La Hongrie est au cœur d’un procès historique devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), où elle défend sa loi sur la protection des enfants, adoptée en 2021. Accusée par la Commission européenne et 16 États membres de discrimination envers la communauté LGBT, cette affaire pourrait mener à des sanctions sans précédent, dont la suspension des droits de vote de Budapest au sein de l’Union.
Une loi nationale sous le feu des critiques européennes
La loi hongroise, qui interdit la promotion de l’homosexualité et des transitions de genre dans les écoles et les médias sans consentement parental explicite, est au cœur des tensions. Pour le gouvernement hongrois, il ne s’agit pas de discrimination envers les adultes homosexuels ou transgenres, mais de garantir que les parents gardent le contrôle sur l’éducation sexuelle de leurs enfants. « Les enfants ne doivent recevoir aucune instruction sur l’identité sexuelle à l’école ou en maternelle sans l’autorisation de leurs parents », a insisté le Premier ministre Viktor Orbán.
Selon plusieurs groupes de défense des droits LGBT, cette affaire constitue la plus grande bataille pour les droits humains dans l’histoire de l’Union européenne, en raison du nombre record de pays impliqués et de l’impact potentiel de la décision sur la législation future.
La menace de l’article 7 : un précédent inédit
Si la Hongrie est reconnue coupable d’une « violation grave et persistante » des valeurs fondamentales de l’UE, le recours à l’article 7 du Traité de l’Union européenne pourrait être déclenché. Cet article, surnommé « option nucléaire », permet de suspendre les droits de vote d’un État membre au sein du Conseil européen. Une telle sanction, jamais appliquée auparavant, ouvrirait une ère inédite de centralisation du pouvoir à Bruxelles, un sujet de préoccupation pour plusieurs États membres.
Des pays comme l’Allemagne et la France, bien que finalement engagés dans la procédure, ont hésité pendant des mois avant de rejoindre le camp des 16. Cette réticence met en lumière les tensions entre la volonté de défendre les droits humains et la crainte de voir l’UE devenir une structure trop centralisée, affaiblissant la souveraineté nationale de ses membres.
Un enjeu de souveraineté nationale
Pour les défenseurs de la loi hongroise, cette affaire dépasse la question des droits LGBT. Frank Furedi, directeur du think tank MCC Brussels, décrit ce procès comme une tentative d’utiliser les questions LGBT pour attaquer la souveraineté nationale. « Il s’agit d’une campagne organisée pour remettre en question le droit des nations à prendre des décisions indépendantes sur des questions sociales, familiales et privées », a-t-il déclaré.
La Hongrie dénonce une intimidation orchestrée par Bruxelles. Selon elle, cette affaire est un test décisif pour déterminer si les États membres conservent leur capacité à adopter des lois adaptées à leurs valeurs et besoins locaux.
L’impact de cette affaire s’étendra bien au-delà des frontières hongroises. Une décision défavorable pour Budapest établirait un précédent juridique contraignant, empêchant d’autres pays, tels que l’Italie, la Roumanie ou la Bulgarie, de promulguer des lois similaires. Ces nations, qui envisagent ou ont déjà adopté des législations comparables, pourraient voir leur marge de manœuvre considérablement réduite.
À l’échelle institutionnelle, une suspension des droits de vote de la Hongrie renforcerait le rôle de la Commission européenne, posant des questions fondamentales sur l’équilibre entre souveraineté nationale et intégration européenne.
Une condamnation de la Hongrie pousserait par ailleurs de nombreux citoyens de l’UE à vouloir quitter une Union de plus en plus liberticide, totalitaire, et dépossédant les peuples de leur souveraineté.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
8 réponses à “La Hongrie défend sa loi de protection des enfants face à la pression de certains dirigeants de l’Union européenne”
Les hongrois sont la sagesse même.
Aux parents de décider
60% de Bruxelles ne voient que l’argent qu’ils gagnent ! leur États il n’en ont rien à faire, que des élus genrés assoiffés d’argent, avec une parfaite nullité à leur tête ! de quoi attendre de ces Histrions de café du commerce !!
Bravo à ce peuple Hongrois et à son président.
Cette affaire démontre, si besoin était, à quel point la dégénérescence touche ce machin qui se nomme Europe. Ce complexe, qui a deux groupes maîtres souvent contradictoires : les davosiens et les Frères musulmans, a pour but la destruction des Nations et celle de leurs peuples en donnant un pouvoir incommensurable à une clique de juges qui travaillent rapidement, car le temps presse, notamment pour la submersion ethnique des peuples autochtones. Changer l' »europe » de l’intérieur équivaut à poser un emplâtre sur une jambe de bois. Bravo à la Hongrie de résister et les magyars savent le faire….(turcs, russes, autrichiens). Avec Trump, Orban aura peut-être l’occasion d’allumer la mèche qui mettra le feu à l’édifice.
Pourquoi rester dans l’UE si on y a plus le droit de voter ?
c est vraiment une honte cette europe de mouise dirigee par de salopards corrompus
Ras le bol de ces invertis pour ne pas dire autre chose qui les caractériserait encore mieux. Mais que la SS s’occupe de ses fesses et qu’elle n’em…… pas le peuple. et tous ces cinglés LGBTQxyz à l’hôpital psychiatrique avec camisole de force c’est là leur place mais surtout pas dans les écoles et dans les foyers de jeunes
chacun doit être maitre chez soi! bravo les hongrois
Qu’attend Viktor Orbán pour faire un référendum sur la sortie de la Hongrie de cet infâme marigot européen ?
À n’en pas douter les hongrois voteraient pour, ils semblent moins con que les français.