont là les mesurettes que l’on prend depuis 40 ans. Ce qu’il faut, c’est travailler plus, pour gagner plus : revenir à la semaine de 40 heures par exemple. Les jours fériés sont une récréation agréable et une récompense pour les gens qui se donnent du mal.
Une autre source est de cesser de rémunérer le non-travail. Il faut aussi revaloriser le travail : il n’y a pas de sot-métier.
et le gros Larcher il a besoin de 4 cuisiniers meilleurs ouvriers de France pour s’engraisser, quelle honte qu’il travaille et qu’il paie, avec le salaire de ces demeurés on ferait vivre 5 familles , ne parlons ni de leur retraite ni des avantages. Quand on pense que quand ils meurent leur frais d’obsèques sont payés par le con—tribuables . Alors le 4 août 1789 il y a eu l’abolition des privilèges , ah bon sauf pour ces nantis pire que les seigneurs d’autrefois car les seigneurs protégeaient le peuple eux même pas ils le laissent envahir par des sauvages. Qu’est-ce qu’ils en ont à faire du peuple à part quelques-uns qui sont de vrais patriotes
les parlementaires se sont augmenté, les cochons de payements peuvent travailler plus pour les engraisser, ensuite ils s’étonneront de l’antiparlementarisme ambiant
Le sénat ne sert à rien, on le sait depuis longtemps. Commençons par dissoudre le sénat et ce sera une économie non négligeable pour les Français. 348 x 12 000€ (à la louche) par mois x 12 = 50 112 000€ sans compter les frais de fonctionnement et d’entretien du palais du Luxembourg, la bouffe de ces messieurs/dames leurs bagnoles et chauffeurs, leurs déplacement en avion ou autre et j’en oublie surement. On doit facilement arriver à 100 millions d’euros par an. Ça fait cher payé la feignasse !
Sachons bien que la définition moderne de l’esclavage par l’ONU est la suivante:
L’esclavage résulte d’une rémunération du travail ne suffisant pas pour assurer un niveau de vie décent.
La majorité des Bretons en Bretagne ou en France sont dans ce cas………………….